Une récente enquête britannique réalisée par l’institut OnePoll pour le Daily Mail a mis en lumière une donnée qui bouscule les idées reçues : une femme en couple sur deux admet penser à un « homme de secours ». Pas une liaison clandestine, mais une personne bien réelle – ex, collègue ou ami – qui pourrait prendre le relais si la relation actuelle venait à s’effondrer.
Qui est cet « homme de secours » ?
Loin du cliché du séducteur prêt à bondir, ce plan B a souvent un visage familier. Il s’agit le plus souvent d’un ex-petit ami, d’un collègue de travail ou d’un ami de longue date. L’étude révèle que le lien existe en moyenne depuis sept ans, preuve d’une connexion stable, parfois teintée de sentiments jamais totalement exprimés.
Certaines statistiques frappent :
- Une femme sur dix dit que ce plan B lui a déjà déclaré son amour.
- Une sur cinq pense qu’il quitterait tout pour elle.
- Près d’une sur six envisage sérieusement de reprendre une histoire avec lui.
Pourquoi garder un « mec de secours » ?
Pour beaucoup, cette relation parallèle agit comme une assurance émotionnelle. Elle n’implique pas nécessairement une trahison, mais offre un filet de sécurité sentimental. Dans un contexte où l’instabilité des couples semble plus visible, cette stratégie rassure : si la relation officielle échoue, il y aurait déjà un soutien affectif prêt à accueillir la personne.
Les réseaux sociaux renforcent d’ailleurs ce lien : un simple message sur Facebook ou Instagram suffit pour rester en contact avec une ancienne flamme.
Une nouvelle dynamique amoureuse
Ce phénomène interroge notre vision du couple. Est-ce une perte de confiance dans la relation traditionnelle ? Ou une manière pragmatique de se protéger face aux incertitudes de la vie ?
Quoi qu’il en soit, cette étude révèle une frontière de plus en plus floue entre amitié profonde, amour latent et fidélité. Elle soulève une question essentielle : dans une ère où tout est connecté et où les relations évoluent rapidement, qu’attendons-nous vraiment d’un engagement amoureux ?