Lorsqu’il s’agit de garder les enfants pendant les vacances, beaucoup de parents se tournent naturellement vers les grands-parents. Mais que se passe-t-il lorsque ces derniers réclament une rémunération pour ce service ? C’est le cas d’une grand-mère anglaise qui a déclenché un véritable débat en exigeant d’être payée pour garder son petit-fils.
Une grand-mère qui refuse de « travailler à perte »
L’histoire, rapportée par le Daily Mail et relayée par Marie France, a fait couler beaucoup d’encre. Cette grand-mère explique que sa fille lui a demandé de s’occuper de son enfant deux à trois jours par semaine. Mais pour elle, impossible d’assumer cette tâche gratuitement : elle demande 15 dollars de l’heure (environ 14 €) ou rien.
Pourquoi une telle exigence ? Tout simplement parce qu’elle travaille déjà et ne veut pas sacrifier son temps professionnel sans compensation. « Tout travail mérite salaire », affirme-t-elle. Elle précise : « Je ne suis pas une garderie. J’ai ma propre vie, je travaille pour moi-même et si je dois renoncer à mon travail pour garder mon petit-fils, je dois être rémunérée. »
Une position qui divise les familles… et les internautes
Face à cette déclaration, les réactions ont été immédiates. Certains trouvent cette attitude incompréhensible, estimant qu’aider ses enfants fait partie du rôle des grands-parents. « À ce prix-là, elle devrait avoir une formation en puériculture et en premiers secours », ironise un internaute.
D’autres, au contraire, soutiennent la grand-mère. « Pourquoi devrait-elle encore se sacrifier ? Elle a déjà élevé ses propres enfants », souligne une femme. Une autre ajoute : « Pourquoi serait-elle obligée de travailler gratuitement ? »
Un débat qui soulève des questions de société
Derrière cette histoire se cache une problématique bien réelle : quelle est la valeur du travail familial ? Les grands-parents doivent-ils être rémunérés lorsqu’ils gardent leurs petits-enfants ? Pour certains, cela devrait être un acte d’amour et de solidarité familiale. Pour d’autres, il s’agit bel et bien d’un service qui mérite d’être payé, surtout lorsque cela impacte la vie professionnelle du grand-parent.
En France comme ailleurs, cette question continue de diviser. Entre devoir familial, contraintes économiques et respect du temps de chacun, le sujet ne manque pas de faire débat.