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Maman de 13 enfants à 34 ans : une « reine des allocs » qui divise l’opinion

Être parent est un engagement à temps plein, encore plus lorsqu’on élève une tribu de 13 enfants. C’est le quotidien bien réel d’une mère de famille britannique, Cheryl Prudham, qui, à seulement 34 ans, est devenue une figure médiatisée au Royaume-Uni pour le montant impressionnant des aides sociales qu’elle perçoit : 50 000 euros par an.

Familles nombreuses : admiration ou controverse ?

Les familles nombreuses ne laissent personne indifférent. Si certains les admirent pour leur capacité d’organisation et leur sens du sacrifice, d’autres y voient un mode de vie dépassé, voire opportuniste. En France, la tendance est à la baisse de la natalité. Selon l’Insee, la moyenne tourne autour de 1,8 enfant par femme. Dans ce contexte, les foyers de plus de cinq enfants sont de plus en plus rares et parfois jugés à travers le prisme du soupçon.

Cheryl, qualifiée par certains médias britanniques de « reine des allocs », incarne cette figure clivante. Elle perçoit l’équivalent de 50 000 euros par an en allocations, tout en assumant seule, ou presque, l’éducation et la gestion d’un foyer de 13 enfants. Une situation qui suscite autant d’admiration que de critiques.

Que toucheraient des parents en France avec autant d’enfants ?

Il faut rappeler que le système d’aides sociales varie considérablement d’un pays à l’autre. En France, une maman au foyer ayant 13 enfants toucherait environ 2 279 euros par mois au titre des seules allocations familiales, soit un peu plus de 27 000 euros par an. À cela peuvent s’ajouter d’autres aides, comme le RSA, l’aide au logement, ou des dispositifs de soutien à la parentalité. Mais ces montants restent souvent bien en deçà de ceux pratiqués au Royaume-Uni dans certaines conditions.

La CAF (Caisse d’Allocations Familiales) applique un barème progressif selon le nombre d’enfants, avec des majorations spécifiques pour les adolescents. Pour autant, les aides ne sont pas illimitées et sont conditionnées à la situation professionnelle, familiale et administrative des bénéficiaires.

Une société divisée sur les aides sociales

Derrière ce débat se cache une question plus large : les familles nombreuses profitent-elles du système ? Cette interrogation est fréquente dans l’opinion publique, où persiste l’idée que les aides pourraient encourager certains à ne pas travailler. Les critiques visent parfois les femmes au foyer, les chômeurs, ou encore les étrangers, accusés à tort ou à raison d’abuser des prestations sociales.

Pourtant, rappelons que pour percevoir des aides sociales en France, il faut répondre à des critères précis. Les étrangers, par exemple, doivent justifier d’un séjour régulier et stable sur le territoire. De plus, la majorité des aides sont plafonnées et soumises à des conditions de ressources.

Être mère au foyer : un vrai travail, mais peu reconnu

Au-delà des chiffres et des jugements, il convient de reconnaître la réalité du quotidien des mères au foyer de familles nombreuses. Gérer une maison, s’occuper de l’éducation, des repas, des soins, du suivi scolaire et des besoins émotionnels de plusieurs enfants est un travail invisible, souvent dévalorisé, mais essentiel.

Dans une société où l’on valorise la performance professionnelle, les mères de familles nombreuses doivent souvent faire face à des stéréotypes : femmes sans ambition, assistées, irresponsables… Pourtant, élever une grande famille demande une organisation millimétrée, une force mentale hors norme et un dévouement constant.

Conclusion : entre choix de vie et débat social

Le cas de Cheryl Prudham illustre bien les tensions autour des aides sociales et des choix de vie. Certaines familles font le choix d’un mode de vie atypique, fondé sur des valeurs de solidarité familiale, de foi ou de tradition. D’autres y voient un abus des systèmes de protection sociale.

Au final, le débat autour des familles nombreuses et des allocations reflète une société en quête d’équilibre entre solidarité et responsabilité individuelle. Et vous, que pensez-vous de ces modèles familiaux hors norme ?

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