Et si la date de naissance pouvait influencer la réussite scolaire ? C’est ce que suggère une étude américaine qui a analysé les parcours de plus d’1,2 million d’élèves de 6 à 15 ans. Le constat est étonnant : les enfants nés en septembre auraient, en moyenne, de meilleurs résultats à l’école et davantage de chances de poursuivre des études supérieures.
L’avantage d’être parmi les plus âgés de la classe
Dans de nombreux pays, l’année scolaire débute en septembre. Un enfant né à ce moment-là se retrouve donc parmi les plus âgés de sa classe. À l’inverse, un élève né en décembre est l’un des plus jeunes. Quelques mois d’écart peuvent sembler anodins, mais à 6 ans cela représente une vraie différence : maturité, vocabulaire, capacité de concentration… autant de points qui facilitent les débuts à l’école.
Confiance en soi et effet boule de neige
Être un peu plus mûr apporte souvent une assurance supplémentaire. Cette confiance se traduit par une participation plus aisée, des résultats légèrement supérieurs et, au fil du temps, un cercle vertueux : plus l’enfant se sent compétent, plus il ose apprendre.
Pas de “mauvais” mois de naissance
Bien sûr, naître en septembre n’est pas une garantie de succès. L’environnement familial, la qualité des enseignants, la curiosité naturelle ou encore la santé jouent un rôle essentiel. Les élèves nés en décembre, ou à tout autre moment de l’année, peuvent tout à fait briller. Un accompagnement attentif et des activités stimulantes compensent largement la différence d’âge.
À retenir
Septembre offre peut-être un petit coup de pouce statistique, mais l’épanouissement d’un enfant dépend surtout de l’encouragement, de la bienveillance et du plaisir d’apprendre. Que votre bébé arrive en janvier, juin ou décembre, l’important reste de nourrir sa curiosité et de l’aider à développer confiance et autonomie.