Bonne nouvelle pour les hommes concernés par la chute de cheveux : un nouveau traitement contre la calvitie, baptisé Fincrezo, vient de faire son apparition dans les pharmacies françaises. Il marque une avancée notable en matière de soin capillaire, en proposant une alternative plus ciblée aux traitements traditionnels par voie orale.
Un traitement topique à base de finastéride
Le Fincrezo se distingue par sa forme galénique : il s’agit du premier traitement topique à base de finastéride autorisé en France. Jusqu’à présent, cette molécule bien connue était uniquement disponible sous forme de comprimés. Utilisée pour traiter l’alopécie androgénétique (la calvitie héréditaire), elle agit en bloquant l’hormone responsable de la miniaturisation des follicules pileux.
La nouveauté ici réside dans le mode d’application cutané, qui permet de limiter la diffusion de la molécule dans l’ensemble de l’organisme. Le laboratoire Bailleul, à l’origine du produit, annonce une exposition systémique réduite d’un facteur 100 par rapport à la prise orale. Cela pourrait représenter une solution intéressante pour ceux qui hésitent à utiliser le finastéride à cause de ses effets secondaires potentiels.
Une utilisation simple et localisée
Présenté sous forme de spray avec un flacon pompe, Fincrezo est conçu pour une application directe sur le cuir chevelu. Un cône doseur est fourni afin de faciliter une application ciblée sur les zones dégarnies. La posologie recommandée varie de 1 à 4 pulvérisations par jour, à effectuer en une seule fois.
Ce qu’il faut savoir avant de l’utiliser
Même si Fincrezo réduit les risques d’effets secondaires grâce à son application locale, il n’est pas sans précautions. Le produit n’est pas remboursé par l’Assurance maladie et son usage nécessite quelques attentions importantes. Il est notamment formellement déconseillé de le laisser en contact avec la peau d’une femme enceinte ou d’un enfant, la molécule pouvant être absorbée.
Une nouvelle option à considérer
Fincrezo offre un espoir supplémentaire à ceux qui cherchent à ralentir la chute de cheveux sans passer par les traitements oraux. En proposant une solution plus ciblée et potentiellement mieux tolérée, il pourrait séduire un large public, notamment les hommes jeunes (de 18 à 41 ans) concernés par une calvitie débutante.
Avant d’entamer ce traitement, il reste cependant essentiel de demander conseil à un professionnel de santé, notamment un dermatologue, pour évaluer si cette solution convient à votre profil.