À 48 ans, elle attend son 12ᵉ enfant après 21 ans de grossesses : l’incroyable histoire de Nichole Boggs

Un, deux, trois… douze ! Nichole Boggs, une Américaine de 48 ans, n’en finit pas d’agrandir sa famille. Enceinte pour la douzième fois, cette mère de famille hors du commun revendique fièrement ses 21 années de maternité, entre émerveillement et critiques virulentes sur les réseaux sociaux.

Une vie entière consacrée à la maternité

Depuis 1998, Nichole Boggs a passé plus de la moitié de sa vie d’adulte enceinte. Dans une vidéo devenue virale sur TikTok, elle s’amuse à retracer toutes les années où elle a porté la vie : 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2007, 2008, 2009, 2011, 2013, 2014, 2016, 2017, 2018, 2020, 2021 et 2022.
Au total, 21 années de grossesse cumulées et 11 enfants, bientôt 12. Un véritable marathon maternel qu’elle raconte avec tendresse et fierté :

« Les années pendant lesquelles j’ai été enceinte, soit en portant mes bébés à terme, soit en ayant subi une fausse couche, ont occupé une grande partie des 21 années de mes 27 ans de mariage. J’en suis si reconnaissante. »

Aujourd’hui, à 48 ans, elle attend une petite fille prénommée Mary Elizabeth… tout en s’apprêtant à devenir grand-mère pour la première fois.

Admiration et incompréhension

Si la maternité reste pour elle la plus belle aventure de sa vie, ses choix divisent. Sur les réseaux, les commentaires oscillent entre fascination et jugements acerbes.
Sous sa vidéo TikTok, on peut lire :

« Tu as été enceinte toute ma vie, je suis né en 1998 ! »,
« Boss final de la surpopulation »,
ou encore : « Tu as déjà entendu parler de préservatif ? ».

Mais face aux moqueries, Nichole ne se démonte pas.

« Je savais que les femmes pouvaient être mesquines, mais je n’avais aucune idée de la quantité de critiques et d’insultes que j’allais recevoir de la part d’hommes adultes… C’est pathétique », a-t-elle répondu, assumant pleinement son choix de vie.

Un symbole malgré elle

Dans un contexte où la natalité mondiale, et particulièrement en Europe, ne cesse de baisser — la France affichait en 2024 un taux de fécondité de 1,62 enfant par femme, son plus bas niveau depuis un siècle —, Nichole Boggs incarne à sa manière le visage d’une maternité choisie et assumée.
Là où beaucoup évoquent la fatigue, la charge mentale et les contraintes économiques, elle parle d’amour, de foi et de gratitude.

Son histoire, au-delà des chiffres, interroge : jusqu’où peut-on aller dans le don de soi ? Et surtout, pourquoi le choix d’une femme sur son propre corps déclenche-t-il encore autant de débats ?

Une super-maman qui suit son cœur

Nichole Boggs ne prétend pas donner l’exemple. Elle vit simplement selon ses valeurs, portée par l’amour de ses enfants et la conviction que chaque naissance est une bénédiction.
Qu’on l’admire ou qu’on la critique, cette mère de 12 enfants aura au moins réussi une chose : rappeler que la maternité n’a pas une seule définition, mais des milliers d’histoires différentes — toutes aussi valables les unes que les autres.

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