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E. coli dans l’eau de mer : ces plages où la baignade peut être risquée cet été

L’été, c’est le moment idéal pour profiter du soleil, de la plage et de la mer. Mais avant de plonger, il est important de se poser la bonne question : l’eau est-elle vraiment propre ? Car, aussi surprenant que cela puisse paraître, certaines plages en France et en Europe affichent des niveaux de pollution comparables – voire supérieurs – à ceux de la Seine.

La Seine, symbole d’un retour à la baignade… mais pas sans vigilance

Depuis le 5 juillet, les Parisiens peuvent se baigner dans la Seine grâce à l’ouverture de trois zones dédiées : près du port de Bercy, face à l’île Saint-Louis et au niveau du bras de Grenelle. Ce projet ambitieux, amorcé pour les Jeux Olympiques 2024, a nécessité de lourds investissements afin de dépolluer le fleuve.

Si la qualité de l’eau a été considérablement améliorée et que des contrôles réguliers sont effectués, il reste un bémol : la présence possible de bactéries comme Escherichia coli (E. coli), surtout après de fortes pluies.

E. coli : une bactérie banale… mais parfois dangereuse

E. coli est une bactérie très répandue, souvent inoffensive, mais certaines souches peuvent provoquer de graves troubles digestifs, notamment chez les enfants. Récemment, à Saint-Quentin (Aisne), une quarantaine de personnes – majoritairement des enfants – ont été intoxiquées après avoir consommé de la viande contaminée.

En eau douce ou en mer, la présence d’E. coli ne signifie pas forcément un danger immédiat, mais tout dépend de sa concentration. En Seine, les derniers relevés à Bercy tournent autour de 500 unités par 100 ml – un chiffre considéré comme « acceptable » par les autorités sanitaires, mais qui n’exclut pas totalement le risque.

Des plages méditerranéennes et atlantiques parfois touchées

Contrairement aux idées reçues, certaines plages très touristiques présentent elles aussi des pics de contamination. En 2024, à Antibes, certaines zones affichaient entre 250 et 500 ufc/100 ml, des niveaux comparables à ceux de la Seine.

Et parfois, la situation peut s’aggraver en quelques heures : un simple orage suffit à faire grimper les taux de bactéries. À Deauville ou Concarneau, des mesures ont déjà relevé plus de 700 ufc – au-delà du seuil recommandé pour une baignade sans risque.

Le problème des relevés “trop optimistes”

Autre point à savoir : les analyses officielles sont souvent réalisées au large, là où l’eau se renouvelle rapidement. Mais les enfants jouent surtout près du bord, dans des zones peu profondes, où l’eau stagne davantage et peut concentrer plus de bactéries.

Comment réduire les risques ?


Conclusion
Mer ou rivière, aucune zone de baignade n’est totalement à l’abri des bactéries comme E. coli. La meilleure protection reste l’information et la prudence, surtout avec les plus jeunes. Car si l’eau semble toujours invitante sous le soleil d’été, sa transparence ne garantit pas toujours sa pureté.


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