Le 31 août 1997, le monde perdait l’une de ses figures les plus aimées : la princesse Diana. Son accident tragique sous le pont de l’Alma, à Paris, a marqué à jamais les mémoires. Plus de vingt-cinq ans après, les témoins de cette nuit fatale continuent de revivre ces instants, hantés par les derniers mots et le regard de « la princesse des cœurs ».
Une nuit qui a bouleversé l’histoire
Lorsque les secours arrivent sur les lieux du drame, ils ne savent pas encore qu’ils sont face à l’une des femmes les plus célèbres de la planète. Parmi eux, Xavier Gourmelon, pompier parisien, se souvient encore de cette femme blonde, consciente et les yeux ouverts, qu’il découvre à l’arrière de la Mercedes accidentée.
Sous le choc, Diana ne semble pas tout de suite réaliser la gravité de la situation. Ses mots résonnent encore dans l’esprit du secouriste :
« Mon Dieu, que s’est-il passé ? »
Quelques instants plus tard, la princesse est victime d’un arrêt cardiaque. Gourmelon pratique aussitôt un massage cardiaque, et à sa grande surprise, elle reprend sa respiration. « Pour être honnête, je pensais qu’elle vivrait. Je lui ai tenu la main, j’ai essayé de la calmer », confiera-t-il plus tard, toujours marqué par ce souvenir.
« Elle ne saignait pas » : un drame trompeur
Pour ceux qui l’ont secourue cette nuit-là, l’apparence de Diana laissait espérer une issue moins tragique. Le médecin Frédéric Mailliez, arrivé sur place avant l’ambulance, décrit une femme « d’une beauté exceptionnelle », dont le visage ne portait presque aucune trace du choc. « Elle ne saignait pas, mais était inconsciente la plupart du temps et respirait difficilement », expliquera-t-il.
Pensant la rassurer, il lui parle en anglais :
« Je suis médecin, une ambulance arrive, tout va bien se passer. »
Des mots qui resteront les derniers entendus par la princesse.
Une perte qui continue de résonner
Malgré les efforts des secouristes et du personnel hospitalier, Lady Diana succombe à ses blessures internes quelques heures plus tard. Pour Xavier Gourmelon comme pour Frédéric Mailliez, ce drame reste gravé à jamais. « Je pensais qu’elle survivrait… C’est très perturbant », admet encore aujourd’hui le pompier.
Vingt-huit ans après, le souvenir de cette nuit reste aussi douloureux pour ses proches que pour les millions de personnes à travers le monde qui l’admiraient. Les mots de Diana, simples et déchirants, résonnent encore comme le témoignage fragile d’une vie brutalement interrompue.