Ce n’est pas seulement une question d’intolérance au froid: derrière le syndrome de Raynaud se cache une maladie qui peut devenir très grave pour la santé. Les experts la classent parmi les troubles fréquents (observables dans 5 à 10% de la population), qui touche principalement les femmes.
À la base de la sensation de froid aux extrémités du corps (mains, pieds et bout du nez) et du changement de couleur de la peau, il peut exister une affection bénigne ou une véritable maladie auto-immune.
Beaucoup de gens accusent l’arrivée de changements brusques ou soudains de température le changement soudain de couleur des doigts ou des orteils: le froid n’est cependant que la conséquence d’un processus biologique impliquant des vaisseaux sanguins périphériques. Les artérioles qui alimentent les extrémités du corps se contractent excessivement, provoquant au départ une pâleur des membres affectés; le flux sanguin bloqué stagne alors dans les vaisseaux, provoquant une cyanose (couleur bleutée de la peau), puis reprend son débit normal, provoquant une rougeur localisée accompagnée de sensations douloureuses.
Le syndrome de Raynaud, qui tire son nom du médecin qui l’a étudié pour la première fois à la fin du XIXe siècle, peut se présenter chez des individus aux entités différentes: il y en a qui ne le ressentent que comme une gêne et qu’il est limité aux jours de grand froid, ceux qui sont touchés d’une manière beaucoup plus invasive, avec une douleur intense et l’apparition d’ulcères.
Le plus souvent, les deux cas se distinguent par une gravité différente du syndrome: dans le premier cas, on peut certainement parler d’une affection bénigne qui ne constitue pas un traitement thérapeutique spécifique, mais uniquement la limitation de l’exposition aux causes qui déclenchent café, fumée de cigarette, froid) et une surveillance continue dans le temps, tandis que dans la seconde est encadrée une situation plus grave, coïncidant souvent avec une sclérose systémique (également appelée secondaire).
Outre la gravité des événements, d’autres facteurs les distinguent:
L’âge d’apparition (jeune âge pour le syndrome bénin, après 20 ans pour le syndrome secondaire);
Caractère saisonnier (fréquent seulement dans les mois froids pour le syndrome de Raynaud léger, à chaque période de l’année dans le deuxième cas);
Complications (dans le cas d’une sclérose systémique, les manifestations impliquent des lacérations de la peau et des ulcères).
Une sclérose systémique nécessite clairement un traitement spécifique faisant intervenir anticorps et vasodilatateurs pour moduler la réponse des vaisseaux sanguins aux stimuli externes.
Si le phénomène de Raynaud se limite aux effets décrits pour la condition bénigne, il est possible d’intervenir de 4 manières pour en limiter l’apparition.
Exposition au froid: les personnes qui vivent avec cette maladie doivent prendre l’habitude de porter des gants; lourd pour les mois les plus froids, moins lourd pour les moyennes saisons. Il n’est pas nécessaire que des températures excessivement basses soient à l’origine d’un vasospasme. C’est pourquoi même de légers changements de température peuvent déclencher la pâleur et la cyanose des extrémités.
Stress et anxiété: les experts ont observé que le stress et l’anxiété peuvent également être des déclencheurs. Contrôler les états émotionnels avec des méthodes naturelles (tisanes, méditation et yoga) permet de limiter les manifestations du phénomène de Raynaud.
Fumée de cigarette: même le fait de fumer est l’une des causes déclenchantes et peut aggraver la situation. Si vous souffrez du syndrome de Raynaud, il est conseillé d’arrêter de fumer immédiatement.
Médicaments: Parmi les premiers, il existe des médicaments pour la pression, pour le traitement de la migraine et de la pilule contraceptive. Les suppléments à base de Ginko biloba, en revanche, peuvent aider à limiter les manifestations.
Si vous vous reconnaissez dans la description du phénomène, nous vous conseillons de passer un examen médical spécialisé. Nous vous rappelons également que les informations contenues dans cet article sont de nature générale et sont publiées uniquement à des fins populaires. Ils ne peuvent en aucun cas remplacer l’avis d’un médecin.