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Chocolat et cadmium : faut-il s’inquiéter pour notre santé ?

Le chocolat, cette douceur que nous aimons tant, cache une réalité moins gourmande qu’il n’y paraît. Selon une enquête récente de l’UFC-Que Choisir, de nombreuses tablettes contiendraient du cadmium, un métal lourd reconnu comme cancérigène. Faut-il alors se priver de ce plaisir ?

Un métal lourd pas si discret

Le cadmium est naturellement présent dans les sols et s’infiltre dans les végétaux. Problème : la fève de cacao a la particularité de concentrer ce toxique plus que d’autres cultures. Résultat, le chocolat – sous toutes ses formes (tablettes, biscuits, poudres, céréales chocolatées) – peut contribuer à une exposition significative.

Pour les enfants, plus vulnérables, le risque est particulièrement marqué. Un simple petit-déjeuner composé de biscuits, céréales et chocolat chaud peut déjà représenter près de la moitié de la dose maximale quotidienne tolérable de cadmium pour un enfant de 10 ans.

Bio ou pas bio : quelle différence ?

On pourrait croire que le bio protège davantage. Pourtant, les analyses montrent que les chocolats issus de l’agriculture biologique contiennent en moyenne plus de cadmium que ceux issus de l’agriculture conventionnelle.

En cause : l’origine des fèves. Celles d’Amérique du Sud, plus fréquentes dans le bio, proviennent de sols naturellement riches en cadmium. Mais attention, le bio reste un choix important : il garantit de meilleures conditions pour l’environnement, les producteurs et les communautés locales.

Modération plutôt qu’interdiction

Faut-il bannir le chocolat de nos vies ? Certainement pas. La clé réside dans la modération. Réduire la place du chocolat dans notre alimentation permet non seulement de limiter l’exposition au cadmium, mais aussi de diminuer la pression écologique exercée par la culture intensive du cacao sur les forêts tropicales.

Redécouvrir d’autres douceurs

Bonne nouvelle : le chocolat n’est pas le seul capable de régaler nos papilles. Fruits frais ou secs, miel, dattes, épices comme la cannelle ou la vanille… Les alternatives naturelles ne manquent pas pour combler nos envies de sucré.


Le chocolat n’est donc pas un ennemi, mais un plaisir à savourer avec discernement. Un carré de temps en temps, oui. Tous les jours, un peu moins. La gourmandise reste une alliée, à condition de ne pas en abuser.

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