L’infidélité est un sujet qui traverse les cultures, les époques et les frontières. Si certains pays ont la réputation d’être plus volages que d’autres, une étude récente vient bouleverser les idées reçues. Oubliez les clichés sur les Français, les Italiens ou les Espagnols : le titre de champion du monde de l’infidélité revient à un pays d’Asie, où la tromperie semble faire partie intégrante des mœurs.
Une étude mondiale révélatrice
Menée en 2022 par Insider Monkey, cette étude s’appuie sur les réponses de plus de 23 000 personnes dans une trentaine de pays à travers le monde. L’objectif était simple : savoir combien d’individus avaient déjà trompé leur partenaire. Le résultat est sans appel. La Thaïlande décroche la première place avec un taux de 51 % d’infidélité déclarée. Autrement dit, une personne sur deux y admet avoir été infidèle au moins une fois.
La France dans le top 5
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les Français n’arrivent qu’en cinquième position, avec 43 % des sondés affirmant avoir eu une relation extraconjugale. Ce chiffre, bien que conséquent, est devancé par l’Allemagne et l’Italie (45 % chacun), ainsi que par le Danemark (46 %). Ces statistiques révèlent une tendance globale à la remise en question des modèles conjugaux traditionnels, dans un monde où le mariage perd de sa centralité.
Une culture de l’infidélité assumée en Thaïlande
Le cas thaïlandais est particulièrement intéressant, car l’infidélité y semble non seulement courante, mais également socialement tolérée dans certains contextes. Le terme local « mia noi », littéralement « petite femme », désigne une maîtresse officiellement entretenue par un homme marié. Dans certaines couches de la société, cette pratique est connue et acceptée, tant que l’épouse légitime ne perd pas la face.
Cette tolérance culturelle se reflète également dans le mode de vie thaïlandais. L’industrie du sexe y est bien implantée, tout comme les établissements nocturnes proposant des services bien au-delà du simple divertissement musical. Si ces lieux attirent des touristes venus du monde entier, ils sont aussi très fréquentés par les locaux, hommes comme femmes.
La technologie, catalyseur de l’infidélité
Au-delà des aspects culturels, l’infidélité a aussi été facilitée par les outils numériques. Les applications de rencontres et les sites spécialisés dans les relations extraconjugales rendent les liaisons plus accessibles et discrètes. Cependant, cette même technologie permet aussi de surveiller, d’espionner, et parfois, de découvrir des vérités douloureuses.
Une question universelle
Si les chiffres varient selon les pays, l’infidélité demeure un phénomène universel. Elle interroge sur la fidélité, la sincérité des engagements, mais aussi sur l’évolution des relations amoureuses à l’heure de l’individualisme, du désir de liberté et de la recherche de satisfaction personnelle.