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Et si on rémunérait enfin le travail ménager ? L’exemple étonnant d’une mère de famille américaine

Dans nos sociétés modernes, la valeur du travail domestique reste largement ignorée, malgré son impact évident sur le bien-être et l’équilibre d’un foyer. Pourtant, une mère de famille américaine, Amber Audrey, a décidé de changer la donne… en monétisant ses tâches ménagères.

Une mère au foyer… mais pas bénévole

Amber Audrey, mère au foyer, a mis en place un système inédit avec son mari : chaque tâche domestique effectuée est scrupuleusement tarifée, à la manière d’un service professionnel. Une méthode qu’elle partage sur son compte TikTok, où elle dévoile les détails précis de ses revenus hebdomadaires. Le résultat est surprenant : elle perçoit plus de 2 400 euros par semaine pour les tâches accomplies du lundi au vendredi.

Une grille tarifaire digne d’une entreprise

Amber a conçu une véritable grille tarifaire pour les corvées du quotidien. Faire la vaisselle ? 20 dollars par chargement. La lessive ? 35 dollars par cycle. Nettoyer les salles de bain ? 60 dollars par intervention. Entre les sols, les repas, les courses et même le nettoyage du micro-ondes, rien n’est laissé au hasard. Chaque tâche est valorisée à sa juste mesure, traduisant une prise de conscience très concrète de la charge mentale et physique liée à la gestion du foyer.

L’éducation et l’allaitement inclus dans les prestations

Ce modèle ne s’arrête pas aux tâches ménagères classiques. Amber, qui pratique l’école à domicile, facture également 400 dollars par enfant chaque semaine pour l’enseignement, soit environ 752 euros pour ses deux enfants. Elle inclut aussi ses déplacements pour les activités des enfants, les courses hebdomadaires, la préparation des repas… et même l’allaitement, considéré comme une mission à part entière.

Plus qu’un revenu : une reconnaissance

Au-delà de l’aspect financier, cette initiative remet en question notre regard sur le travail domestique, souvent considéré comme « naturel » ou invisible lorsqu’il est effectué par une conjointe. En facturant ses services, Amber envoie un message clair : être mère au foyer, c’est aussi une forme de travail à temps plein, exigeant, structuré, et qui mérite d’être reconnu.

Un modèle à suivre ou un cas extrême ?

Bien sûr, une telle organisation peut surprendre. Certains y voient une provocation ou une mise en scène excessive. D’autres, au contraire, saluent l’initiative comme un pas vers une meilleure répartition des responsabilités domestiques. D’ailleurs, Amber l’affirme avec humour : si son mari souhaite réduire les frais, il n’a qu’à mettre la main à la pâte.

Vers une redéfinition du travail au sein du couple ?

Cette histoire soulève une question essentielle : pourquoi le travail domestique, pourtant indispensable, reste-t-il non rémunéré et peu valorisé ? Dans un contexte où de nombreux couples peinent à équilibrer vie professionnelle et vie familiale, réfléchir à une forme de reconnaissance, symbolique ou financière, du rôle de parent au foyer pourrait bien s’imposer comme un levier d’équité.

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