Victime d’un arrêt cardiaque à la suite d’une hémorragie pulmonaire, un astrophysicien affirme avoir vécu une expérience hors du commun pendant les sept minutes où il a été déclaré cliniquement mort. Son témoignage, à la croisée entre science et mystère, intrigue la communauté médicale.
Une mort de sept minutes… et un retour inattendu
Hospitalisé en mars dernier pour de graves troubles respiratoires, cet homme, scientifique chevronné fort de quarante ans de carrière, a vu son état se dégrader brutalement. Une hémorragie pulmonaire massive a provoqué un arrêt cardiaque. Les médecins ont lutté de longues minutes pour le ramener à la vie.
Pendant ce temps, son cœur s’était arrêté. Mais, selon lui, sa conscience, elle, n’avait pas disparu. « Lorsque je me suis réveillé, intubé et semi-conscient, je ne comprenais pas ce qui m’était arrivé », raconte-t-il. « Il est difficile d’associer le temps intérieur à ce qui se passait dehors, mais je peux en tirer quelques éléments de sens. »
Des visions à la fois étranges et précises
Contrairement aux récits habituels d’expériences de mort imminente, il ne parle ni de tunnel lumineux, ni de visages familiers venus l’accueillir. Ce qu’il décrit relève plutôt de la géométrie cosmique : « J’ai vu trois ellipses ovales, suspendues dans un espace noir, comme tenues par un fil invisible. Elles semblaient vibrer, avec une épaisseur, comme des anneaux. »
La première ellipse représentait des paysages – montagnes, rivières, forêts – virant lentement au jaune inquiétant.
La deuxième prenait la forme d’un anneau de fer brûlant, dégageant une odeur métallique rappelant le sang.
La troisième, enfin, était baignée de nuages rosés et bleutés, semblables à un lever de soleil. C’est à ce moment, dit-il, que son cœur aurait recommencé à battre.
Quand la science tente d’expliquer l’inexplicable
Deux jours après son réveil, encore sonné par l’épreuve, l’astrophysicien a cherché à relier ses visions à son bagage scientifique. « J’ai pensé aux travaux de Johannes Kepler sur les orbites elliptiques des planètes. Cette forme si familière s’est peut-être imposée à mon esprit au moment de l’arrêt cardiaque », explique-t-il.
Mais, au-delà de l’explication rationnelle, il reconnaît une dimension plus mystérieuse. « Ces visions sont peut-être le reflet de ce que notre esprit peut atteindre lorsque la vie s’éloigne. »
La mort, non plus comme une peur, mais comme une paix
Ce qu’il retient surtout de cette expérience, c’est une profonde transformation intérieure. « Je n’ai ressenti aucune peur. J’étais simplement un observateur détaché. »
Depuis, l’homme de science dit ne plus redouter la mort. « Je n’ai plus peur de mourir, pas du tout. Ce qui m’effraie, c’est ce qui précède, mais la nature rend la mort facile. »
Les seules séquelles qu’il conserve sont une légère perte de mémoire à court terme. Pour le reste, il affirme avoir trouvé une paix nouvelle : celle de savoir que, même face à la fin, la conscience semble persister, ne serait-ce qu’un instant.