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Vacances à la plage : pourquoi les vacanciers délaissent les restaurants pour le pique-nique

En plein cœur de l’été, les plages françaises débordent de parasols et de serviettes colorées… mais les terrasses des restaurants, elles, sonnent creux. Des stations balnéaires comme Saint-Jean-de-Luz constatent un phénomène qui surprend autant les professionnels que les habitués : de plus en plus de vacanciers préfèrent le pique-nique au repas au restaurant.

Des tables vides malgré la haute saison

À quelques mètres de la Grande plage de Saint-Jean-de-Luz, les restaurants peinent à remplir leurs salles. Pour Alban, responsable du Chistera, c’est le deuxième été « moyen » consécutif. « L’an dernier, on pensait que c’était à cause des Jeux Olympiques ou des grandes fêtes régionales… mais cette année, c’est pareil », confie-t-il.

Face à la baisse de fréquentation, il a dû revoir sa carte : la parrillada de homards à 100 € a laissé place à une entrecôte sauce au bleu, trois fois moins chère. Une adaptation forcée au budget serré des vacanciers.

Le pique-nique, nouveau roi des vacances

Même constat à la Taverne basque, où Sébastien Méric remarque : « Je n’ai jamais vu autant de monde pique-niquer sur la plage ! ». Selon lui, les nouvelles réglementations sur les locations saisonnières jouent aussi un rôle : beaucoup de touristes se tournent vers des hôtels coûteux, laissant peu de marge pour les repas au restaurant.

En juillet 2025, Saint-Jean-de-Luz a accueilli 55 000 visiteurs de moins qu’en 2024, notamment une forte baisse de la clientèle européenne.

Des prix jugés excessifs

Sur les réseaux sociaux, les vacanciers partagent leur incompréhension : « 29 € l’assiette de pâtes, 25 € la salade… même en Italie, on mange trois fois mieux pour deux fois moins cher ! ». Résultat : beaucoup optent pour un repas fait maison ou un pique-nique, plus économique et convivial.

Selon l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie, la baisse de fréquentation atteindrait 15 à 20 % au niveau national. Le président Thierry Marx rappelle que les charges en France – énergie, matières premières, loyers – pèsent lourd, rendant difficile une baisse des prix.

Un été encore incertain

Pour la mairie de Saint-Jean-de-Luz, il est encore trop tôt pour dresser un bilan définitif : certaines animations estivales ont même dépassé leurs objectifs. Mais pour les restaurateurs, l’enjeu reste le même : réussir à séduire à nouveau les vacanciers… avant qu’ils ne préfèrent définitivement leur panier-repas à la carte du jour.

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