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Elle simule une leucémie et récolte plus de 80 000 euros : le couple condamné pour escroquerie

Une institutrice de 36 ans, originaire du sud-ouest de la France, a été condamnée à douze mois de prison avec sursis probatoire pour avoir simulé une leucémie durant plusieurs années. Son ex-mari, convaincu qu’elle était réellement malade, avait ouvert plusieurs cagnottes en ligne afin de récolter des fonds pour de prétendus traitements. Ensemble, ils ont ainsi amassé plus de 80 000 euros avant que la supercherie ne soit découverte.

Une fausse malade qui émeut les internautes

Tout avait commencé en 2019, lorsque cette femme a affirmé être atteinte d’une leucémie rare nécessitant des soins coûteux. Pour rendre son histoire crédible, elle n’a pas hésité à se raser la tête et à publier des photos qui ont ému des milliers d’internautes.
Son mari de l’époque, persuadé de la gravité de la maladie, avait alors créé plusieurs cagnottes sur la plateforme Leetchi afin de financer les soins. L’arnaque a permis au couple de récolter près de 82 700 euros en cinq ans.

Une escroquerie bien ficelée

Pendant plusieurs années, personne ne s’est douté de la tromperie. Les dons affluaient, portés par la compassion des internautes. Mais c’est grâce à un signalement que la vérité a fini par éclater.
Un influenceur, touché par son histoire, avait partagé la cagnotte, ce qui a attiré l’attention de l’Agence de la biomédecine. L’institution a alors relevé une incohérence : en France, les greffes de cellules souches, mentionnées dans la collecte, ne sont jamais facturées aux patients. Cette découverte a conduit à l’ouverture d’une enquête.

Le jugement et les conséquences

Le tribunal correctionnel de Bordeaux a rendu son verdict le 30 octobre. La femme a été reconnue coupable d’escroquerie et de blanchiment d’argent. Outre la peine de prison avec sursis probatoire de trois ans, elle devra suivre un accompagnement psychologique.
Les fonds présents sur les comptes bancaires du couple ont été saisis, tout comme les biens achetés grâce à l’argent des cagnottes. Les deux anciens époux devront également rembourser une trentaine de donateurs s’étant constitués parties civiles.

Un mensonge devenu incontrôlable

Face aux juges, l’institutrice a expliqué qu’elle s’était laissée submerger par ses propres mensonges. « Au lieu d’affronter un obstacle, je mens, c’était plus fort que moi », a-t-elle déclaré. Elle affirme qu’au-delà de l’aspect financier, cette mise en scène répondait surtout à un besoin profond de reconnaissance.
Son ex-mari, quant à lui, a déclaré avoir agi en toute bonne foi. Kinésithérapeute de profession, il croyait sincèrement à la maladie de son épouse, trompé par sa maigreur et son apparente fragilité.

Une affaire qui interroge la confiance en ligne

Cette histoire rappelle à quel point les arnaques aux cagnottes en ligne peuvent être sophistiquées. Si la plupart des appels à l’aide publiés sur les réseaux sont authentiques, certains n’hésitent pas à exploiter la compassion collective.
Elle souligne aussi la nécessité de vérifier la fiabilité des campagnes avant de donner, et d’encourager une plus grande transparence sur les plateformes de financement participatif.

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