En France, le choix du prénom d’un nouveau-né est souvent perçu comme un moment chargé de significations et de symboles. Cependant, malgré la liberté accordée aux parents par la loi du 8 janvier 1993, certaines restrictions existent afin de préserver « l’intérêt de l’enfant ». Cette réglementation a parfois conduit à des refus surprenants de la part des autorités, confrontant la créativité des familles à des limites légales.
TITEUF : Qui aurait cru que le célèbre personnage de bande dessinée inspirerait des parents dans le choix du prénom de leur enfant ? Pourtant, le procureur a rapidement exprimé son désaccord.
BABORD ET TRIBORD : L’idée d’appeler des jumeaux Babord et Tribord peut sembler charmante pour un couple de marins bretons, mais l’officier de l’état civil en a décidé autrement.
GRIEZMANN-MBAPPÉ : La ferveur de la Coupe du Monde de 2018 a incité certains parents à vouloir honorer leurs idoles footballistiques en nommant leur enfant Griezmann-Mbappé. Cependant, les autorités ont mis un frein à cette initiative.
JOYEUX ET PATRISTE : La Cour d’appel de Montpellier est intervenue pour empêcher ces prénoms fantaisistes d’être portés par des jumeaux, estimant qu’ils pourraient créer des difficultés et une gêne pour leur vie future.
MINI-COOPER : L’affaire de Mini-Cooper en 2015 a attiré l’attention sur les prénoms farfelus. Malgré l’originalité, ce choix a été refusé par le procureur.
NUTELLA : L’envie de baptiser son enfant du nom d’une célèbre pâte à tartiner a été stoppée net par les autorités, considérant que ce prénom n’était pas dans l’intérêt de l’enfant.
PRINCE-WILLIAM : L’inspiration royale n’a pas été suffisante pour permettre à un couple de nommer leur enfant Prince-William. La justice a préféré trancher en faveur d’un autre prénom.
MJ : L’hommage à Michael Jackson a également rencontré des obstacles juridiques, conduisant le couple à opter pour un prénom plus conventionnel.
DEAMON : La connotation satanique de ce prénom a suscité des débats et des controverses, menant à son refus par les autorités.
MÉGANE : Associé à un nom de famille courant comme Renaud, ce prénom a été jugé inapproprié par les autorités en raison de sa similitude avec une marque automobile.
En conclusion, si la liberté de choix des prénoms existe en France, elle n’est pas sans limites. Les autorités veillent à ce que les prénoms choisis ne portent pas atteinte à l’intérêt de l’enfant, évitant ainsi des situations potentiellement préjudiciables à sa vie future.