Deux jours fériés supprimés en 2026 : l’Alsace épargnée par la mesure annoncée par François Bayrou

Le gouvernement a confirmé la suppression de deux jours fériés à partir de 2026 dans le cadre de son plan d’économies budgétaires. Objectif : réduire le déficit de l’État et atteindre 43,8 milliards d’euros d’économies. Une décision qui suscite déjà de vives réactions… mais une région de France devrait échapper à cette réforme : l’Alsace.

Pourquoi supprimer des jours fériés ?

En France, on compte actuellement 11 jours fériés par an, soit la moyenne européenne. Mais le Premier ministre François Bayrou souhaite réduire ce nombre de deux jours pour augmenter la productivité et générer, selon les estimations, environ 4,2 milliards d’euros de recettes supplémentaires pour l’État.

Si le 8 mai et le lundi de Pâques figurent parmi les dates évoquées, le chef du gouvernement assure rester ouvert au dialogue et à d’autres propositions.

Une région protégée : l’Alsace

Lors de ses interventions, François Bayrou a évoqué la situation particulière de l’Alsace, ainsi que de la Moselle et de Saint-Pierre-et-Miquelon, où certaines spécificités locales s’ajoutent aux jours fériés nationaux.

En Alsace, deux jours fériés supplémentaires existent déjà : le Vendredi Saint et le 26 décembre. Ces dates font partie du droit local, hérité de l’histoire de la région.

Interpellé par la députée du Haut-Rhin Brigitte Klinkert, le Premier ministre a tenu à rassurer : ces jours fériés spécifiques ne seront pas supprimés. L’élue a toutefois affirmé qu’elle resterait « très vigilante » pour garantir la préservation de ces particularités, tout comme d’autres éléments du droit local, tels que l’assurance maladie alsacienne-mosellane.

Une mesure qui reste impopulaire

Malgré cette exception régionale, la suppression de jours fériés reste une décision très impopulaire auprès des Français. Beaucoup y voient une atteinte au rythme de vie, à la tradition et à l’équilibre entre travail et vie personnelle. François Bayrou, lui, estime que c’est un « effort acceptable » si cela permet de redresser les finances publiques sans toucher au modèle social français.

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