Une neige rare, mais pas disparue

Dans l’ouest de la France, et plus particulièrement en Loire-Atlantique, la neige se fait discrète. L’influence océanique adoucit les hivers et limite les épisodes de gel. Pourtant, contrairement à ce que beaucoup pensent, les statistiques ne montrent pas de disparition totale des chutes de neige. En moyenne, Nantes enregistre environ six jours de neige par an, selon les données météorologiques. Ce chiffre, modeste, explique pourquoi chaque flocon devient un événement à part entière.

« À Nantes, chaque chute de neige est un moment exceptionnel. Même si elles sont rares, elles marquent les esprits », témoigne un habitant. Et il suffit de quelques heures pour que la ville se fige dans un silence inhabituel, où le quotidien cède la place à l’émerveillement.

Des épisodes marquants dans l’histoire locale

Certains hivers ont laissé des traces durables : le 18 janvier 2013, le 11 février 2021 ou encore l’historique chute de 1955, lorsque seize centimètres de neige avaient recouvert la ville. Ces épisodes rappellent que, malgré un climat plus doux, la neige peut toujours faire son grand retour, parfois sans prévenir.

Le réchauffement climatique, quant à lui, entraîne une baisse du nombre de jours de gel, passée de 5 à 6 jours de moins par an entre les périodes 1959-1988 et 1989-2018. Cela rend les chutes de neige plus rares, mais pas impossibles. Les précipitations restent variables d’une année à l’autre, et certaines conditions météorologiques continuent de favoriser ces épisodes inattendus.

Une perception amplifiée par le souvenir

Comparée à des villes comme Paris, Strasbourg ou Clermont-Ferrand, Nantes reste l’une des moins enneigées de France. Pourtant, chaque chute est vécue comme un événement majeur. La médiatisation accrue des phénomènes climatiques et la nostalgie collective contribuent à renforcer cette impression de rareté. « Le climat change, mais la neige continue de surprendre », résume un climatologue régional. À Nantes, chaque flocon devient ainsi une petite fête hivernale.

Quand la « neige industrielle » s’en mêle

Plus récemment, en 2022, certains habitants ont été surpris par une fine couche blanche sur les trottoirs et les toits. Mais il ne s’agissait pas d’une neige naturelle : c’était de la « neige industrielle », aussi appelée « neige de pollution ». Ce phénomène particulier survient lorsque l’air, chargé en particules fines, rencontre de l’humidité par temps froid et sans vent. L’humidité se condense alors autour des particules, formant de minuscules flocons.

« Cela se produit quand on a un niveau de particules élevé, associé à du froid et de l’humidité », expliquait Marion Guiter d’Air Pays-de-la-Loire. Ces flocons artificiels témoignent d’une qualité de l’air dégradée, souvent liée au chauffage au bois, au trafic routier ou à certaines activités industrielles. La « neige de pollution » reste localisée et imprévisible, parfois limitée à quelques rues seulement, comme le confirme Météo France.

Un phénomène rare qui fascine toujours

Même si la neige n’est plus fréquente à Nantes, elle conserve un pouvoir évocateur unique. Chaque chute devient un souvenir partagé, une parenthèse enchantée dans le rythme urbain. Les habitants s’en souviennent comme d’un instant suspendu, entre surprise et émerveillement. Et si ces épisodes restent rares, ils n’en sont que plus précieux.

L’article 16 cm de neige en une journée à Nantes : un épisode météorologique inoubliable est apparu en premier sur Family santé.

Le droit de retrait ne s’applique pas en cas de neige ou de verglas

Contrairement à ce que beaucoup pensent, le Code du travail ne prévoit pas de droit de retrait spécifique pour un salarié qui estime ne pas pouvoir se rendre à son travail à cause des conditions météorologiques.
Le droit de retrait s’applique uniquement lorsqu’un salarié fait face à un danger grave et imminent sur son lieu de travail, pas sur le trajet pour s’y rendre.

Ainsi, le verglas ou la neige sur la route ne permettent pas légalement d’invoquer ce droit. Toutefois, cela ne signifie pas que l’employeur puisse sanctionner librement un salarié retardé ou bloqué par les intempéries.

L’absence ou le retard doivent être justifiés

Si la route est impraticable, le salarié doit prévenir son employeur au plus vite et expliquer la situation.
L’absence devra être justifiée par des éléments concrets : capture d’écran des conditions de circulation, messages d’alerte des autorités, ou informations publiées par les services de transport. Ces preuves permettront de montrer la bonne foi du salarié et de prouver que la situation était réellement dangereuse.

L’employeur ne peut pas sanctionner sans motif valable. En revanche, l’absence pourra être non rémunérée, sauf accord particulier, comme un jour de congé, de RTT, ou une récupération ultérieure.

Des solutions souvent à l’amiable

Dans la plupart des cas, les entreprises choisissent la souplesse et le dialogue. Si les absences sont nombreuses, l’employeur peut par exemple accorder un jour exceptionnel ou proposer le télétravail.
Et si le salarié parvient à se rendre sur place avec un peu de retard, la tolérance est généralement de mise, à condition que la situation reste exceptionnelle.

En résumé

Le droit de retrait ne s’applique pas pour cause de neige ou verglas.
Le salarié doit prévenir et justifier son absence ou son retard.
L’employeur ne peut pas sanctionner sans preuve de mauvaise foi, mais il peut retenir la journée de salaire.
Dans la pratique, un arrangement amiable est souvent trouvé.

En cas de doute, mieux vaut donc communiquer rapidement avec son employeur et garder des traces des conditions météo. Car face à la neige, prudence rime toujours avec bon sens.

L’article Neige et verglas : un salarié peut-il exercer son droit de retrait en cas de danger sur la route ? est apparu en premier sur Family santé.

Un début de semaine sous le signe de la douceur

En ce début novembre, la population française profite encore d’un temps relativement agréable grâce à l’influence de l’anticyclone des Açores. Ce phénomène maintient des températures douces et un ciel globalement dégagé, notamment sur la majeure partie du territoire.

Cependant, la Bretagne reste une exception avec des pluies persistantes. Les températures, bien que légèrement supérieures aux normales saisonnières, varieront entre 3 et 5 degrés au-dessus des moyennes.

Mercredi : hausse de température ponctuelle

Pour ce mercredi 5 novembre, le mercure affichera un léger pic avant le retour des pluies. À Paris et à Biarritz, les températures atteindront respectivement 17°C et 24°C dans l’après-midi. Dans le nord, il fera entre 18°C et 20°C, tandis que le Pays basque pourrait atteindre 25°C.

Ces conditions restent toutefois temporaires, car la perturbation prévue jeudi apportera un changement notable.

Jeudi 6 novembre : le retour de la pluie

La France sera largement impactée par un front pluvieux jeudi. Le Sud-Ouest connaîtra une dégradation pluvio-orageuse notable, notamment en Occitanie et dans le Languedoc-Roussillon, où des cumuls importants sont attendus. Dans le département de l’Hérault, autour de Béziers, les précipitations pourraient atteindre 80 litres par mètre carré.

Les régions du nord-ouest, elles, seront moins touchées, mais devront tout de même composer avec un ciel nuageux et des averses ponctuelles. Les vents marins transporteront par ailleurs de l’humidité sur le Languedoc et les Cévennes.

Températures attendues

Les températures resteront relativement douces malgré la pluie :

• Marseille, Toulouse, Bordeaux : 20°C
• Bastia, Perpignan : 22°C
• Biarritz : 24°C
• Paris, Le Mans, Nantes : 17°C
• Brest : 16°C
• Lille : 15°C
• Pyrénées : jusqu’à 25°C

Pour le reste de la semaine, un léger refroidissement est attendu à l’approche du weekend, et ce jusqu’au 11 novembre.

Conclusion

Après une courte période ensoleillée, la France va donc connaître un épisode humide et orageux, notamment dans le Sud-Ouest. Il sera donc conseillé de prévoir des vêtements adaptés et de rester vigilant dans les zones les plus exposées aux fortes pluies. Cette fluctuation rappelle que l’hiver approche doucement, avec ses caprices climatiques habituels.

L’article Météo : la parenthèse ensoleillée touche à sa fin, un front pluvieux arrive dès jeudi 6 novembre est apparu en premier sur Family santé.

Un changement de temps soudain

Selon les prévisions de La Chaîne Météo, les premières chutes de neige devraient débuter jeudi, dès 1800 mètres d’altitude, avec quelques centimètres attendus dans l’après-midi. Mais le phénomène va rapidement s’intensifier au fil de la soirée.

En moyenne montagne, les cumuls devraient atteindre 4 à 7 cm, tandis qu’en haute altitude, les vents favoriseront des accumulations bien plus importantes — jusqu’à 50 cm sur les sommets. Une aubaine pour les amateurs de paysages enneigés et les familles en quête de sorties hivernales.

Un vrai bol d’air pour les stations des Pyrénées

Pour les stations de ski pyrénéennes, ces chutes précoces sont une excellente nouvelle. Après une période de douceur inhabituelle qui avait fragilisé le manteau neigeux, ce retour du froid et de la neige relance les espoirs d’une ouverture anticipée des domaines.

Les professionnels du tourisme espèrent que cette météo plus hivernale permettra de dynamiser la saison dès la mi-novembre. Et pour les familles, c’est l’occasion rêvée de ressortir luges et gants pour profiter des premiers flocons.

Un épisode à savourer avant le redoux

Mais attention à ne pas trop s’emballer : un léger redoux est déjà annoncé avant les vacances d’hiver. Les températures devraient remonter temporairement, entraînant la fonte partielle du manteau neigeux, surtout dans les stations dépourvues de canons à neige.

Les passionnés de sports d’hiver et les amoureux de la montagne sont donc invités à profiter rapidement de cette parenthèse blanche avant que le thermomètre ne reparte à la hausse.

En résumé

Les Pyrénées et plusieurs départements du Sud-Ouest s’apprêtent à vivre un début de novembre placé sous le signe de la neige. Entre paysages féeriques, stations revigorées et plaisirs familiaux, cette arrivée précoce du froid annonce peut-être une saison hivernale prometteuse.

Alors, si vous aimez les flocons, sortez vite bonnet, écharpe et gants : l’hiver n’a pas dit son dernier mot !

L’article Jusqu’à 50 cm de neige cette semaine : certaines régions françaises déjà sous un manteau blanc est apparu en premier sur Family santé.

Pourquoi la neige arrive-t-elle cette semaine ?

Pour qu’il neige, il ne suffit pas qu’il fasse froid : il faut aussi de l’humidité.
Selon Météo-France, les précipitations se transforment en neige lorsque l’air est suffisamment froid pour que les gouttes d’eau deviennent des cristaux de glace. Ces flocons atteignent ensuite le sol si la température reste inférieure à zéro degré sur une certaine épaisseur d’air.

Cette semaine, un flux d’air froid venu du nord va croiser un front humide venu de l’Atlantique. Résultat : les conditions idéales sont réunies pour faire tomber les premiers flocons de la saison, notamment en montagne.

Ce phénomène marque la transition entre l’automne et les premiers signes de l’hiver, un scénario classique pour un début de mois de novembre.

Les régions concernées par les premières chutes de neige

Les Alpes, premières servies

Les Alpes seront les premières concernées.
Dès jeudi, la limite pluie-neige devrait se situer entre 1 500 et 1 800 mètres, avant de descendre localement sous 1 400 mètres vendredi sur les versants nord.

Les secteurs de Haute-Savoie et de Savoie, notamment la Tarentaise et le massif du Mont-Blanc, pourraient recevoir entre 20 et 30 centimètres de neige fraîche au-dessus de 2 000 mètres.
Les stations comme Tignes, Val Thorens ou Les Arcs verront probablement leur premier manteau blanc de la saison.

Les Pyrénées blanches dès la fin de semaine

Les Pyrénées devraient également retrouver des paysages hivernaux à partir de jeudi soir.
Les flocons tomberont sur le versant nord entre 1 600 et 1 900 mètres d’altitude, avec des cumuls de 10 à 15 centimètres localement au-dessus de 2 000 mètres, notamment dans les Pyrénées-Atlantiques et les Pyrénées-Orientales.

La station d’Ax 3 Domaines pourrait même connaître un léger enneigement dès la nuit de jeudi à vendredi.

Massif Central et Jura : les premiers flocons de la saison

Du côté du Massif Central, les sommets du Puy-de-Dôme et du Cantal devraient voir tomber quelques flocons au-dessus de 1 400 à 1 600 mètres.

Le Jura connaîtra un épisode plus discret mais bien réel, avec des chutes de neige possibles dès 1 200 mètres, principalement sur la partie orientale exposée au nord.

En plaine, il faudra encore patienter

Pour le reste du pays, aucune neige en vue pour le moment.
Les températures resteront douces pour la saison, oscillant entre 10 et 15 degrés en journée.
Météo-France prévoit toutefois un refroidissement progressif au fil du mois de novembre : les premières neiges en plaine pourraient n’arriver qu’à la fin du mois ou au début du mois de décembre.

Quels impacts et quelles précautions prendre ?

Ce premier épisode neigeux, même modéré, marque le retour de la vigilance hivernale, notamment pour les automobilistes en montagne.

Les trajets vers les Alpes ou les Pyrénées nécessitent désormais des équipements adaptés : pneus hiver ou chaînes, obligatoires dans les communes classées en zone montagne.
Quelques centimètres suffisent à rendre les routes glissantes et les virages dangereux.

Pour les stations de ski, c’est une excellente nouvelle.
Les premières chutes de neige à partir de 1 500 mètres vont préparer le terrain pour la saison hivernale.
Les sommets blanchis à Val Thorens, Tignes ou Ax 3 Domaines devraient annoncer l’ouverture prochaine des pistes.

En plaine, les Français devront encore patienter, mais le thermomètre va baisser : les matinées seront plus fraîches, avec des minimales autour de 5 degrés dans le nord et l’est, et des nuits plus longues et plus froides.

En résumé

• Retour de la neige dès cette semaine, surtout sur les Alpes, les Pyrénées, le Massif Central et le Jura.
• Températures en baisse, mais encore trop douces en plaine.
• Vigilance sur les routes de montagne, pneus hiver recommandés.
• Bon présage pour les stations de ski, qui voient enfin l’hiver s’installer.

L’hiver commence à montrer le bout de son nez.
Et s’il ne neige pas encore partout, ce premier épisode hivernal rappelle que les beaux jours sont désormais derrière nous.

L’article C’est confirmé : la neige fait son grand retour en France cette semaine — voici les régions concernées est apparu en premier sur Family santé.

Une étude qui change la donne

Publiée en 2023 dans la revue Environment International, la Sister Study a suivi plus de 50 000 femmes américaines pendant plusieurs années. Les résultats sont sans appel : celles qui utilisent régulièrement un poêle ou une cheminée à bois présentent un risque accru de 43 % de développer un cancer du poumon par rapport à celles qui n’en utilisent jamais.

Et ce danger augmente encore pour les utilisatrices fréquentes : 68 % de risque supplémentaire lorsque le chauffage au bois est utilisé plus de 30 jours par an. Même une utilisation occasionnelle s’avère préoccupante, car les polluants émis par la combustion persistent longtemps dans l’air intérieur, bien après que le feu soit éteint.

Le bois, un combustible pas si “naturel”

Contrairement à l’idée reçue d’une énergie “propre” et “écologique”, la combustion du bois libère une grande quantité de polluants nocifs, notamment :

• des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP),
• du benzène,
• du 1,3-butadiène,
  autant de substances reconnues ou suspectées cancérogènes.

En France, environ 7 millions de foyers utilisent le bois pour se chauffer. Si, pour beaucoup, il ne s’agit que d’un chauffage d’appoint, cela suffit néanmoins à exposer les occupants à ces substances toxiques.

Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées ?

Les chercheurs ont observé un effet particulièrement marqué chez les femmes. Plusieurs explications sont avancées :

• une présence plus fréquente au domicile, donc une exposition prolongée à l’air intérieur pollué ;
• des voies respiratoires plus étroites, facilitant la pénétration des particules fines dans les poumons ;
• et une sous-estimation historique de ce type d’exposition dans la recherche médicale.

Même les poêles récents et certifiés continuent d’émettre des particules, bien que dans une moindre mesure que les foyers ouverts.

“Notre étude démontre que même un usage occasionnel du bois à l’intérieur peut contribuer au développement du cancer du poumon”, précise Suril Mehta, chercheur à l’Institut national des sciences de la santé environnementale des États-Unis.

Une pollution invisible mais bien réelle

En France, le chauffage résidentiel au bois représente à lui seul 43 % des émissions de particules fines (PM2,5), selon Santé Publique France. Ces particules, invisibles à l’œil nu, s’infiltrent dans les poumons et augmentent les risques de maladies respiratoires, cardiovasculaires et cancéreuses.

Chaque année, près de 40 000 décès sont attribués à la pollution de l’air dans le pays — un chiffre qui montre à quel point l’enjeu est sanitaire, bien plus qu’environnemental.

Comment se protéger sans renoncer à son confort

Il n’est pas nécessaire de bannir totalement le chauffage au bois, mais de l’utiliser plus intelligemment et plus proprement. Voici quelques gestes simples pour réduire les risques :

1. Aérer régulièrement, même en hiver, afin de renouveler l’air intérieur.
2. Faire ramoner et entretenir son installation au moins une fois par an pour assurer un bon tirage et limiter les émissions.
3. Privilégier les appareils labellisés Flamme Verte, beaucoup plus performants et moins polluants.
4. Éviter les foyers ouverts, véritables sources de particules fines.
5. Utiliser uniquement du bois sec et non traité, avec un taux d’humidité inférieur à 20 %.
6. Limiter la fréquence d’utilisation, surtout pour les chauffages d’appoint.
7. Se renseigner sur les aides disponibles (notamment celles de l’Anah) pour remplacer les anciens appareils par des modèles plus modernes et plus sûrs.

En conclusion

Le chauffage au bois reste une solution séduisante, économique et traditionnelle. Mais il ne faut plus ignorer son impact sanitaire, en particulier pour les femmes.
Entre plaisir et précaution, le bon équilibre consiste à réduire les émissions, entretenir son installation et ventiler son logement. La chaleur du feu de bois n’en sera que plus douce… et plus saine.

L’article Chauffage au bois : pourquoi il augmente le risque de cancer du poumon chez les femmes est apparu en premier sur Family santé.

Un perturbateur endocrinien dangereux même à faible dose

Le bisphénol A est un produit chimique utilisé dans la fabrication de certains plastiques. Il est connu pour ses effets néfastes sur la santé humaine, notamment chez les enfants en bas âge. Selon l’association environnementale Chem Trust, le BPA peut contribuer à :

• une diminution du nombre de spermatozoïdes,
• des troubles hormonaux,
• des risques accrus de cancers (sein, prostate),
• l’obésité et le diabète,
• une puberté précoce,
• des altérations du développement cérébral.

La structure du BPA est similaire à celle de l’œstrogène, l’hormone féminine, ce qui lui permet d’agir comme un perturbateur endocrinien. Les experts soulignent que même de très faibles concentrations peuvent provoquer des effets sur l’organisme des bébés, particulièrement vulnérables.

Des analyses en laboratoire alarmantes

Pour mener son enquête, dTest a acheté 21 tétines vendues en Europe centrale (République tchèque, Slovénie, Hongrie) ainsi que sur la plateforme en ligne Temu. Chaque tétine a été plongée dans une solution de salive artificielle pendant 30 minutes, afin de simuler l’usage réel par un bébé.

Les résultats sont préoccupants :

• Curaprox “Baby Grow with Love” : 19 microgrammes de BPA par kilo,
• Sophie la Girafe : 3 microgrammes par kilo,
• Philips Avent Ultra Air : 2 microgrammes par kilo,
• Temu : 2 microgrammes par kilo.

Suite à ces découvertes, Curaden (Curaprox) a immédiatement décidé de retirer les tétines concernées du marché et de rembourser les clients. Sophie la Girafe a indiqué que la quantité détectée était « insignifiante », tandis que Philips a affirmé ne pas avoir retrouvé de BPA dans ses propres tests.

Une réglementation européenne floue

Si ces concentrations restent inférieures aux limites légales européennes, cette affaire révèle des incohérences réglementaires.
En effet :

• La norme EN1400 fixe une limite de migration du BPA depuis les tétines à 10 µg/kg,
• La directive européenne sur la sécurité des jouets fixe une limite à 40 µg/kg,
• L’utilisation du BPA est totalement interdite dans les biberons depuis 2011.

Ce « deux poids, deux mesures » fait réagir les associations de défense des enfants, qui estiment que les sucettes — souvent utilisées plus longtemps que les biberons — devraient faire l’objet d’une réglementation tout aussi stricte.

Les parents doivent-ils s’inquiéter ?

Bien que les valeurs mesurées ne dépassent pas les seuils fixés par la réglementation actuelle, les experts insistent sur la prudence. Les bébés sont particulièrement sensibles aux perturbateurs endocriniens, même à faibles doses.

Conseils pour les parents :

• Privilégier les produits clairement certifiés sans BPA ni autres perturbateurs endocriniens,
• Se tenir informé des rappels et enquêtes produits,
• Changer régulièrement les tétines et éviter les produits de provenance incertaine.

En résumé :
Cette affaire rappelle l’importance d’une réglementation plus stricte pour protéger les enfants des substances chimiques nocives. Même si les fabricants respectent les normes en vigueur, la vigilance des associations et des parents reste essentielle pour garantir la sécurité des plus petits.

L’article Tétines contaminées au BPA : trois grandes marques épinglées pour la présence d’un produit chimique nocif est apparu en premier sur Family santé.

Un sirop pour la toux qui vire au poison

Le drame s’est produit dans plusieurs États indiens, dont le Tamil Nadu et le Rajasthan. Le médicament incriminé, fabriqué par la société Sresan Pharma, contenait du diéthylène glycol (DEG), un produit chimique hautement dangereux, généralement utilisé dans les antigels et solvants industriels.

Selon le ministère fédéral de la Santé, les analyses ont révélé des concentrations « largement supérieures » aux seuils autorisés. Cette substance, strictement interdite dans la fabrication de médicaments, peut provoquer des insuffisances rénales aiguës, des troubles neurologiques graves et, dans les cas les plus dramatiques, la mort.

Face à l’ampleur du scandale, trois États ont immédiatement interdit la commercialisation du sirop et ordonné la fermeture de l’usine. Un audit national a été lancé pour contrôler d’urgence tous les sirops pédiatriques produits dans le pays.

Une tragédie qui rappelle un précédent dramatique

Cette affaire n’est pas sans rappeler un épisode similaire survenu en 2022 en Gambie, où plus de 70 enfants avaient perdu la vie après avoir ingéré un sirop contre la toux contaminé, lui aussi fabriqué par un laboratoire indien.

Malgré les promesses faites à l’époque par les autorités indiennes pour renforcer les contrôles de qualité, ce nouveau drame révèle que les failles dans la chaîne de production pharmaceutique persistent.

L’Inde, “pharmacie du monde” sous surveillance

Avec des exportations vers plus de 150 pays, l’Inde est considérée comme la pharmacie du monde. Pourtant, derrière cette puissance industrielle se cache une réalité plus inquiétante : celle de petits laboratoires sous-traitants qui échappent parfois à toute régulation sérieuse.

Pour les experts en santé publique, ces dérives ne sont pas seulement un problème local, mais un risque sanitaire mondial. La mondialisation du médicament rend difficile la traçabilité des lots et fragilise la confiance des consommateurs, surtout lorsqu’il s’agit de traitements destinés aux enfants.

Un signal d’alarme pour les parents et les autorités

Alors que la confiance envers certains traitements médicaux est déjà ébranlée, cette affaire ravive les inquiétudes autour de la sécurité des médicaments pédiatriques. En France, plusieurs études récentes ont également alerté sur des effets secondaires méconnus de certains médicaments courants, notamment des anti-nauséeux ou des traitements post-infarctus.

Ces événements rappellent une vérité simple, mais essentielle : la vigilance doit être constante. Les parents, les médecins et les autorités sanitaires doivent redoubler d’attention pour garantir que chaque médicament administré à un enfant soit sûr, contrôlé et certifié.

Conclusion : un drame évitable ?

Neuf enfants ont perdu la vie à cause d’un médicament censé les soigner. Derrière les chiffres, ce sont des familles brisées et une confiance entamée. Ce nouveau scandale sanitaire pose une question cruciale : comment s’assurer que plus jamais un produit dangereux ne se retrouve entre les mains de ceux qu’il devait protéger ?

L’article 9 enfants morts après avoir pris un sirop pour la toux contaminé : un nouveau scandale sanitaire mondial ? est apparu en premier sur Family santé.

Un squat qui vire au cauchemar judiciaire

Le 3 août dernier, Marion a forcé un volet pour s’installer dans une résidence secondaire située dans le sud. Mais la demeure n’était pas abandonnée : il s’agissait de la propriété d’un magistrat nîmois. Alerté rapidement, et connaissant parfaitement ses droits, le propriétaire a aussitôt déclenché une procédure judiciaire accélérée.

Traduite devant le tribunal judiciaire de Montpellier, la quadragénaire n’a pas convaincu les juges. Elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, avec obligation de soins. En cas de manquement, la peine pourrait être exécutée en prison, ce qui impliquerait également le placement de sa fille mineure.

Une fermeté renforcée face aux squats

Le juge a rappelé que les faits constituaient une véritable violation de domicile, une ligne rouge qui ne peut être franchie. Marion, déjà connue pour des faits similaires, a reconnu son erreur à la barre :
« J’ai déconné, je traversais une mauvaise passe… Je ne suis pas une criminelle ! »
Mais cette fois, l’effraction a pesé lourd dans la balance.

La loi anti-squat de 2023 : un arsenal plus dur

Depuis la loi du 27 juillet 2023, les sanctions contre les squatteurs se sont nettement durcies :

• Jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende encourus.
• Procédure accélérée permettant une expulsion en une dizaine de jours seulement.
• Aucune protection de la trêve hivernale : les squatteurs peuvent être expulsés à tout moment de l’année, même en plein hiver.

Contrairement aux idées reçues, il n’existe donc aucun délai « protecteur » de 45 jours pour les squatteurs.

Un signal fort pour les propriétaires

Cette affaire illustre la volonté des juges d’appliquer fermement la loi. Si certains épisodes passés avaient conduit à des relaxes, le contexte actuel ne laisse plus de place à l’indulgence lorsque l’effraction est avérée. Pour les propriétaires, c’est un signal rassurant : la législation est désormais de leur côté et leur permet d’agir rapidement.

L’article Loi anti-squat : quand la justice ne laisse plus rien passer est apparu en premier sur Family santé.

Pas d’interdiction générale annoncée

Selon des experts de la rénovation énergétique, cette inquiétude provient d’un règlement européen appelé Ecodesign. Ce texte vise à encadrer les performances des appareils de chauffage, mais son application a déjà été repoussée. Résultat : aucune interdiction globale du chauffage au bois n’est prévue pour 2026.
En revanche, les appareils les plus polluants ou les moins efficaces verront leur commercialisation restreinte. Autrement dit, il ne s’agit pas d’empêcher les foyers de se chauffer au bois, mais de limiter la vente de modèles trop anciens ou peu performants.

Les foyers ouverts dans le viseur

Les cheminées à foyer ouvert constituent la principale cible de ces nouvelles règles. Elles perdent une grande partie de la chaleur produite : environ 60 % s’échappe dans l’atmosphère au lieu de chauffer la maison. De plus, elles représentent une part importante des émissions de particules fines issues du chauffage au bois.
Les inserts ou poêles récents, en revanche, répondent déjà à des normes strictes et peuvent continuer à être utilisés et vendus.

Un enjeu pour la qualité de l’air

Même si le bois est considéré comme une énergie renouvelable au bilan carbone favorable, sa combustion émet des particules fines qui affectent la qualité de l’air. Des études menées en France montrent que, lors de certains hivers, jusqu’à un quart des particules PM10 proviennent de la combustion de biomasse.
Les autorités sanitaires recommandent donc d’adopter des appareils performants, d’utiliser du bois sec et de bien entretenir les installations pour limiter les émissions.

Ce qu’il faut retenir

• Aucune interdiction totale du chauffage au bois n’est prévue pour 2026.
• Les appareils les plus anciens ou polluants pourraient ne plus être commercialisés.
• Remplacer un foyer ouvert par un insert ou un poêle moderne reste la meilleure solution pour conjuguer confort, économies et respect de l’environnement.

En résumé, le bois reste une énergie de chauffage intéressante à condition d’investir dans un équipement conforme aux nouvelles normes. Les propriétaires n’ont donc pas à craindre une suppression brutale, mais il est judicieux d’anticiper ces évolutions pour un hiver à la fois chaleureux et plus propre.

L’article Chauffage au bois en 2026 : rumeur d’interdiction ou simple mise aux normes ? est apparu en premier sur Family santé.