Une histoire qui fait grincer des dents.
Alors que la plupart des salariés se battent pour équilibrer leur budget, une enseignante allemande a perçu près d’un million d’euros… sans mettre un pied dans une salle de classe depuis 2009.
Un arrêt maladie qui s’éternise
Tout commence au lycée professionnel de Wesel, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Embauchée au début des années 2000, la professeure déclare quelques années plus tard souffrir d’une « affection chronique » et de « problèmes psychologiques ». Son médecin lui prescrit un arrêt maladie.
Rien d’anormal jusque-là. Sauf que l’arrêt sera renouvelé encore et encore, pendant… seize ans.
Aucun contrôle sérieux
Durant toute cette période, l’enseignante continue de percevoir son salaire d’environ 6 000 € par mois, un montant nettement supérieur à celui de ses collègues français.
Plus surprenant encore : aucun contrôle médical approfondi, aucune véritable vérification de la part de l’administration. L’employeur, le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, tente bien d’imposer un examen médical. La professeure refuse, et multiplie les recours devant la justice – tous rejetés, mais sans conséquence immédiate sur le versement de sa paie.
Un train de vie confortable
Selon la presse allemande, la quadragénaire aurait profité de cette situation pour mener une vie loin d’être précaire : deux appartements à son nom et, plus étonnant, un possible travail parallèle comme naturopathe. Des recherches en ligne lient en effet son identité à un cabinet de soins alternatifs.
Que risque-t-elle aujourd’hui ?
Après seize ans d’absence, la note est salée : on estime qu’elle aurait touché plus d’un million d’euros. Pour l’instant, la question d’un éventuel remboursement reste floue.
Les autorités régionales envisagent une action pour récupérer l’argent, mais aucune décision définitive n’a été annoncée.
Une affaire qui choque l’opinion
Ce cas relance le débat sur les failles du système de contrôle des arrêts maladie. Comment un tel scénario a-t-il pu durer aussi longtemps ?
Alors que de nombreuses familles peinent à joindre les deux bouts, cette histoire rappelle l’importance de procédures de suivi plus rigoureuses… afin d’éviter que la confiance accordée aux salariés ne soit détournée pendant des années.