Certaines variations de poids peuvent coïncider avec des périodes de stress. Y a-t-il un lien ? Que peut-on faire ?
Chacun de nous possède une masse grasse génétiquement « programmée ». En effet, le nombre et la situation des cellules grasses (adipocytes) d’un individu sont assez constants : c’est ainsi que l’on peut être d’une morphologie plutôt « maigre », ou plutôt « enveloppée ».
– Mais l’alimentation a une influence majeure sur le volume des adipocytes. Si l’on mange au-dessus de ses besoins, ils vont grossir (on prend du poids). En revanche, si l’on mange en dessous de ses besoins, ils vont rapetisser (on maigrit), jusqu’à une taille d’équilibre où l’adipocyte se stabilise et en dessous de laquelle il est très difficile de descendre.
Nous ne sommes pas tous égaux
– Cette masse grasse minimum est très variable, d’abord selon le sexe (la femme ayant une masse grasse plus importante que l’homme), mais surtout d’un individu à l’autre. Des régimes trop stricts qui viseraient à limiter la masse grasse minimum sont susceptibles d’exposer à des carences en oligo-éléments et vitamines essentielles.
– Le stress et les soucis peuvent jouer un rôle déterminant dans la prise de poids. Pour limiter les fluctuations saisonnières, l’équilibre de vie est déterminant : privilégiez l’équilibre alimentaire même (et surtout) en période de stress ainsi que la pratique d’une activité physique toute l’année, et suffisamment de sommeil pour mieux gérer les éventuels soucis. Ils sont les meilleurs atouts d’une silhouette harmonieuse.