Une piscine transformée en espace public… à l’insu de la propriétaire

Le 28 juillet 2024, Maryse retrouve sa maison occupée par une famille de cinq personnes qui profitent de sa piscine, transats inclus. Stupeur et incompréhension. Ce n’est ni une fête sauvage ni un squat… mais une réservation effectuée via l’application Swimply, un service de location de piscines privées à l’heure.

Sauf que Maryse n’avait jamais entendu parler de cette plateforme, et encore moins mis sa piscine en location.

Une arnaque montée par une ancienne locataire

Après quelques échanges, la vérité éclate : son ancienne locataire, partie depuis 2022, aurait mis en ligne une annonce attrayante avec photos et description détaillée, sans en informer Maryse. La famille avait réservé en toute bonne foi, payant 35 dollars (environ 23 euros) pour passer un après-midi dans ce qu’ils pensaient être un lieu légalement loué.

L’annonce précisait : « pas de fête », mais musique, alcool, tabac et animaux acceptés… de quoi attirer de nombreux amateurs de détente estivale.

Swimply a supprimé l’annonce dès que Maryse a signalé le problème, mais l’incident laisse un goût amer : combien d’autres fois cette supercherie a-t-elle eu lieu à son insu ?

Une tendance qui se développe aussi en France

Cette mésaventure met en lumière un phénomène en pleine expansion : la location de piscines privées entre particuliers. En France, des services similaires comme Swimmy connaissent un succès croissant, notamment en période estivale.

À Bellegarde, Didier et Sandrine ont ouvert les portes de leur jardin aux vacanciers d’un jour. Leur piscine, “façon bassin romain”, avec cascade et transats, attire les curieux. Pour 8 euros par personne, les visiteurs profitent d’un cadre privilégié pendant plusieurs heures. Café, sirop et tranquillité sont offerts en bonus.

Dans le Gard, on recense déjà une trentaine de piscines disponibles à la location via ces plateformes. Le concept est simple : rentabiliser son bassin tout en offrant un moment de détente à ceux qui n’en ont pas.

Une solution pratique… mais encadrée

Ces services séduisent les citadins sans accès à une piscine, comme Owen, 22 ans : « Ça change du quotidien, surtout qu’on habite en appartement. » Pour les propriétaires, c’est aussi un moyen d’amortir les frais d’entretien et d’améliorer leur habitat.

Mais attention : la transparence et l’accord du propriétaire sont essentiels. La mésaventure de Maryse le prouve : si le service est mal utilisé, les conséquences peuvent être lourdes. Il est donc recommandé de vérifier l’identité du loueur, et pour les propriétaires, de surveiller régulièrement les plateformes de location pour éviter toute utilisation frauduleuse.

Conclusion

La location de piscines privées s’impose comme une tendance estivale forte, entre partage économique et expérience conviviale. Mais elle n’est pas sans risques. L’histoire de Maryse Chaussé nous rappelle qu’il est crucial de rester vigilant… même quand on croit avoir fermé sa porte à clé.

Alors, avant de plonger dans une piscine « privée », assurez-vous que tout est bien légal… au risque de finir dans l’eau trouble d’une mauvaise surprise.

L’article Elle part en vacances et découvre… des inconnus dans sa piscine ! est apparu en premier sur Family santé.

Une accalmie de courte durée

Depuis le 27 juin, une importante canicule a frappé la France. Seules quelques régions côtières de l’ouest, notamment en Bretagne et en Normandie, ont été partiellement épargnées. La journée du 30 juin 2025 est d’ailleurs entrée dans l’histoire : jamais un mois de juin n’avait été aussi chaud, avec une température moyenne nationale de 28,2 °C, soit près de 7,5 °C au-dessus des normales.

Mais alors que les orages et les pluies prévus entre le 5 et le 6 juillet devraient apporter une légère baisse des températures, cette parenthèse fraîche pourrait être de courte durée. Le retour de l’anticyclone des Açores dès le 9 juillet annonce un nouvel épisode caniculaire, susceptible de durer jusqu’au 14 juillet, selon les premières estimations.

Un mécanisme bien connu : chaleur et sécheresse vont de pair

Ce phénomène s’inscrit dans un cercle vicieux bien identifié par les spécialistes. Les sols, déjà très secs dans le nord de la France depuis le printemps, se sont asséchés davantage sous l’effet des températures élevées. Un sol sec évapore moins d’eau, ce qui limite le rafraîchissement de l’air ambiant. Résultat : l’énergie solaire se concentre davantage sur le réchauffement de l’atmosphère, accentuant ainsi les effets de la chaleur.

Cette dynamique aggrave les canicules, les rendant plus longues, plus fréquentes et plus intenses. Et avec l’installation d’une dorsale chaude en altitude, alimentée par l’anticyclone subtropical, les conditions sont réunies pour un nouvel épisode de fortes chaleurs sur la quasi-totalité du territoire.

À quoi faut-il s’attendre pour la mi-juillet ?

Les prévisions annoncent des températures supérieures à 35 °C dans le sud de la France, mais également des niveaux très élevés dans le nord, traditionnellement plus tempéré. La fête nationale du 14 juillet pourrait ainsi se dérouler sous un soleil de plomb.

Pour autant, les météorologues appellent à la prudence. À cette échéance, l’intensité exacte de cette troisième vague de chaleur reste incertaine. Des ajustements sont possibles selon l’évolution des masses d’air et l’ancrage de la haute pression.

Rester vigilant, même en période de répit

Alors que de nombreux Français profitent actuellement d’un répit bienvenu, les autorités recommandent de ne pas relâcher la vigilance. Il est essentiel de se préparer à une nouvelle montée des températures et d’adopter dès maintenant les bons gestes : s’hydrater régulièrement, éviter les efforts aux heures les plus chaudes et veiller sur les personnes fragiles.

L’été 2025 s’annonce particulièrement éprouvant sur le plan climatique. Les épisodes de canicule semblent s’installer comme une nouvelle norme, avec des conséquences directes sur notre quotidien, la santé publique et l’environnement.

L’article Canicule en France : une troisième vague de chaleur annoncée dès le 9 juillet est apparu en premier sur Family santé.

Ce drame vient s’ajouter à une liste déjà longue : depuis 2018, au moins 48 travailleurs ont perdu la vie dans des accidents du travail liés aux fortes chaleurs. Et ce chiffre pourrait être très en dessous de la réalité.

Des chiffres inquiétants… et sous-estimés

En 2024, sept accidents du travail mortels en lien possible avec la chaleur ont été recensés, selon Santé publique France. Dans la majorité des cas, il s’agit d’hommes exerçant dans les secteurs du BTP ou de l’agriculture, les plus exposés aux températures extrêmes.

En 2023, on en comptait 11, et depuis 2018, le total grimpe à 48 décès. Mais ce chiffre officiel est loin de refléter l’ensemble de la situation.

Selon Guillaume Boulanger, spécialiste à Santé publique France :

« Le nombre de décès est clairement sous-estimé. Les cas identifiés ne sont que la partie émergée de l’iceberg. »

La difficulté vient en partie du mode de signalement : les cas sont remontés par les inspecteurs du travail via des fiches spécifiques. Or, ces services sont souvent débordés, et le lien entre la chaleur et le décès n’est pas toujours évident à établir, surtout lorsque les symptômes apparaissent plusieurs jours après l’exposition.

Le droit du travail reste flou face à la canicule

Dans le BTP, les fortes chaleurs peuvent entraîner un chômage technique dès l’annonce d’une vigilance orange ou rouge. Mais pour d’autres secteurs, aucune température maximale n’est prévue par le Code du travail.

Le seul recours possible pour les salariés ? Le droit de retrait, s’ils estiment être exposés à un danger grave et imminent pour leur santé. Encore faut-il pouvoir prouver qu’il y avait un risque réel… et convaincre un juge en cas de litige.

Que doivent faire les employeurs ?

Depuis le 1er juillet 2025, un nouveau décret oblige les employeurs à agir concrètement pour protéger leurs salariés lors d’une vague de chaleur. Parmi les mesures imposées :

• Adapter les horaires de travail (commencer plus tôt, finir plus tôt)
• Fournir de l’eau fraîche à volonté
• Mettre à disposition des équipements de protection (casquettes, vêtements légers, etc.)
• Installer des dispositifs de ventilation ou d’ombrage

Des gestes simples mais cruciaux, qui peuvent faire la différence entre un coup de chaud et un drame.

Des vies en jeu chaque été

Avec le changement climatique, les canicules sont de plus en plus fréquentes et intenses. Et ce sont toujours les mêmes catégories de travailleurs qui paient le prix fort : ouvriers, agriculteurs, intérimaires… souvent les plus précaires.

Ces décès ne sont pas des fatalités. Ils posent une question essentielle : à quel point nos conditions de travail sont-elles adaptées au monde qui change ?

L’article Canicule et travail : un ouvrier décède sur un chantier, les morts se multiplient chaque été est apparu en premier sur Family santé.

Le corps cesse d’émettre des signaux… quand il est déjà en danger

Sur le plateau de BFMTV, le médecin urgentiste Christophe Prudhomme a tiré la sonnette d’alarme : « Si on ne sue plus, ça veut dire qu’on est déjà déshydratés. »
Un message simple, mais qui pourrait bien sauver des vies. En effet, la transpiration est un mécanisme naturel qui permet au corps de réguler sa température. Lorsqu’elle s’interrompt, cela signifie que l’organisme manque cruellement d’eau – un stade déjà avancé de la déshydratation.

Et malheureusement, ce signe est encore trop méconnu du grand public. Beaucoup interprètent à tort l’absence de sueur comme un simple « ralentissement », alors qu’il s’agit en réalité d’un signal d’urgence biologique.

Fatigue, crampes, malaises… les conséquences à ne pas sous-estimer

Si la déshydratation n’est pas prise au sérieux, elle peut rapidement s’aggraver. Parmi les symptômes les plus fréquents :

• Fatigue intense, maux de tête
• Crampes musculaires
• Étourdissements, voire pertes de connaissance
• Coup de chaleur (potentiellement mortel)

Et tout cela peut survenir très rapidement, surtout chez les enfants, les personnes âgées, ou encore les travailleurs en extérieur.

Une solution simple pour mieux se réhydrater

Boire de l’eau est essentiel, mais ce n’est pas toujours suffisant. Selon le Dr Prudhomme, il faut également compenser la perte de sels minéraux. Sa recommandation ? Une boisson maison simple :

• 1 verre d’eau
• Un peu de jus de fruit
• Une cuillère à café de sel

Ce mélange permet une réhydratation plus efficace que de l’eau seule, surtout en cas de forte transpiration. Et bonne nouvelle : « On ne sent pas le sel, c’est très bon », précise-t-il.

Les autres dangers de la canicule

Outre la déshydratation, la chaleur extrême peut provoquer :

• Irritations cutanées (surtout chez les enfants ou avec des vêtements serrés)
• Œdèmes (gonflement des jambes dû à la dilatation des vaisseaux)
• Crampes après un effort physique
• Insolation ou coup de chaleur après une exposition prolongée

Face à ces risques, il est crucial d’adapter son rythme de vie.

Vivre au rythme de la chaleur : les bons réflexes à adopter

Pour se protéger, le médecin recommande de s’inspirer des habitudes méditerranéennes :

• Se lever tôt pour profiter de la fraîcheur
• Faire la sieste pendant les heures les plus chaudes
• Reporter les efforts physiques en fin de journée
• Manger léger et bien s’hydrater toute la journée

Enfin, n’oublions pas les plus fragiles : les personnes âgées, les enfants, les malades chroniques. Veillons à ce qu’ils soient bien hydratés, à l’abri de la chaleur, et entourés.

En résumé :

Si vous ne transpirez plus pendant une canicule, ce n’est pas bon signe : c’est que votre corps est déjà déshydraté. Il est alors vital de réagir rapidement.

La chaleur n’est pas qu’une gêne passagère : elle peut devenir un réel danger si on ne l’anticipe pas. Protégez-vous, buvez régulièrement, et surtout, restez attentifs à ces signes que le corps nous envoie.

L’article Canicule : Le signe de déshydratation que tout le monde ignore (et qui peut être dangereux) est apparu en premier sur Family santé.

En 2024 encore, un nourrisson a perdu la vie en Belgique après avoir été laissé dans une voiture. En Guyane, c’est un enfant de deux ans qui a succombé à la chaleur. Ces histoires terribles posent une question essentielle : que peut-on faire si l’on est témoin d’une telle situation ?

Un danger mortel en quelques minutes

Lorsqu’un véhicule est exposé au soleil, la température intérieure peut dépasser les 40 °C en moins de dix minutes, même si la température extérieure semble modérée. Pour un enfant ou un animal, le risque est alors immense : déshydratation rapide, coup de chaleur, perte de connaissance, voire arrêt cardiaque.

Les sièges pour enfants, peu ventilés, augmentent encore le danger. Chez les animaux, le stress thermique peut également provoquer une suffocation rapide.

Des signes doivent immédiatement alerter :

• L’enfant ou l’animal est amorphe, halète, ne réagit plus.
• Le véhicule est fermé, en plein soleil.
• Aucune ventilation n’est visible.
• L’animal semble agité ou perd connaissance.

Que faire en cas d’urgence ?

La première étape est toujours d’agir avec discernement. Voici les bons réflexes à adopter :

1. Cherchez immédiatement les parents ou le propriétaire du véhicule.
2. Appelez les secours : pompiers, police ou gendarmerie.
3. Si l’attente met la vie de l’enfant ou de l’animal en danger immédiat, vous êtes en droit d’intervenir.

Briser une vitre : que dit la loi ?

En France, l’article 122-7 du Code pénal protège les citoyens qui agissent pour éviter un danger grave et imminent. Cela signifie que vous n’êtes pas pénalement responsable si vous cassez une vitre pour sauver une vie, à condition que :

• Le danger soit réel et immédiat.
• L’action soit proportionnée au danger.
• Vous puissiez prouver l’urgence de la situation.

Les précautions à prendre

Avant d’intervenir physiquement, assurez-vous de :

• Casser une vitre éloignée de l’enfant ou de l’animal.
• Protéger vos mains et vos yeux avec un vêtement ou un objet épais.
• Si possible, demandez à des passants de témoigner de la scène.
• Prenez des photos ou vidéos pour documenter la situation.

Quels risques pour vous ?

Si le danger était bien réel, vous ne serez pas poursuivi. En revanche, si la situation ne justifiait pas une intervention aussi extrême, vous pourriez être tenu responsable des dégâts matériels.

C’est pourquoi il est essentiel d’être sûr de l’urgence avant d’agir. En cas de doute, restez sur place, surveillez la situation et attendez les secours.

Conclusion : une vigilance de tous les instants

Ne jamais laisser un enfant ou un animal seul dans une voiture, même pour quelques minutes : c’est une règle simple qui peut éviter des drames. Le danger est invisible, rapide et souvent sous-estimé.

En cas de doute, mieux vaut alerter une fois de trop que pas du tout. La vie d’un enfant ou d’un animal peut dépendre de votre vigilance.

L’article Briser une vitre pour sauver un enfant ou un animal enfermé dans une voiture : ce que dit la loi est apparu en premier sur Family santé.

Avec l’arrivée de l’été et des fortes chaleurs, les plages se remplissent. Mais ce retour tant attendu au bord de l’eau peut virer au drame si la prudence n’est pas de mise. Le département de l’Hérault, dans le sud de la France, en a tragiquement fait les frais cette semaine.

Une journée noire sur le littoral

Le mercredi 25 juin 2025 restera gravé comme une journée noire pour les secours en mer. Treize personnes ont été victimes de noyades sur les plages de l’Hérault, malgré la présence d’un bulletin d’alerte météo signalant des conditions dangereuses en mer.

Parmi les victimes, un homme de 70 ans a perdu la vie à Marseillan Plage, retrouvé en état de noyade de stade 4, un niveau critique marqué par des lésions pulmonaires graves. Un autre septuagénaire a été hospitalisé à Béziers dans un état préoccupant après avoir été secouru à Vendres. Les autres incidents se sont produits à Agde, Sète, Frontignan, et d’autres points du littoral.

Une mer Méditerranée trompeuse

Souvent perçue comme calme et accueillante, la mer Méditerranée cache pourtant des dangers bien réels. La préfecture de l’Hérault a rappelé qu’un changement météorologique soudain – comme un vent qui se lève – peut transformer une baignade agréable en situation périlleuse.

Des phénomènes comme la houle ou les courants d’arrachement sont invisibles à l’œil nu, mais peuvent emporter un nageur, même expérimenté, en quelques secondes, loin du rivage.

Les autorités appellent à la vigilance

Face à cette situation, les autorités insistent : la prudence doit primer, surtout pendant les vagues de chaleur où l’appel de la mer est fort, mais les risques sont accrus.

Voici les règles essentielles à respecter :

• Se baigner uniquement dans les zones surveillées.
• Respecter la signalisation : un drapeau rouge, c’est interdiction de se baigner.
• Ne jamais laisser un enfant seul dans l’eau, même quelques minutes.
• Ne pas surestimer ses capacités physiques, surtout en mer.
• Utiliser une bouée ou un dispositif de flottaison lors de baignades en eau libre.

Un été sous haute surveillance

Les autorités locales vont renforcer la présence des secours sur les plages et multiplier les messages de prévention. Mais chacun a un rôle à jouer. La mer reste un espace de liberté, mais aussi de responsabilité.

En cette période estivale, restons vigilants, informés, et solidaires. Car une baignade ne devrait jamais finir en drame.

L’article Canicule et mer Méditerranée : après 13 noyades en une journée, les autorités tirent la sonnette d’alarme est apparu en premier sur Family santé.

Onze ans plus tard, ce bulletin, qui devait être un signal d’alarme pour l’avenir, est déjà notre quotidien. « C’était pour 2050… et on y est déjà », s’est exclamée Évelyne Dhéliat lors de son passage sur la matinale de TF1, le 20 juin 2025.

Un bulletin devenu prophétique

Le 18 août 2014, le bulletin météo imaginait un été de l’an 2050 avec des températures frôlant ou dépassant les 40 °C dans plusieurs villes françaises : Paris, Perpignan, Nice…

Mais ce qui devait rester une projection lointaine est désormais une réalité bien installée. Dès juillet 2019, Paris battait tous les records avec un pic de 42,6 °C, preuve que les prévisions climatiques, aussi extrêmes qu’elles paraissaient, étaient en fait en dessous de la réalité.

« Quand Météo France m’a donné ces températures en 2014, je les ai appelés pour leur dire : “Mais vous vous rendez compte ? 40 °C à Paris ?” On les a non seulement atteints, mais pulvérisés », raconte Évelyne Dhéliat.

Une prise de conscience qui tarde

Le choc est d’autant plus grand que ce bulletin de 2014 n’avait pas été conçu pour faire peur, mais pour sensibiliser. On pensait alors que ces scénarios apocalyptiques concerneraient nos enfants ou petits-enfants. Aujourd’hui, ils nous concernent déjà nous-mêmes.

Les canicules à répétition, les sécheresses, les feux de forêts, les inondations… Autant de manifestations concrètes du dérèglement climatique qui confirment l’urgence à agir.

Le poids d’une icône

À 77 ans, Évelyne Dhéliat, toujours à l’antenne, reste une figure rassurante pour des millions de Français. Mais derrière sa sérénité, on sent une inquiétude profonde : celle d’une professionnelle qui a vu la météo se transformer, au point de devenir elle-même un message d’alerte.

Elle confie d’ailleurs que ce métier continue de la surprendre, malgré plus de trois décennies passées à « faire la pluie et le beau temps ». La rapidité du changement climatique la sidère. Et elle n’est pas la seule.

Et maintenant ?

Le bulletin météo n’est plus simplement une information sur le temps qu’il fera demain. Il est devenu un indicateur de l’état de la planète.

Ce que nous vivons en 2025 devait se produire en 2050. La suite ? Tout dépend des décisions politiques, des choix de société et des actions individuelles que nous mettrons en œuvre.

Il ne s’agit plus d’anticiper un avenir lointain. L’avenir est là, et il brûle déjà.

L’article Évelyne Dhéliat : Quand la météo de 2050 devient notre réalité en 2025 est apparu en premier sur Family santé.

Une sécheresse bien plus grave qu’il n’y paraît

Contrairement à ce que beaucoup pensent, le printemps 2025 n’a pas été particulièrement pluvieux. Au contraire, une sécheresse exceptionnelle touche actuellement le nord de la France, provoquant une baisse importante du niveau des nappes phréatiques, des cours d’eau et des réservoirs d’eau potable. Cette situation, combinée à la chaleur extrême, a conduit les autorités à prendre des mesures strictes pour préserver les ressources en eau.

Des restrictions sévères dans les zones en alerte

Selon le site gouvernemental vigieau.gouv.fr, plusieurs départements ont été placés en « alerte », « alerte renforcée » ou « crise ». Ces niveaux impliquent des restrictions d’usage de l’eau plus ou moins strictes :

• Alerte : arrosage autorisé uniquement en dehors de la tranche horaire 8h-20h.
• Alerte renforcée : restrictions plus importantes, parfois suppression totale de l’arrosage.
• Crise : interdiction totale d’arroser, quel que soit l’horaire.

Parmi les zones concernées figurent notamment certaines communes des Pyrénées-Orientales, de l’Ain, du Loiret, du Maine-et-Loire et des Ardennes.

Arroser son jardin malgré l’interdiction peut coûter très cher

Ne pas respecter ces interdictions est loin d’être anodin. Le non-respect des arrêtés de restriction d’eau est considéré comme une contravention de 5ème classe, passible d’une amende de 1500 euros, voire 3000 euros en cas de récidive. Une sanction lourde, qui reflète la gravité de la situation et l’importance de préserver les ressources hydriques en période de crise climatique.

Des alternatives pour protéger son jardin sans enfreindre la loi

Heureusement, il existe des moyens efficaces et écologiques pour aider son jardin à survivre à la chaleur, sans risquer de sanctions :

• Arroser très tôt le matin ou tard le soir, si cela est autorisé dans votre zone.
• Utiliser de l’eau de pluie récupérée via des cuves ou des récupérateurs.
• Installer un paillage au pied des plantes pour conserver l’humidité.
• Privilégier des plantes résistantes à la sécheresse, moins gourmandes en eau.

Conclusion

Face à la multiplication des épisodes de sécheresse et de canicule, adapter nos comportements devient une nécessité. Respecter les restrictions d’eau, c’est participer à l’effort collectif de préservation de l’environnement tout en évitant des sanctions financières importantes. Protéger son jardin, oui, mais pas à n’importe quel prix.

L’article Canicule en France : l’arrosage des jardins interdit dans plusieurs départements sous peine d’amende est apparu en premier sur Family santé.

Une interdiction générale, sauf consentement explicite

À compter de cette date, plus aucune entreprise ne pourra vous appeler pour vous vendre quoi que ce soit, sauf si vous avez donné votre accord préalable. Cet accord devra être libre, clair, spécifique, et surtout révocable à tout moment. Cela concerne toutes les formes de démarchage, qu’il s’agisse de propositions pour la rénovation énergétique, de changements de fournisseur d’énergie, ou encore de formations via le CPF.

Deux cas seulement permettront encore d’être contacté :

1. Si vous avez donné un accord explicite pour être démarché.
2. Si vous avez un contrat en cours avec l’entreprise, qui vous contacte pour améliorer le service ou le produit déjà souscrit.

Une réponse aux limites du système Bloctel

Jusqu’à présent, la liste d’opposition Bloctel constituait le seul rempart contre ces appels incessants. Mais cette solution a largement montré ses limites : méconnue du grand public, inefficace dans les faits, elle n’a pas réussi à freiner les abus. De nombreux inscrits à Bloctel continuent malgré tout à recevoir des appels non sollicités.

C’est pour mettre fin à cette impuissance que la nouvelle loi vient inverser totalement le cadre juridique : désormais, le démarchage devient interdit par défaut, et non plus autorisé sauf exception.

Une application repoussée à août 2026

Si cette réforme est saluée, un point soulève néanmoins des critiques : le délai d’entrée en vigueur. La loi ne sera applicable qu’à partir du 11 août 2026. Cette longue période de transition vise à laisser le temps aux entreprises concernées de revoir leurs pratiques et d’adapter leurs processus internes.

Des sanctions renforcées pour protéger les consommateurs

La loi prévoit également un durcissement des sanctions en cas d’abus, notamment en cas de pression exercée sur des personnes vulnérables. Si un professionnel vous appelle et que vous refusez de continuer l’échange, il sera dans l’obligation de ne plus jamais vous recontacter.

Vers la fin d’un fléau quotidien

Chaque jour, des millions de Français sont dérangés par des appels indésirables. Avec cette loi, le paysage devrait radicalement changer d’ici 2026. Même si l’attente peut sembler longue, c’est une avancée décisive pour la tranquillité des consommateurs et un signal fort envoyé aux professionnels peu scrupuleux.

En attendant l’entrée en vigueur, il reste conseillé de s’inscrire sur Bloctel et de rester vigilant quant aux appels reçus.

L’article Démarchage téléphonique interdit : une révolution à venir est apparu en premier sur Family santé.

Une organisation millimétrée

Dès l’arrivée d’un avion sur le tarmac de l’aéroport international du Kansai, la précision japonaise prend tout son sens. Les équipes ont seulement 15 minutes pour décharger 400 bagages. Pas une seconde à perdre, mais pas non plus de place à l’improvisation. Chaque bagage est compté manuellement, plusieurs fois, à chaque étape : du chariot au tapis roulant. Des scanners permettent de vérifier que les données enregistrées correspondent parfaitement aux bagages physiquement présents.

Rien n’est laissé au hasard. Le silence règne sur les pistes. Aucun téléphone portable n’est autorisé pendant les heures de service. Les agents sont concentrés, entièrement dévoués à leur tâche. Leur mission est claire : faire en sorte qu’aucun bagage ne disparaisse.

Le respect des règles avant tout

Pour Tsuyoshi Habuta, chef des services d’exploitation des rampes, chaque geste, même le plus simple, a son importance. Il rappelle que respecter les procédures est la base d’un service irréprochable. Ce sont justement ces gestes répétés, encadrés et minutieux qui permettent à l’aéroport d’afficher un taux de perte de bagages… inexistant.

Le résultat est saisissant. À peine 35 minutes après l’atterrissage, les valises sont déjà sur le tapis roulant, souvent en même temps que les passagers. Des employés prennent même le soin de réajuster les bagages pour en faciliter la récupération. Cela peut sembler anodin, mais pour les voyageurs, c’est une attention précieuse.

La culture du service à la japonaise

Au Japon, la qualité du service n’est pas un objectif marketing, c’est une culture profondément ancrée. À l’aéroport d’Osaka, les 13 millions de bagages traités chaque année reçoivent tous le même soin. Peu importe leur contenu ou leur provenance, ils sont considérés avec respect.

Cette rigueur s’appuie aussi sur une configuration qui limite les correspondances, réduisant ainsi les risques d’erreur. Mais au-delà de la logistique, c’est la philosophie de l’excellence qui impressionne. Un habitué confie qu’il n’a jamais peur de perdre son bagage lorsqu’il voyage au Japon, contrairement à d’autres pays où les valises sont parfois jetées sans ménagement.

Un défi pour l’avenir

Avec plus de 30 millions de passagers en 2024, l’aéroport s’apprête à accueillir encore plus de voyageurs à l’occasion de l’Exposition universelle d’Osaka. Benoît Rulleau, co-directeur de l’aéroport et seul Français à ce poste, compte bien maintenir cette réputation sans faille. Pour lui, la première impression d’un pays commence dès l’aéroport. Et à Osaka, cette impression est celle d’une efficacité remarquable.

Une leçon pour le reste du monde

L’aéroport international du Kansai n’est pas seulement une prouesse logistique. C’est un exemple de ce que la rigueur, le respect des procédures et la concentration peuvent accomplir. Dans un monde où perdre un bagage est presque devenu une fatalité, Osaka prouve qu’il est possible de viser l’excellence – et de l’atteindre durablement.

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