49 € les pâtes, 36 € le tiramisu : quand les prix des restaurants choquent les vacanciers

L’été 2025 bat son plein sur la Côte d’Azur, mais ce ne sont pas les couchers de soleil ni la mer turquoise qui font parler sur les réseaux sociaux. Cette fois, c’est la carte d’un restaurant de Menton qui crée la polémique : 49 € pour des tagliatelles, 36 € pour un tiramisu.

De quoi donner la nausée… avant même d’avoir goûté.


Des prix qui font fuir les clients

Un internaute a récemment partagé une photo du menu, rapidement devenue virale. On y découvre des tarifs que beaucoup jugent « scandaleux » :

  • Pizza : 55 €
  • Plateau de fruits : 49 €
  • Tarte au citron : 17 €

Résultat : la moindre addition peut facilement grimper à plus de 90 € pour un simple repas plat + dessert. Et les réactions n’ont pas tardé à fuser :

  • « À ce prix-là, j’espère que le tiramisu est préparé par un chef étoilé… avec des pépites d’or dedans »
  • « 55 € la pizza ? Je veux bien, mais seulement si c’est Messi qui me la sert »

Si l’humour sert de soupape, le constat reste le même : les Français n’en peuvent plus des additions exorbitantes.


Le contexte : charges élevées et baisse du pouvoir d’achat

Évidemment, certains rappellent que la situation est complexe. Les loyers des établissements de bord de mer, l’inflation et la fiscalité pèsent lourd sur les restaurateurs. Mais pour beaucoup de clients, cela n’excuse pas tout.

D’autant que le secteur n’est pas au mieux. Selon l’UMIH (Union des métiers de l’hôtellerie), le chiffre d’affaires de la restauration a chuté de 15 à 20 % cet été, même dans les zones touristiques. La Banque de France souligne aussi que de nombreux restaurants sont aujourd’hui en plus grande difficulté qu’avant la pandémie.

Dans les faits, les clients dépensent moins : menus partagés, desserts supprimés, et surtout une sélection drastique des adresses fréquentées.


Vers des menus « anti-crise » ?

Pour faire revenir les clients, plusieurs établissements envisagent d’adapter leur offre. Fini les menus à rallonge, place à des formules plus abordables : « plat du jour », « menu express », ou encore formules low-cost.

Mais soyons réalistes : le restaurant de Menton qui a déclenché cette polémique ne risque pas de revoir sa carte. Cet établissement haut de gamme vise une clientèle fortunée, pour qui 36 € le dessert reste un détail.


Un fossé qui se creuse

En réalité, ce débat met en lumière un problème plus large : le fossé entre une offre de luxe réservée à une élite et le quotidien de familles qui comptent chaque euro.

Alors, faut-il boycotter ces restaurants jugés « hors de prix » ou les laisser à ceux qui peuvent se les offrir ? Une chose est sûre : face à des assiettes de pâtes à 49 €, les vacanciers font de plus en plus le choix… d’aller voir ailleurs.


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