Retraite 2025 : quels droits si l’on n’a jamais travaillé ?

Beaucoup se posent la question : que se passe-t-il à l’âge de la retraite lorsqu’on n’a jamais travaillé ? En 2025, la législation française prévoit plusieurs dispositifs pour garantir un revenu minimum aux personnes qui n’ont pas exercé d’activité professionnelle ou n’ont pas cotisé au système de retraite.

L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa)

Le principal dispositif est l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Versée dès 65 ans (ou 62 ans en cas d’inaptitude), elle assure un revenu minimal aux retraités aux faibles ressources.

En 2025, les montants maximums sont :

  • 1 034,28 € par mois pour une personne seule,
  • davantage pour un couple, avec un plafond de ressources adapté.

Pour en bénéficier, il faut :

  • résider en France au moins 9 mois par an,
  • respecter le plafond de ressources fixé,
  • et, pour les étrangers, disposer d’un titre de séjour depuis au moins 10 ans (sauf exceptions).

La demande doit être effectuée auprès de la caisse de retraite ou du centre communal d’action sociale.

Les trimestres assimilés : des droits sans emploi

Même sans carrière professionnelle, certaines situations permettent de valider des trimestres de retraite :

  • Les aidants familiaux, qui interrompent leur activité pour s’occuper d’un proche.
  • Les parents au foyer, qui bénéficient de droits liés à la maternité, l’adoption et l’éducation des enfants.
  • Les périodes de maladie ou de chômage indemnisé, qui comptent également dans la durée d’assurance.

Ces trimestres n’ouvrent pas de droits à une pension élevée, mais ils permettent parfois d’accéder à une retraite contributive, même modeste.

Un filet de sécurité pour les seniors sans carrière

Ainsi, ne jamais avoir travaillé ne signifie pas être totalement dépourvu de ressources à la retraite. Entre l’Aspa et les trimestres assimilés, les pouvoirs publics garantissent un minimum vital aux seniors qui n’ont pas pu ou pas choisi de travailler.

Ces dispositifs visent à reconnaître des parcours de vie longtemps oubliés par le système de retraite : les aidants, les parents au foyer ou encore les personnes fragilisées par la maladie.


En résumé : en 2025, un homme (ou une femme) qui n’a jamais travaillé peut percevoir jusqu’à un peu plus de 1 000 € par mois grâce à l’Aspa, sous conditions de résidence et de ressources.


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