Combien de fois avons-nous vu des enfants « tenus à distance » par des parents ou des proches via un smartphone ou une tablette?
Vidéos, musique, jeux, dessins animés: les outils « intelligents », dont presque chacun d’entre nous dispose aujourd’hui, peuvent divertir les plus petits, bien sûr, mais ils peuvent également causer des dommages importants.
Cela est pleinement démontré par ce qui est arrivé à un enfant taïwanais de quatre ans seulement. L’enfant, que ses parents avaient offert à sa grand-mère pendant leurs heures de travail, était autorisé à jouer et à regarder des vidéos au téléphone tous les jours, sans interruption pendant plusieurs heures.
Trop, cependant, pour ses yeux jeunes, qui un jour ont commencé à rendre des images floues à l’enfant. Alarmé, il prévint ses parents, qui l’emmenèrent à l’hôpital.
De là le diagnostic: la myopie. Le médecin a prévenu son père et sa mère des risques liés à une utilisation trop intensive des appareils.
En fait, la lumière bleue qu’ils émettent à partir des écrans peut provoquer cette affection des yeux et accélérer la dégénérescence maculaire. La myopie est traitable, bien sûr, mais la dégénérescence maculaire représente des dommages irréversibles et plus graves.
L’âge moyen des utilisateurs de dispositifs technologiques portables diminue progressivement, ce qui constitue sans aucun doute un risque. Les experts avertissent que les dommages causés par une exposition prolongée à la lumière bleue sont encore relativement inconnus.
Ainsi, selon les médecins, il est bon de ne pas abuser des tablettes et des smartphones, et d’alterner le temps que nous passons à l’écran avec quelques interruptions, en trouvant peut-être un peu de contact avec le « monde réel ».
Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons nous défendre (et défendre nos enfants ou nos petits-enfants) du risque de contracter une véritable « myopie numérique ».