Attribuer un prénom à son enfant est une décision importante, et les parents prennent souvent en compte l’originalité, la signification ou encore les potentielles moqueries que ce choix pourrait susciter. Pourtant, un aspect crucial est souvent négligé : la facilité de prononciation à l’étranger. Cela peut rapidement devenir un casse-tête lorsque l’enfant voyage ou s’installe dans un autre pays.
Le site WordFinderX s’est penché sur la question en analysant plus de 12 000 prénoms du monde entier pour établir un classement des prénoms les plus difficiles à prononcer à l’international. Leur étude s’est appuyée sur Forvo, un dictionnaire en ligne consacré à la prononciation des mots dans de nombreuses langues.
Guillaume : un prénom très français mais très complexe pour les étrangers
Parmi les prénoms épingleés dans ce classement, on retrouve des exemples tels que « Saoirse » (prénom irlandais se prononçant « soeur-chat ») ou encore « Xuxa », un prénom féminin cubain (« chucha »). Mais un prénom bien français, pourtant très courant, figure également dans ce classement : Guillaume.
Si ce prénom nous paraît à la fois simple et familier, il constitue un véritable casse-tête pour de nombreux étrangers. En particulier, les Japonais rencontrent des difficultés à cause du double L et de la combinaison « AU » qui donne le son « O ». Ces subtilités phonétiques sont éloignées de la structure linguistique de nombreuses autres langues.
Populaire entre 1981 et 1986, le prénom Guillaume a connu son apogée en 1984 avec 9 380 bébés prénommés ainsi, selon le site Magic Maman. Au total, la France compte aujourd’hui 209 795 Guillaume. Ce prénom, qui signifie « volonté » et « protection », est un classique intemporel… mais il peut être source d’incompréhensions à l’international.
Comment éviter les prénoms difficiles à prononcer ?
Pour limiter les soucis de prononciation à l’étranger, WordFinderX conseille d’opter pour des prénoms courts et universels. Parmi les exemples donnés, on retrouve des prénoms comme Tom, Emma, Ben, Anna, Lucas, Olivia, Max ou Noah. Ces prénoms ont l’avantage d’être facilement reconnaissables et adaptables dans de nombreuses langues, évitant ainsi les situations embarrassantes.
En définitive, bien que Guillaume reste un prénom chargé d’histoire et très apprécié en France, il est bon de réfléchir à la manière dont un prénom pourrait être perçu au-delà des frontières. Après tout, un prénom est un premier contact avec les autres, et sa compréhension peut grandement faciliter les échanges culturels.