Le mime et la photographie peuvent ne pas sembler aller de pair, mais pour Omar Z. Robles , une formation dans l’ancien art physique a inspiré une étonnante série d’images fixes avec l’élégance dynamique de tout spectacle mis en scène en temps réel. Né à Porto Rico mais maintenant basé à New York, Robles capture des danseurs posés avec grâce contre le sable de la ville, exécutant des pirouettes et des pliés au milieu des embouteillages de taxis, des flaques d’eau sur les trottoirs et d’autres scènes urbaines animées.
Dans une interview accordée au Huffington Post, il explique : « Comme le théâtre mime, la photographie [est] un moyen de communication non verbal incroyable… Pourtant, il [me] a permis de capturer des émotions éphémères et de raconter une histoire beaucoup plus longtemps que le théâtre mime. Dans ses contes visuels émouvants, les ballerines et les ballerines sont les parfaits protagonistes. Comme il le décrit, « les danseurs de ballet nous donnent l’impression que leurs mouvements étaient vraiment sans effort. Ceci tout en poussant leur corps à l’extrême extrême de ce qui est humainement possible. C’est cette grâce et cette élégance qui nous hypnotisent.
Il travaille avec des danseurs de l’American Ballet Theatre, du Dance Theatre of Harlem, du Ballet Concierto De Puerto Rico, de l’Alvin Ailey American Dance Theatre, etc., et leurs mouvements en pause sont en effet fascinants, en particulier lorsqu’ils sont associés aux sélections d’environnements de Robles. Les hommes et les femmes virevoltent avec élégance, sans être encombrés ni par le brouhaha de la ville ni par les éléments naturels les plus rudes. Il a pris de nombreux portraits pendant des orages violents, par exemple, avec les gouttes éblouissantes tourbillonnant autour de longues jambes et bras comme des paillettes ; sinon, il a tendance à rechercher des conditions d’éclairage sensationnelles, qu’il s’agisse d’utiliser les faisceaux des voitures pour créer des arrière-plans technicolor, de rechercher des tranches d’ombre lourde dans des ruelles sombres ou de rétro-éclairer ses sujets à la lueur du soleil couchant.
La collection en développement continu est étonnante dans sa variété vibrante, rendant le théâtre des trottoirs ordinaires. Cette juxtaposition entre danseur de ballet et toile de fond urbaine fait partie de la vision de Robles : « casser la norme du quotidien, briser la monotonie de notre mode de vie et dépeindre un monde où nous pourrions nous déplacer sans les règles rigides de l’étiquette. Pour capturer l’idée d’apesanteur ou de flottement autour de la ville. »