Jeudi 12 juin, le ciel au-dessus de la ville d’Ahmedabad, dans l’ouest de l’Inde, était pourtant dégagé. Le vol AI-287 d’Air India venait à peine de quitter le sol lorsque le pire s’est produit. En l’espace de quelques secondes, un simple décollage s’est transformé en l’une des tragédies aériennes les plus marquantes de ces dernières années. À bord, 242 personnes. Une seule en est sortie vivante.
Parmi les débris fumants du Boeing 787, les secours ont retrouvé un homme, hagard, blessé, mais conscient. Ramesh Vishwaskumar Bucharvada, 38 ans, est le seul survivant de cet accident. Il occupait le siège 11A, situé près d’une issue de secours. Un détail qui, selon certains spécialistes, aurait pu jouer un rôle décisif dans son improbable survie.
Un instant d’éternité au cœur du chaos
Peu après le drame, les premières images diffusées montraient une scène de désolation : un avion éventré, un quartier partiellement détruit, et des colonnes de fumée noire s’élevant dans le ciel. Le crash s’est produit à proximité d’un bâtiment de la faculté de médecine d’Ahmedabad, semant la panique dans toute la zone résidentielle.
Dans son premier témoignage, livré au Hindustan Times, Ramesh raconte les derniers instants du vol. Il parle d’un bruit assourdissant survenu à peine trente secondes après le décollage. Ensuite, tout s’est enchaîné. L’avion s’est brusquement écrasé. Lorsqu’il a repris connaissance, il était allongé au milieu des décombres, entouré de corps inertes. Il s’est alors levé, en état de choc, avant d’être conduit à l’hôpital par des passants.
Blessé aux pieds, aux yeux et au thorax, il a survécu là où 241 autres n’ont pas eu cette chance. Et ce détail du siège 11A a attiré l’attention des médias, tant pour sa proximité avec une sortie de secours que pour une étrange réputation.
La légende du siège 11A
Dans les cercles d’amateurs d’aviation, une rumeur court depuis des années : le siège 11A porterait malheur. Plusieurs incidents mineurs l’ont associé à des passagers ayant vécu de mauvaises expériences en vol. Rien de concret, bien sûr. Mais l’histoire de Ramesh vient bousculer cette superstition. Le siège prétendument maudit est devenu, en une nuit, celui d’un miracle.
Alors que les familles des victimes tentent de faire leur deuil et que l’enquête technique suit son cours, ce récit hors du commun vient rappeler une chose : même dans l’horreur la plus absolue, la vie trouve parfois un chemin. Ramesh Vishwaskumar Bucharvada en est la preuve vivante.