Dans une victoire pour la planète, un grand trou dans la couche d’ozone s’est fermé tout seul. Situé au-dessus de l’Arctique, il s’est d’abord formé de la mi à la fin mars et était l’un des plus grands trous d’ozone que la région ait jamais vus. L’ozone étant responsable de l’absorption des rayons UV du soleil, sa santé est de la plus haute importance pour notre planète. C’est ce qui fait de la fermeture du trou un tel soulagement.
Pour être clair, l’apparence et la réparation du trou n’ont pas été causées par l’activité humaine. Les scientifiques du Copernicus Atmosphere Monitoring Service (CAMS), qui surveillent la zone, attribuent le trou d’ozone à quelque chose de plus naturel. Une grande zone de basse pression constituée d’air froid tourbillonnant – connue sous le nom de vortex polaire – a été particulièrement forte pendant plusieurs semaines en mars. Cela a fait que l’air froid est resté piégé dans le pôle Nord, dont le sous-produit était la formation de nuages de haute altitude qui provoquent des réactions chimiques pour stimuler l’appauvrissement de la couche d’ozone une fois la lumière du soleil revenue.
Ainsi, maintenant que le vortex polaire commence à se décomposer, l’air entre les couches appauvries en ozone et riches en ozone se mélange à nouveau. Cela a fait que le trou se cicatrise alors que les niveaux d’ozone recommencent à augmenter. C’est une excellente nouvelle, car l’Arctique n’a généralement pas autant d’appauvrissement de la couche d’ozone que la couche d’ozone antarctique. C’est cette zone que la plupart des gens connaissent, car la découverte en 1985 d’un trou au-dessus du pôle Sud a provoqué de grands changements dans les aérosols et les réfrigérants.
Fait intéressant, il y a aussi de bonnes nouvelles concernant ce trou d’ozone. Grâce en grande partie aux mesures prises dans le cadre du Protocole de Montréal, un accord de 1987 qui éliminait progressivement les produits chimiques d’origine humaine nuisant à l’ozone, le trou d’ozone antarctique se rétrécit. Ces changements, couplés à des variations des régimes atmosphériques de l’hémisphère sud, ont contribué à la fermeture lente du trou.