Cette « taxe couches-culottes » a été voté le 11 juillet.
C’est une déception pour les nourrices de la ville de Villefranche-de-Lauragais, en Haute-Garonne. Elles se battaient depuis juin 2016 contre une nouvelle taxe que leur communauté de commune voulait leur imposer et celle-ci a été votée mardi 11. Cet impôt, relatif à leur activité professionnelle, a été surnommé « taxe couches-culottes ».
Ces assistantes maternelles sont soumises depuis le début du mois à payer une nouvelle redevance concernant les ordures ménagères. A cause des nombreuses couches et autres petits pots qu’elles doivent jeter chaque jour, ces nounous doivent dorénavant débourser 92 euros de plus par an.
Les nourrices, qui n’excluent pas de faire appel de ce vote auprès du tribunal administratif, qualifient cette décision d' »injuste », d’autant plus que seules les professionnelles de Villefranche-de-Lauragais sont concernées. Les autres villes de la communauté de commune ne sont pas impliquées.
« C’est juste aberrant. On a bien démontré que c’était injuste. Ce n’est qu’un transfert de déchets et on rajoute que Cap Lauragais s’est réunifié avec Caraman et avec Nailloux (deux villes limitrophes) et cette taxe ne serait imposée qu’aux gens de Cap Lauragais donc il ya une discrimination qui se fait en plus », a expliqué Eliette Pujol-Théron, membre du collectif d’assistantes maternelles, à France Bleu Toulouse.
Plus d’une centaine de nourrices s’étaient rassemblées en juin 2016 contre cette taxe. Elles avaient lancé une pétition qui avait recueilli 15.000 signatures.
Auteur : La rédaction de FranceSoir.fr