Vingt-huit ans après, le prince Harry hanté par sa dernière conversation avec Lady Diana

Le temps n’efface pas certaines blessures. Vingt-huit ans après la disparition tragique de Lady Diana, son fils cadet, le prince Harry, confie que la douleur reste vive. Âgé de seulement 12 ans au moment des faits, le duc de Sussex n’a jamais pu se libérer du poids de ce dernier échange avec sa mère, qu’il juge trop court, trop banal, presque insignifiant face à l’importance qu’il a pris par la suite.

Une blessure qui ne se referme pas

Dans le documentaire Diana, Our Mother: Her Life and Legacy, diffusé en 2017 sur ITV, Harry revenait avec émotion sur cette conversation téléphonique. Diana, alors à Paris, avait appelé ses fils. « Je ne peux pas vraiment me rappeler ce que j’ai dit », avouait Harry, profondément marqué. Ce qu’il regrette, c’est de n’avoir pas mesuré l’importance de ce moment : « Si j’avais su que c’était la dernière fois que je lui parlais, j’aurais voulu lui dire tellement plus. Ce que je regretterai toute ma vie, c’est combien cet appel était court ».

Un regret qui l’accompagne encore aujourd’hui, preuve que la perte de Diana reste une plaie ouverte, malgré les années, malgré la construction de sa propre vie, loin de la monarchie britannique.

William, lui aussi marqué à jamais

Le prince William, âgé de 15 ans lors du drame, partage le même souvenir amer. Depuis Balmoral, il avait parlé à sa mère de ses journées heureuses en Écosse, sans imaginer une seule seconde que ce serait leur ultime échange. « Harry et moi étions pressés de dire au revoir. Si j’avais su ce qui allait se passer, je n’aurais pas été si désinvolte », a-t-il confié. Un aveu lourd de sens, qui révèle la culpabilité silencieuse que porte également le futur roi.

L’ombre éternelle de la princesse des cœurs

Diana reste aujourd’hui encore une figure emblématique, adorée du public et source d’inspiration pour ses fils. Mais derrière cette image, il y a une douleur familiale indélébile. Harry et William, malgré leurs chemins désormais très différents, partagent ce souvenir intime qui les lie à leur mère : un simple appel téléphonique devenu le fardeau d’une vie entière.

Un rappel poignant que, derrière la grandeur des titres et des palais, il y a surtout des enfants qui ont perdu trop tôt leur mère, et qui n’ont jamais cessé de la pleurer.


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