Le piège d’un voyage soi-disant familial

“On m’avait dit que je partais pour me reposer”, raconte Nour. À peine arrivée, elle apprend qu’elle va devoir épouser son cousin, de dix ans son aîné. Pour elle, c’était impensable : “C’était comme un grand frère.” Malgré ses refus, personne ne l’écoute. En quelques jours, tout s’enchaîne. Son père l’emmène passer un examen de virginité, puis on lui fait signer des papiers en arabe, une langue qu’elle ne comprend pas. “Je n’avais plus aucun contrôle sur ma vie”, confie-t-elle.

Le mariage est célébré sans cérémonie, dans le silence et la contrainte. De retour en France, Nour pense que tout est terminé. Mais quelques mois plus tard, son “mari” débarque et s’installe chez ses parents. C’est à ce moment que le cauchemar commence vraiment.

Un quotidien fait de peur et de violences

En France, Nour refuse catégoriquement de vivre avec lui. Mais les agressions continuent. “Il essayait de me toucher, de m’embrasser de force.” Quand elle en parle à sa mère, la réponse la glace : “C’est ton mari.” Sa mère, elle aussi victime d’un mariage forcé à 13 ans, semble prisonnière du même système.

Un jour, alors que ses parents repartent au Maroc, son agresseur profite de leur absence pour l’enfermer dans sa chambre. Il la viole. “C’est ce jour-là qu’il m’a tout pris. L’ancienne moi est morte le jour où il m’a violée.”

Une amie, inquiète de ne plus avoir de nouvelles, finit par venir chez elle. C’est elle qui comprend la situation et l’aide à fuir. Peu après, Nour découvre qu’elle est enceinte. “C’est à l’hôpital que je l’ai appris. Ma meilleure amie et sa mère m’ont aidée à avorter. Sans elles, je ne serais plus là.”

Le rejet de sa famille et la reconstruction

Au lieu d’un soutien, Nour fait face à la colère de sa famille. Sa mère lui reproche d’avoir “sali l’honneur” des siens, et ses frères tentent même de la ramener de force. La police intervient. Brisée, perdue, Nour pense à mettre fin à ses jours. “Je me sentais coupable, manipulée, et sans issue.”

Mais petit à petit, elle trouve la force de se relever. Elle engage seule une procédure de divorce en France et parvient à se libérer de son mari. “Ma famille m’a traitée de folle. Mais je voulais montrer que ce n’était pas la religion qui imposait cela, c’était une coutume, pas une obligation religieuse.”

Un message de courage et d’espoir

Aujourd’hui, Nour vit loin de sa région d’origine. Elle est mariée et maman d’une petite fille. Si certaines blessures ne guériront jamais totalement, elle a trouvé une paix nouvelle. “Des odeurs peuvent encore me ramener dans le passé, mais je ne veux plus vivre dans le silence.”

À travers son livre Tous coupables, ils m’ont mariée de force, publié aux éditions Balland, elle veut sensibiliser et surtout libérer la parole. “Je veux dire à toutes les jeunes filles : ne vous taisez pas. Ce n’est pas vous les coupables. Même après l’horreur, on peut se reconstruire.”

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Une disparition passée inaperçue pendant plusieurs jours

C’est le 14 octobre que l’alerte a été donnée, lorsque l’école à distance de Melodee a constaté que personne n’était venu récupérer ses devoirs depuis plusieurs semaines. Un détail anodin, mais qui a poussé les responsables à contacter la police.

Les enquêteurs se sont alors rendus au domicile de la mère, Ashlee Buzzard, sans y trouver trace de l’enfant. C’est à partir de ce moment que l’enquête a pris une tournure inquiétante.

Des images troublantes captées par une caméra

En fouillant le parcours récent de la mère, les autorités ont découvert des images de vidéosurveillance datant du 7 octobre, enregistrées dans une concession automobile. Sur ces images, Melodee apparaît aux côtés de sa mère, vêtue d’un sweat à capuche et portant une perruque aux cheveux plus foncés que les siens.

Pour le shérif Bill Brown, chargé de l’enquête, ces images semblent indiquer une tentative de dissimulation d’identité. “C’est un signal d’alarme”, a-t-il déclaré à la chaîne ABC News, soulignant le caractère suspect du comportement de la mère.

Un voyage mystérieux et une disparition totale

Trois jours plus tard, le 10 octobre, Ashlee Buzzard est revenue seule rendre la voiture de location — une Chevrolet Malibu blanche immatriculée 9MNG101. Depuis ce jour, plus personne n’a vu Melodee.

Les enquêteurs ont depuis retracé une partie du trajet de la mère : un road trip de la Californie jusqu’au Nebraska, en passant par le Kansas. Les autorités tentent maintenant d’établir si l’enfant a réellement participé à ce voyage — ou si elle a disparu avant la fin du trajet.

Le FBI entre en scène

Face à la gravité de la situation et au silence total d’Ashlee Buzzard, le FBI a été saisi du dossier. L’agence fédérale espère reconstituer l’itinéraire exact du véhicule et identifier des témoins susceptibles d’avoir aperçu la fillette.

L’un des défis majeurs de l’enquête réside dans le fait que la dernière photo connue de Melodee date de deux ans. À cet âge, les enfants changent vite, ce qui complique grandement les recherches.

Un appel à témoins national

Les autorités lancent désormais un appel à la population : toute personne ayant aperçu une fillette correspondant à la description de Melodee — cheveux châtains clairs, yeux bleus, environ 1m30 — est invitée à contacter immédiatement les services de police.

Pour l’heure, l’affaire reste classée comme “disparition inquiétante”, aucune arrestation n’ayant encore été effectuée faute de preuves formelles. Mais pour les enquêteurs, l’objectif est clair : retrouver Melodee avant qu’il ne soit trop tard.

L’article Disparition suspecte de Melodee, 9 ans : les images de vidéosurveillance qui font craindre le pire est apparu en premier sur Family santé.

Un quotidien d’horreur dans un garage

Le 14 octobre 2025, après des années de silence et d’isolement, Agnès a trouvé la force de fuir. En état de choc, elle a frappé à la fenêtre d’une voisine, qui, bouleversée, a cru d’abord à un malentendu. « On pensait qu’elle était partie », confie cette dernière au Parisien.
Mais la vérité est bien plus sinistre.

Selon les premiers éléments de l’enquête, Agnès aurait été retenue dans le garage de la maison, sans chauffage, sans sanitaires, dormant sur un simple transat. Son calvaire aurait commencé après l’arrivée du compagnon de sa colocataire, un homme de 82 ans. D’abord reléguée sous une tente dans le jardin, elle aurait ensuite été enfermée définitivement dans cet espace insalubre.

Une « bouillie mélangée à du liquide vaisselle » pour seule nourriture

Les révélations glaçantes d’Agnès ont bouleversé les enquêteurs. « Elle recevait une alimentation faite de bouillie, dans laquelle était ajouté du liquide vaisselle », a indiqué le général de brigade Bruno Makary, commandant en second de la région de gendarmerie des Pays-de-la-Loire.
Privée d’hygiène, la victime devait faire ses besoins dans des sacs ou des pots, faute de toilettes.

Le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy, précise qu’elle passait parfois « des journées entières dehors, sous la pluie ou dans le froid », lorsqu’elle était temporairement exclue du garage. Pendant cinq ans, Agnès aurait vécu dans la peur, l’humiliation et l’isolement total.

Une disparition passée inaperçue depuis 2022

Ce n’est qu’après sa fuite qu’on découvre qu’Agnès avait disparu des radars depuis 2022. Ses proches n’avaient plus de nouvelles, et les mouvements sur son compte bancaire — utilisés par le couple mis en cause — s’étaient mystérieusement arrêtés.

Les enquêteurs soupçonnent aujourd’hui les deux individus d’avoir profité de sa vulnérabilité pour la dépouiller, tout en la maintenant sous leur emprise psychologique et physique.

Un couple qui nie tout en bloc

Les suspects, une femme de 60 ans et un homme de 82 ans, ont été interpellés et mis en examen pour « séquestration avec actes de torture et de barbarie ». Malgré les éléments accablants, ils continuent de nier les faits. « Pour l’instant, ils ne reconnaissent rien, si ce n’est qu’ils l’avaient accueillie », a indiqué le général Makary.

S’ils sont reconnus coupables, ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

Une affaire qui relance le débat sur l’isolement social

Au-delà de l’horreur, cette histoire interroge sur la solitude et la vulnérabilité des personnes sans soutien. Comment une femme a-t-elle pu disparaître ainsi pendant des années sans qu’aucune alerte ne soit déclenchée ?
À Saint-Molf, l’émotion est immense. Les habitants, bouleversés, peinent encore à croire que de tels actes aient pu se dérouler dans leur village.

L’article Cinq ans d’horreur en Loire-Atlantique : le calvaire inimaginable d’Agnès, séquestrée et maltraitée dans un garage est apparu en premier sur Family santé.

Julia Gaiser, 23 ans : une étoile du patinage autrichien

Le 11 septembre 2025, Julia Marie Gaiser, âgée de 23 ans, a trouvé la mort à Salzbourg, en Autriche. Alors qu’elle circulait à vélo, la jeune patineuse a été percutée par un camion à un carrefour. Les autorités locales ont précisé que le conducteur n’était ni sous l’emprise de l’alcool ni de stupéfiants.

Originaire du Tyrol du Sud, Julia Gaiser s’était imposée comme l’une des figures les plus prometteuses du patinage artistique autrichien. Trois fois championne de l’État de Salzbourg, elle participait régulièrement aux championnats nationaux. Ses entraîneurs et coéquipiers la décrivent comme une athlète passionnée, généreuse et inspirante.

L’Union internationale de patinage (ISU) et la fédération autrichienne ont exprimé leur profonde tristesse, saluant la carrière d’une jeune femme « brillante, talentueuse et aimée de tous ».

Matilda Ferrari, 15 ans : un espoir italien fauché en plein rêve

Quatre jours plus tard, le 15 septembre 2025, un autre drame a bouleversé le monde du patinage. À Giustino, dans le Trentin italien, la jeune Matilda Ferrari, seulement âgée de 15 ans, a perdu la vie dans un accident de la route impliquant un camion, alors qu’elle se rendait à l’école.

Membre du club de Pinzolo, Matilda était considérée comme l’un des plus beaux espoirs du patinage italien. Après une blessure au genou, elle venait de faire un retour remarqué en obtenant la troisième place à la Coppa Italia.

Son club, ses entraîneurs et l’ensemble de la fédération italienne ont rendu hommage à sa détermination, à sa discipline et à la lumière qu’elle apportait sur la glace.

Une double tragédie qui interroge

La disparition de deux jeunes patineuses, à quelques jours d’écart et dans des circonstances similaires, bouleverse profondément le milieu sportif. Ces drames relancent la question de la sécurité des cyclistes et des jeunes sportifs sur les routes, notamment dans les zones périurbaines où la cohabitation entre véhicules et usagers vulnérables reste délicate.

Les enquêtes sont toujours en cours, mais l’émotion est immense. L’ISU a tenu à rappeler que ces deux athlètes incarnaient la passion, l’effort et la persévérance qui définissent le patinage artistique.

Deux destins brisés, deux passions éteintes trop tôt, mais une même lumière qui continuera d’inspirer des générations de jeunes patineurs à travers l’Europe.

L’article Deux jeunes patineuses trouvent tragiquement la mort dans des accidents similaires à quelques jours d’intervalle est apparu en premier sur Family santé.

Un témoignage d’une froideur terrifiante

Devant la cour d’assises, Dahbia Benkired, 27 ans, est revenue sur les 90 minutes tragiques du 14 octobre 2022, rue Manin, dans le XIXᵉ arrondissement de Paris. “T’inquiète pas, je te ferai pas de mal”, aurait-elle dit à la fillette pour la convaincre de la suivre jusqu’à l’appartement où elle était hébergée.

Une fois sur place, la jeune femme aurait imposé à Lola de se déshabiller, de prendre une douche, puis de subir des gestes d’une extrême violence. “Pour moi, vu qu’elle n’a pas dit non, c’est oui”, a-t-elle déclaré à la cour, des mots qui ont glacé l’assistance.

“J’ai commencé à la voir comme un mouton”

La suite du témoignage a profondément choqué le tribunal. Dahbia Benkired a reconnu avoir frappé la tête de Lola contre un mur avant de l’envelopper entièrement de ruban adhésif, provoquant son asphyxie. “Ce n’est pas que je voulais la tuer, c’est que je voulais faire du mal à quelqu’un. Et puis comme je l’ai violée, je me suis dit autant la tuer.”

Mais c’est en expliquant ses gestes qu’elle a révélé l’une des phrases les plus insoutenables du procès : “J’ai commencé à la voir comme un mouton, même quand je touchais sa peau avec le couteau, elle était dure comme celle d’un mouton.” Elle aurait même inscrit au vernis les chiffres “1” et “0” sur la plante des pieds de la fillette, comme on marque un animal.

Une famille dévastée face à l’horreur

Face à ces aveux, la famille de Lola a tenté de rester digne. Delphine Daviet, la mère de la victime, s’est avancée à la barre pour rappeler la mémoire d’une enfant “joyeuse, solaire, et pleine de vie”. Elle a également tenu à affronter celle qui lui a enlevé sa fille.

Le grand frère de Lola, Thibault Daviet, a lui aussi pris la parole, la voix tremblante d’émotion :

“Je n’attends plus la vérité. Avec tout ce qu’elle raconte, je sais que je ne l’aurai pas.”

Un témoignage simple, mais d’une intensité bouleversante, qui a ému l’ensemble de la salle.

Un procès sous tension avant le verdict

Tout au long de la semaine, les audiences se sont succédé dans une tension extrême. Les experts légistes ont détaillé les sévices infligés à la jeune victime, tandis que l’ex-compagnon de l’accusée a évoqué son comportement instable.

Dahbia Benkired, amaigrie et le regard fuyant, oscille entre larmes, colère et froideur. Ses propos déroutants laissent les magistrats et le public sans voix.

Le verdict est attendu le vendredi 24 octobre 2025. Il mettra un terme à un procès d’une intensité rare, où la justice devra répondre à l’incompréhensible. Pour la famille Daviet, ce jugement ne ramènera pas Lola, mais il représente une étape essentielle dans la quête de vérité et de paix.

L’article Affaire Lola : le récit glaçant de Dahbia Benkired bouleverse le procès est apparu en premier sur Family santé.

Un procès sous haute tension

Trois ans après la découverte du corps sans vie de Lola, retrouvé dans une malle au sein de l’immeuble parisien où vivaient ses parents, l’heure du jugement est enfin arrivée. Pendant six jours, les jurés et magistrats ont entendu des témoignages bouleversants, notamment ceux de la famille de la victime.
Les débats ont également été marqués par l’analyse des experts psychiatres, décrivant chez l’accusée une personnalité dangereuse, sans pathologie mentale avérée, mais présentant une “dangerosité très élevée”.

Un verdict sans appel

Après plus de quatre heures de délibération, les six jurés et les trois magistrats ont reconnu Dahbia Benkired coupable de l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés.
« Madame Benkired, la cour et le jury ont répondu oui à toutes les questions », a déclaré le président avant d’annoncer la peine.
La cour a souligné la gravité et la cruauté des actes, un véritable supplice infligé à la jeune Lola, ainsi que le préjudice psychologique indicible causé à ses proches.

La condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible signifie qu’aucune réduction ou aménagement de peine n’est possible pendant au moins 30 ans, et parfois jamais, sauf décision exceptionnelle. C’est l’une des sanctions les plus sévères du droit pénal français.

Des familles détruites, une justice rendue

À l’annonce du verdict, la mère de Lola, Delphine Daviet, n’a pu contenir ses larmes, soutenue par son fils Thibault et leur avocate, Me Clothilde Lepetit. Pour eux, la fin de ce procès marque la fin d’un long calvaire et le début d’un travail de deuil.
Du côté de l’accusée, aucune émotion n’a été perceptible. Silencieuse, elle a simplement échangé quelques mots avec son avocat avant de regagner sa cellule.

Une affaire qui a bouleversé la France

Le meurtre de Lola avait suscité une vive émotion à travers tout le pays. L’horreur des faits et le jeune âge de la victime avaient profondément choqué l’opinion publique.
Ce verdict vient clore un chapitre judiciaire douloureux, mais laisse derrière lui des blessures impossibles à effacer pour les proches de Lola, comme pour tous ceux que cette tragédie a marqués.

L’article Affaire Lola : Dahbia Benkired reconnue coupable et condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité est apparu en premier sur Family santé.

“Mon cœur de maman est meurtri à jamais”

Ce 14 octobre 2022 restera gravé à jamais dans la mémoire de Delphine Daviet. Ce jour-là, elle préparait les bagages de la famille, impatiente de partir en week-end, tandis qu’elle attendait le retour de sa fille de 12 ans. Mais Lola n’est jamais rentrée. L’enfant a croisé la route de Dahbia Benkired, accusée de l’avoir violée, torturée et tuée avant de dissimuler son corps dans une malle.
Face à la cour, la mère endeuillée a ravivé le souvenir de cette journée tragique :

“Qui aurait pu imaginer ce qui allait se passer quand Lola a croisé cette chose, ce monstre ? Pourquoi nous, pourquoi Lola ? Mon cœur de maman est meurtri à jamais.”

Des mots d’une sincérité glaçante, portés par une douleur que le temps ne semble pas apaiser.

“Cette chose ne nous enlèvera pas l’amour de notre famille”

Longtemps, Delphine Daviet a ressenti une profonde culpabilité. Comme tant de parents confrontés à l’impensable, elle s’est demandé si elle aurait pu empêcher le drame. Mais avec le temps, elle a trouvé la force de rejeter cette culpabilité.

“J’ai fini par comprendre que ce n’est pas nous les coupables, mais cette chose”, a-t-elle affirmé, désignant l’accusée.
Et d’ajouter avec une détermination bouleversante :
“Cette chose ne nous enlèvera pas l’amour de notre famille.”

Une phrase qui résonne comme un cri de résistance face à l’horreur, une manière de rappeler que malgré la tragédie, l’amour maternel reste plus fort que tout.

“Ne rendez pas autre chose que la perpétuité”

En s’adressant aux magistrats, la mère de Lola a formulé une demande claire : elle souhaite que Dahbia Benkired soit condamnée à la prison à perpétuité.

“Je demande à la justice de faire le nécessaire pour que cette chose soit enfermée toute sa vie. Ne rendez pas autre chose que la perpétuité.”

Cette phrase, prononcée avec fermeté, a marqué la salle d’audience d’un silence lourd. Car derrière ces mots, c’est tout le poids d’un deuil impossible qui s’exprime.

Une vie brisée à jamais

Depuis la disparition de sa fille, la vie de Delphine Daviet s’est effondrée. Elle a perdu son mari, son emploi et son logement. Le père de Lola, dévasté par le chagrin, s’est réfugié dans l’alcool avant de mourir, “rongé par ses démons”.

“Je vous rappelle que j’ai perdu ma Lola, mon mari, mon travail, mon logement. Toute ma vie s’est effondrée. Je me demande parfois comment je tiens debout.”

Aujourd’hui, c’est pour son fils Thibault qu’elle continue à se battre. “Sans lui, je ne serais peut-être plus là”, a-t-elle confié avec émotion.

Le procès de Dahbia Benkired se poursuit, mais les mots de la mère de Lola resteront gravés dans les mémoires. Face à la barbarie, Delphine Daviet incarne la dignité d’une mère qui, malgré la douleur, refuse de céder à la haine et continue de réclamer justice pour sa fille.

L’article Procès du meurtre de Lola : le cri déchirant de sa mère face à Dahbia Benkired est apparu en premier sur Family santé.

Un témoin clé à la barre

Ce 20 octobre 2025, Rachid N., un ami de l’accusée, a été entendu à la barre. Cet homme avait hébergé Dahbia Benkired quelques heures après le crime. Mis en examen à l’époque pour recel de cadavre avant de bénéficier d’un non-lieu, il est aujourd’hui entendu comme témoin.

Selon son récit, il a été contacté par l’accusée en fin d’après-midi. Elle lui aurait expliqué avoir eu une dispute familiale et lui aurait demandé de l’héberger. Rachid N. affirme n’avoir rien soupçonné au moment où il l’a rejointe rue Manin, dans le XIXe arrondissement de Paris. Il l’aide alors à transporter une malle jusque dans son véhicule. Ce qu’il ignore encore, c’est que le corps de la jeune Lola se trouvait à l’intérieur.

Une soirée d’apparence ordinaire

Le témoin explique qu’à ses yeux, rien n’avait d’anormal. Chez lui, à Asnières-sur-Seine, Dahbia Benkired prend une douche, fait une lessive et sort même dîner avec lui. Ils mangent des nuggets et des frites avant de rentrer regarder la télévision et boire de la vodka mélangée à du soda. Pendant ce temps, les parents de Lola sont dans l’angoisse, sans nouvelles de leur fille.

Interrogé par le président de la cour sur le poids de la malle — environ 55 kilos —, le témoin reconnaît qu’elle lui avait semblé lourde mais qu’il ne s’était pas posé de questions. “Je n’ai rien senti, je n’ai pas touché à ses affaires”, a-t-il déclaré devant les jurés.

Deux versions qui s’opposent

Dahbia Benkired, à la barre, affirme au contraire avoir informé son ami de la présence du corps. Elle soutient même qu’il aurait ouvert la malle et envisagé de l’aider à faire disparaître les preuves. L’enquête a toutefois écarté cette version des faits. Face à ces accusations, Rachid N. a tenu à se défendre : “C’est compliqué d’avoir son nom associé à une telle horreur.”

Un procès sous haute tension

Ce témoignage intervient dans un procès particulièrement éprouvant. Le meurtre de Lola, une fillette de 12 ans, avait provoqué une vive émotion en France. Dahbia Benkired, aujourd’hui méconnaissable, encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Les audiences doivent encore se poursuivre avec l’audition d’experts et d’autres témoins avant que la cour ne se prononce sur la peine.

L’article Meurtre de Lola : le témoignage glaçant d’un homme qui a passé quatre heures avec le corps de la victime est apparu en premier sur Family santé.

Une journée historique et lourde de symboles

L’ancien président français, condamné à cinq ans de prison pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007, est devenu le premier ex-chef d’État français incarcéré depuis la Seconde Guerre mondiale. Un événement marquant, vécu dans la douleur par ses proches.
Malgré la tempête médiatique et judiciaire, le clan Sarkozy reste uni. Et en première ligne, une adolescente au grand cœur : Giulia, 13 ans.

Un message plein d’amour et de pudeur

Sur son compte Instagram, Giulia Sarkozy a publié une photo capturée dans un grand miroir. On la voit vêtue d’un legging noir et de baskets blanches, son téléphone à la main. Derrière elle, son père, chemise bleu clair et sourire discret, semble partager un instant de complicité et de douceur avant la tourmente.
En légende, la jeune fille a simplement écrit :
« Je t’aime à l’infini, tu es le plus fort des papas du monde. »
Pour accompagner cette déclaration, elle a choisi la chanson “When I Close My Eyes” de Tom Odell, une ballade mélancolique qui reflète à merveille la douleur et l’attachement d’une fille à son père.

Giulia Sarkozy, une jeune fille déjà bien affirmée

Malgré son jeune âge, Giulia se démarque par sa maturité et son sens de la communication. Fille de Nicolas Sarkozy et de Carla Bruni, elle a hérité du charisme de ses parents, tout en gardant une grande discrétion sur sa vie privée. Passionnée d’équitation, elle a récemment été nommée ambassadrice de la marque Petit Trot, un symbole de sa personnalité douce mais déterminée.

Un soutien qui bouleverse les internautes

Le message de Giulia a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant une vague d’émotion. De nombreux internautes ont salué la force et la tendresse de la jeune fille face à une épreuve familiale aussi douloureuse.
Dans un moment où tout semble s’effondrer autour de lui, Nicolas Sarkozy peut compter sur un soutien indéfectible : celui de sa fille, son plus grand trésor.

L’article « Tu es le plus fort des Papas » : le message bouleversant de Giulia Sarkozy à son père incarcéré est apparu en premier sur Family santé.

Une disparition passée inaperçue pendant 15 ans

En 2010, Heidi De Schepper, alors âgée de 26 ans, menait une vie de famille apparemment paisible. Mère de trois jeunes garçons âgés de 2, 3 et 7 ans, elle vivait avec son compagnon dans une maison située dans une rue calme de Balen. Mère au foyer, elle était décrite comme une femme « présente et aimante », selon le parquet d’Anvers. Pourtant, du jour au lendemain, elle s’est volatilisée — sans laisser la moindre trace.

Pendant plus d’une décennie, personne ne semble s’être alarmé. Ce n’est qu’en 2024, lorsque l’école de l’un de ses enfants a tenté de la contacter, que l’absence d’Heidi a attiré l’attention. Les autorités belges ont alors ouvert une enquête tardive, espérant reconstituer les événements entourant sa mystérieuse disparition.

De nombreuses hypothèses, aucune certitude

Depuis, les recherches se multiplient, mais aucun indice concret n’a encore été retrouvé. Le porte-parole du parquet d’Anvers, Kristof Aerts, a expliqué à la chaîne flamande VTM :

« Au cours de l’année écoulée, de nombreuses vérifications ont été effectuées pour retrouver une trace d’Heidi, peut-être à l’étranger, mais jusqu’à présent, rien. A-t-elle commencé une nouvelle vie ailleurs ? Est-ce un acte de désespoir ? Ou s’agit-il d’un acte criminel ? Nous n’excluons aucune hypothèse. »

Cette disparition, longtemps restée dans l’ombre, suscite désormais un vif émoi en Belgique, où l’on peine à comprendre comment une jeune mère a pu s’effacer ainsi sans que personne ne donne l’alerte.

Le témoignage du compagnon : “Elle a disparu du jour au lendemain”

Entendu par les enquêteurs, l’ex-compagnon d’Heidi, père de ses trois enfants, a confié avoir été lui-même déconcerté par cette disparition.

« Heidi a soudainement disparu du jour au lendemain, et toutes ses affaires avaient aussi disparu », a-t-il raconté au quotidien Het Laatste Nieuws.
« Je connais Heidi par cœur, c’est pour ça que je n’ai pas signalé sa disparition tout de suite. Si elle se sent traquée, elle ne fait que fuir encore plus loin. Mes enfants ont cherché leur mère, j’ai même aidé. Mais à un moment, on arrête. »

Aujourd’hui, les enfants d’Heidi, devenus adultes, semblent avoir tiré un trait sur leur mère :

« Ils ont dit : ‘Si elle est encore en vie, elle est la bienvenue pour parler. Mais elle ne fera plus jamais partie de nos vies.’ Et je comprends ça », a ajouté leur père.

Un appel à témoins lancé 15 ans après les faits

Face au mystère, la police belge lance désormais un vaste appel à témoins. Toute personne susceptible de détenir des informations sur la disparition d’Heidi De Schepper est invitée à contacter le numéro gratuit 0800 30 300 ou à utiliser le formulaire disponible sur le site de la police fédérale.

Après quinze ans de silence, les enquêteurs espèrent enfin lever le voile sur l’un des cas de disparition les plus étranges de ces dernières années.

L’article Disparition mystérieuse : une mère de famille belge introuvable depuis 15 ans, la police découvre l’affaire par hasard est apparu en premier sur Family santé.