Ethan Lindenberger, un garçon tout ce qui a de plus normal de l’Ohio, USA, a passé toute sa jeunesse à penser que tous ses camarades de classe n’avaient pas été vaccinés, tout comme lui. Ce n’est que vers la fin de son adolescence qu’il a appris que non seulement ses camarades avaient tous été vaccinés, mais aussi son frère aîné. La raison ? Sa mère, au fil du temps – et probablement avec l’avènement d’internet – s’est convaincue que les vaccins causaient des lésions cérébrales et l’autisme, et qu’ils n’étaient que le résultat d’une conspiration médico-politique internationale.
Le garçon, après avoir découvert que sa mère l’avait empêché de se faire vacciner, n’avait pas caché sa déception. En lisant et en s’informant, il a pu étudier le mouvement anti-vaccin, comprendre l’ampleur des malentendus et des fausses nouvelles qui tournaient autour des contre-indications des vaccins. Pourtant, n’ayant pas l’âge requis, il a dû se conformer aux souhaits de sa mère.
La femme pensait que l’opposition de son fils n’était qu’un désir de rébellion, comme si la santé pouvait être une question à débattre dans la diatribe normale parent-enfant. Mais ce n’était malheureusement pas le cas avec elle. À l’âge de 18 ans, Ethan a décidé de célébrer de la meilleure façon possible : en commençant le cycle de vaccinations que tous les jeunes font à l’âge scolaire.
« Mes parents croient que les vaccins sont le résultat d’un complot du gouvernement, a-t-il déclaré, alors ils ne m’ont jamais vacciné contre aucune maladie. Dieu seul sait comment je peux encore être en vie. »
Malgré la déception de sa mère, qui a qualifié ce choix de « gifle en pleine figure », Ethan a commencé à se faire vacciner contre les hépatites A et B, le VPH, la rougeole, la rubéole et les oreillons.
Son expérience nous laisse espérer l’existence d’une deuxième génération, plus lucide et moins manipulable par les médias en ligne, qui pourra enfin mettre un terme à ce fléau de la désinformation sur les vaccins…