À partir de janvier 2026, une nouvelle mesure envisagée par le gouvernement pourrait bouleverser le quotidien de nombreuses familles françaises. Selon plusieurs sources, le ministère de l’Économie envisage de geler les plafonds de ressources permettant de bénéficier des aides de la CAF. Une décision qui, si elle est confirmée, pourrait exclure des milliers de foyers du dispositif.
Qu’est-ce que cela change concrètement ?
Chaque année, les plafonds de ressources des prestations sociales sont normalement ajustés pour tenir compte de l’évolution des salaires et du coût de la vie. Mais en 2026, cette revalorisation pourrait être suspendue. Résultat : même si vos revenus n’ont augmenté que de quelques pourcents entre 2023 et 2024, vous pourriez dépasser les plafonds actuels… et perdre tout ou partie de vos droits.
Cette réforme viserait plusieurs aides majeures :
- APL (Aides personnalisées au logement)
- AAH (Allocation aux adultes handicapés)
- Paje (Prestation d’accueil du jeune enfant)
Des revenus de 2024 pris en compte
Autre élément clé : l’éligibilité serait calculée sur la base des revenus de l’année 2024. Or, en moyenne, les salaires ont progressé d’environ 3 % en France cette année-là. Une hausse qui, en pratique, n’a pas toujours amélioré le pouvoir d’achat, mais qui pourrait suffire à faire franchir aux foyers le seuil d’exclusion fixé par la CAF.
Les familles les plus vulnérables en première ligne
Ce gel des plafonds risque de frapper de plein fouet des foyers déjà fragilisés :
- des parents qui comptent sur la Paje pour couvrir une partie des frais de garde,
- des locataires modestes dépendants des APL pour assumer leur logement,
- des personnes handicapées qui risquent de perdre l’AAH alors que leurs charges spécifiques augmentent.
Pour beaucoup, ce serait un effet ciseau : des revenus légèrement en hausse, mais des aides qui diminuent ou disparaissent, dans un contexte où les prix continuent de grimper (alimentation, énergie, logement).
Une mesure encore en discussion
Pour l’heure, cette décision n’est pas encore actée. Les associations familiales appellent le gouvernement à reconsidérer ce projet, estimant qu’il mettrait en danger l’équilibre financier de dizaines de milliers de ménages.
D’ici là, il est recommandé aux familles de suivre attentivement leurs déclarations de revenus et de se tenir informées des évolutions réglementaires afin d’anticiper d’éventuelles pertes d’aides en 2026.