« Je n’ai que 67 euros pour les cadeaux de mes enfants » : l’appel d’une mère qui divise les internautes

À l’approche des fêtes de Noël, une période censée être synonyme de chaleur familiale et de joie, certaines familles vivent plutôt le stress, la culpabilité et la peur de ne pas pouvoir offrir un moment magique à leurs enfants. C’est exactement ce qu’a traversé Zoé Hunt, une mère de deux enfants, lorsqu’elle a révélé n’avoir que 67 euros sur son compte pour acheter leurs cadeaux. Un aveu sincère, diffusé sur TikTok, qui a suscité un immense élan d’empathie, mais aussi un torrent de critiques.

Une année difficile, un budget minime et un appel à l’aide sincère

Dans une vidéo filmée depuis sa voiture, Zoé a expliqué vivre une année particulièrement compliquée. Malgré quelques revenus issus du Fonds Créateurs de TikTok et les allocations familiales, les charges du quotidien ont laissé peu de marge pour préparer Noël. Elle a alors partagé une liste Amazon contenant de petits cadeaux abordables, afin que ceux qui le souhaitent puissent participer sans pression.

Elle a aussi montré son passage dans des magasins discount britanniques à la recherche d’articles peu coûteux. Entre jouets, petits coffrets et accessoires, Zoé a tenté d’optimiser chaque centime pour que ses enfants, âgés de sept et quatre ans, puissent vivre la magie de Noël.

Sa démarche était simple : expliquer sa réalité, assumer sa situation, remercier ceux qui l’écoutent et rappeler que même une interaction sur sa vidéo l’aide financièrement grâce à ses revenus de créatrice de contenu.

Une vidéo qui explose et une vague de solidarité inattendue

En moins de vingt-quatre heures, sa vidéo a dépassé les 180 000 vues. Des milliers d’internautes ont laissé des messages bienveillants, certains se contentant de commenter pour augmenter sa visibilité, d’autres allant jusqu’à acheter directement un cadeau sur sa liste.

Pour beaucoup, son témoignage reflète une difficulté très répandue : offrir un Noël décent aux enfants quand chaque euro compte. Beaucoup ont salué sa transparence et sa dignité, estimant qu’il faut du courage pour parler publiquement de précarité pendant une période où la pression sociale est immense.

Mais aussi une vague de reproches et de jugements

Rapidement, les critiques se sont multipliées. Certains estiment que Zoé aurait dû mieux anticiper, mettre un peu d’argent de côté chaque mois ou se tourner vers des solutions d’occasion. D’autres l’accusent d’utiliser Internet comme une béquille pour assumer des dépenses personnelles.

Les commentaires les plus récurrents affirmaient qu’elle aurait pu économiser quelques euros par mois et éviter cette situation. Un discours qui, pour beaucoup, reflète une vision éloignée de la réalité des familles vivant avec un budget extrêmement serré, où le moindre imprévu peut faire basculer l’équilibre financier.

Les internautes se sont alors divisés entre ceux qui soutiennent la jeune mère et ceux qui considèrent qu’elle aurait dû se débrouiller seule.

Un débat révélateur des fragilités du moment

Au-delà de Zoé, cette histoire a mis en lumière une tension grandissante autour des fêtes de fin d’année. Beaucoup de parents se reconnaissent dans son témoignage, partagés entre la pression d’offrir un Noël parfait et la réalité des finances limitées.

Les commentaires d’autres internautes évoquant leurs propres difficultés, entre hypothèques, crédits et hausse du coût de la vie, témoignent d’un climat social marqué par l’inflation, l’inquiétude et parfois un sentiment de culpabilité.

Au fond, le débat dépasse largement la question des cadeaux. Il révèle un malaise plus profond : la fragilité économique de nombreuses familles, la difficulté de demander de l’aide, le jugement permanent vécu sur les réseaux sociaux, et le poids émotionnel que représentent les fêtes.

@zoewallaceyt One last push to make this Christmas special #youngmum #fyp #mumoftwo #budget #comeshopwithme ♬ It's Beginning to Look a Lot like Christmas – Michael Bublé

Ce que Zoé voulait vraiment transmettre

Malgré les critiques, Zoé a conclu en rappelant qu’elle ne cherchait pas à se victimiser, mais à parler aux parents dans la même situation qu’elle. Elle a insisté sur le fait que beaucoup vivent exactement la même chose, et qu’il ne faut pas avoir honte de demander de l’aide ou de reconnaître que les fins de mois peuvent être compliquées.

Son témoignage n’était pas un appel à la pitié, mais une façon de alléger un peu le poids mental de Noël. Elle ne pensait pas que sa vidéo deviendrait un débat national sur la gestion du budget familial, la solidarité et la pression sociale liée aux fêtes.

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