Sur les réseaux sociaux, certaines vidéos font sourire, d’autres suscitent l’indignation. Celle publiée récemment par une jeune femme britannique, Ebony Wood, appartient clairement à la deuxième catégorie. Se présentant comme la « reine des allocations », elle n’a pas hésité à se vanter de toucher des aides sociales tout en critiquant ouvertement ceux qui travaillent.
Une provocation assumée
Âgée de 26 ans, Ebony Wood a partagé une vidéo tournée devant le bureau pour l’emploi. Avec un ton provocateur, elle y affirmait que les personnes qui travaillent « sont stupides ». Elle ajoutait même : « Point de vue : vous travaillez 40 heures par semaine alors que je suis mieux payée pour rester à la maison. »
Pour appuyer son message, elle a multiplié les gestes de défi, allant jusqu’à adresser ses majeurs aux internautes.
La polémique enfle
Avec plus de 48 000 vues, la vidéo a rapidement circulé sur TikTok. Mais au lieu de provoquer l’admiration, elle a suscité une vague de critiques. Beaucoup d’utilisateurs l’ont accusée d’abuser du système, certains lui reprochant son manque de reconnaissance envers ceux dont les impôts financent ses allocations.
« Vous devriez avoir honte de vous-même », a lâché une internaute, résumant le sentiment général.
Des conséquences inattendues
L’affaire a rapidement dépassé le cadre des simples réactions en ligne. Selon ses propres déclarations, ses abonnés auraient massivement signalé son comportement au Department for Work and Pensions (DWP), l’équivalent du ministère des Affaires sociales au Royaume-Uni.
Quelques jours plus tard, Ebony Wood a publié une nouvelle vidéo… cette fois en pleurs. Elle y expliquait que ses allocations avaient finalement été suspendues, mettant brutalement fin à son mode de vie revendiqué.
Quand le buzz se retourne contre soi
L’histoire d’Ebony Wood illustre parfaitement les dérives d’une certaine culture du buzz sur les réseaux sociaux. Chercher à provoquer pour obtenir des vues peut rapporter une visibilité immédiate, mais les conséquences réelles peuvent être lourdes.
En affichant son mépris pour le travail et en revendiquant son statut de « reine des allocations », la jeune femme a finalement perdu les avantages qu’elle défendait avec tant d’arrogance.