Archives des Mamans - Family santé https://familysante.com/category/mamans Santé, famille, bien être Sat, 26 Jul 2025 14:18:41 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://familysante.com/wp-content/uploads/2016/12/cropped-Wear-32x32.png Archives des Mamans - Family santé https://familysante.com/category/mamans 32 32 Allaitement en public : quand un simple geste d’amour devient sujet de débat https://familysante.com/allaitement-en-public-quand-un-simple-geste-damour-devient-sujet-de-debat.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=allaitement-en-public-quand-un-simple-geste-damour-devient-sujet-de-debat https://familysante.com/allaitement-en-public-quand-un-simple-geste-damour-devient-sujet-de-debat.html#respond Sat, 26 Jul 2025 14:18:39 +0000 https://familysante.com/?p=8863 Dans une société où l’image du corps féminin est omniprésente, souvent utilisée à des fins commerciales ou esthétiques, il est étonnant de constater à quel point l’allaitement en public peut encore déranger. Et pourtant, il suffit d’une photo authentique, comme celle partagée récemment par une jeune mère dans un supermarché, pour que le sujet enflamme […]

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Dans une société où l’image du corps féminin est omniprésente, souvent utilisée à des fins commerciales ou esthétiques, il est étonnant de constater à quel point l’allaitement en public peut encore déranger. Et pourtant, il suffit d’une photo authentique, comme celle partagée récemment par une jeune mère dans un supermarché, pour que le sujet enflamme les réseaux sociaux.

Un geste naturel, mais encore jugé

Tout commence avec Trinati, une influenceuse et jeune maman, qui publie une photo d’elle en train d’allaiter sa fille de 17 mois, assise au beau milieu d’un rayon de magasin. Pas de mise en scène, pas de filtre glamour, juste une mère qui répond aux besoins de son enfant. Mais cette image, pourtant banale pour de nombreuses femmes, a provoqué une vague de réactions — entre soutien chaleureux et critiques virulentes.

Certains internautes ont salué ce moment de tendresse et de simplicité. D’autres ont reproché un manque de discrétion, révélant ainsi le malaise persistant autour de l’allaitement dans l’espace public. Ce débat récurrent pose une question essentielle : pourquoi ce geste, pourtant universel et naturel, dérange-t-il encore tant de monde ?

Un témoignage sincère et nécessaire

Loin de se laisser abattre, Trinati a pris la parole pour expliquer son geste. Pour elle, cette photo n’était pas un acte militant, mais un souvenir à transmettre à sa fille, un témoignage d’amour et de dévouement maternel. Elle a rappelé que l’allaitement est un parcours exigeant, souvent invisible : nuits courtes, douleurs, fatigue constante… Et qu’il est parfois nécessaire de nourrir son enfant là où l’on se trouve, tout simplement.

Son message a résonné chez des milliers de mères, qui ont partagé leurs propres expériences : allaiter dans une voiture, sur un banc public, ou même debout entre deux rayons de supermarché. Des récits pleins d’humour, de tendresse, mais aussi de frustration face aux regards et remarques désobligeantes.

Un double standard troublant

Ce qui choque vraiment dans cette polémique, ce n’est pas la photo, mais le décalage criant entre ce qu’on tolère et ce qu’on condamne. Dans les publicités, les corps féminins sont exhibés sans gêne, sexualisés à outrance. Mais lorsqu’une femme utilise son corps pour nourrir un bébé, c’est perçu comme déplacé ?

Ce paradoxe interroge : la maternité doit-elle rester cachée ? Pourquoi tant de gêne face à une scène aussi universelle ? Et surtout, pourquoi faudrait-il choisir entre être mère et être discrète ?

Un appel à plus de bienveillance

Il est temps de normaliser l’allaitement en public, sans stigmatisation ni honte. Une mère qui allaite ne cherche pas à provoquer. Elle s’occupe de son enfant, tout simplement. Et dans une société où l’on prône l’authenticité, ce geste devrait être salué plutôt que critiqué.

Chaque femme devrait avoir la liberté d’allaiter où bon lui semble, sans craindre les regards ou les remarques. Soutenir une mère dans ce moment, c’est soutenir la vie, la tendresse, et l’instinct maternel. Il n’y a rien de choquant dans le fait de nourrir un bébé. Ce qui est choquant, c’est de devoir encore se justifier pour cela.

Regarder avec le cœur, pas avec des jugements

L’histoire de Trinati n’est pas un fait divers, c’est un miroir de notre époque. Elle nous rappelle que derrière chaque mère, il y a une femme qui fait de son mieux, qui donne tout pour son enfant. Et que l’allaitement, qu’il soit en privé ou en public, est toujours un acte d’amour.

La prochaine fois que vous croiserez une femme allaitant son bébé dans un parc, une salle d’attente ou un supermarché, ne détournez pas les yeux. Offrez-lui un sourire. Elle accomplit l’un des gestes les plus anciens et les plus beaux du monde. Et ça, ça mérite du respect.

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« Je croyais que mon bébé était mort… il était déjà né entre mes jambes » : un accouchement hors du commun https://familysante.com/je-croyais-que-mon-bebe-etait-mort-il-etait-deja-ne-entre-mes-jambes-un-accouchement-hors-du-commun.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=je-croyais-que-mon-bebe-etait-mort-il-etait-deja-ne-entre-mes-jambes-un-accouchement-hors-du-commun https://familysante.com/je-croyais-que-mon-bebe-etait-mort-il-etait-deja-ne-entre-mes-jambes-un-accouchement-hors-du-commun.html#respond Fri, 25 Jul 2025 09:01:29 +0000 https://familysante.com/?p=8818 Il y a des accouchements planifiés à la minute près, et puis il y a ceux que la nature orchestre à sa manière, parfois sans prévenir. C’est exactement ce qu’a vécu Nicaela Schultz, une jeune maman de 27 ans, lors de la naissance de sa troisième fille. Ce qui devait être un accouchement classique sous […]

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Il y a des accouchements planifiés à la minute près, et puis il y a ceux que la nature orchestre à sa manière, parfois sans prévenir. C’est exactement ce qu’a vécu Nicaela Schultz, une jeune maman de 27 ans, lors de la naissance de sa troisième fille. Ce qui devait être un accouchement classique sous péridurale s’est transformé en un moment aussi bouleversant qu’inattendu.

Un silence glaçant pendant le monitoring

Tout semblait se dérouler normalement. À son arrivée à l’hôpital, Nicaela reçoit une péridurale. La dilatation est à six centimètres : tout indique qu’elle peut se reposer un peu avant le travail actif. Mais très vite, l’inquiétude s’installe. L’infirmière peine à capter les battements du cœur du bébé. Un changement de position est tenté, mais toujours rien.

« J’ai cru que mon bébé était mort », confie-t-elle.

La panique monte… jusqu’à ce que l’impensable se produise.

« Elle est là ! » : une naissance sans douleur, sans cri, sans signe

Alors que l’équipe médicale tente de comprendre ce qu’il se passe, un simple geste change tout : on soulève le drap. Et là, surprise totale. Le bébé est déjà né. Posée entre les jambes de sa mère. Sans poussée, sans avertissement, sans douleur.

« Je n’ai même pas poussé », se rappelle Nicaela, encore sidérée.

Elle a accouché sans en avoir conscience, sous l’effet d’un réflexe d’éjection fœtale, un phénomène physiologique rare mais connu, surtout chez les femmes ayant déjà accouché. Le corps expulse le bébé d’un seul coup, de manière soudaine et extrêmement rapide.

Un moment magique… mais manqué

Si la scène peut faire sourire après coup, l’impact émotionnel est profond. Nicaela se retrouve à la fois soulagée et frustrée.

« J’ai l’impression d’avoir raté la naissance de ma fille. »

Pas de photos. Pas de larmes de joie. Juste un choc. Une sorte de vide, comme si tout s’était joué sans elle. Elle confie même avoir ressenti une forme de tristesse de ne pas avoir été pleinement actrice de ce moment.

Ce n’était pas la première fois

Nicaela n’en était pas à son premier accouchement rapide. Son deuxième enfant était lui aussi arrivé en quelques instants. Mais cette fois, le choc a été plus fort, plus déstabilisant encore. Une expérience à la fois fascinante et éprouvante, qu’elle raconte aujourd’hui sans tabou.

« Je plaisante parfois, mais pour être honnête, ça a été très difficile à vivre. »

Un phénomène rare, mais pas isolé

Sur les réseaux sociaux, de nombreuses femmes témoignent avoir vécu un accouchement éclair, parfois même seules, parfois en voiture ou à la maison. Si ce phénomène peut sembler anecdotique, il mérite d’être mieux connu et anticipé.


Conseils pour les futurs parents : que faire en cas d’accouchement ultra-rapide ?

Même si un tel scénario est rare, il peut arriver, notamment lors des deuxièmes ou troisièmes accouchements. Voici quelques recommandations utiles :

1. Préparez-vous à toutes les éventualités
Discutez avec votre sage-femme ou obstétricien de ce type d’accouchement. Savoir que cela existe peut vous éviter une panique inutile le jour J.

2. Soyez attentif aux signaux
Une pression soudaine, une envie de se lever ou une sensation de poussée peuvent être des indicateurs que le travail est bien plus avancé qu’il n’y paraît.

3. Mettez en place un plan d’urgence
Définissez avec votre partenaire ou une personne de confiance un protocole simple en cas de déclenchement rapide du travail.

4. Faites confiance à votre corps
Parfois, le corps sait exactement quoi faire, mieux que nous. Laisser faire ne signifie pas être passive, mais faire confiance à l’intelligence naturelle du corps.


Une histoire inoubliable

Aujourd’hui, la petite fille de Nicaela se porte à merveille. Et même si l’arrivée a été déroutante, elle laisse une empreinte indélébile dans la mémoire de sa maman.

« Je suis juste heureuse qu’elle soit en bonne santé. C’est tout ce qui compte. »

Son histoire nous rappelle que la naissance reste un événement profondément imprévisible, et que chaque bébé a sa propre manière de venir au monde. L’essentiel, au fond, n’est pas dans le scénario… mais dans la vie qu’il offre.

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« Mon bébé pèse 10 kilos, on m’accuse de maltraitance » : quand la grossophobie s’attaque aux nourrissons https://familysante.com/mon-bebe-pese-10-kilos-on-maccuse-de-maltraitance-quand-la-grossophobie-sattaque-aux-nourrissons.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=mon-bebe-pese-10-kilos-on-maccuse-de-maltraitance-quand-la-grossophobie-sattaque-aux-nourrissons https://familysante.com/mon-bebe-pese-10-kilos-on-maccuse-de-maltraitance-quand-la-grossophobie-sattaque-aux-nourrissons.html#respond Thu, 17 Jul 2025 20:33:50 +0000 https://familysante.com/?p=8730 Sur TikTok, une vidéo attendrissante d’un bébé bien potelé aurait pu simplement faire sourire. Mais pour Maci Mugele, une jeune maman de 21 ans originaire de l’Oklahoma, ce moment de fierté maternelle s’est vite transformé en tempête médiatique. La raison ? Le poids de son fils, Gunner, 10,2 kilos à seulement quatre mois. Un bébé […]

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Sur TikTok, une vidéo attendrissante d’un bébé bien potelé aurait pu simplement faire sourire. Mais pour Maci Mugele, une jeune maman de 21 ans originaire de l’Oklahoma, ce moment de fierté maternelle s’est vite transformé en tempête médiatique. La raison ? Le poids de son fils, Gunner, 10,2 kilos à seulement quatre mois. Un bébé en excellente santé… mais devenu la cible de critiques violentes.

Une vidéo virale qui déclenche l’incompréhension

Tout commence avec une vidéo publiée sur TikTok dans laquelle Maci montre son bébé, qu’elle surnomme affectueusement « 22,5 livres de muscle pur ». Avec ses 10,2 kilos pour 61 cm, Gunner affiche effectivement un gabarit hors norme. La vidéo dépasse rapidement les 20 millions de vues, mais ce succès viral tourne vite au cauchemar.

Dans les commentaires, les moqueries fusent. Certains internautes vont jusqu’à accuser la jeune femme de maltraitance infantile. D’autres, plus cruels encore, insinuent que l’enfant devrait être mis au régime, voire prescrire – avec un humour plus que douteux – des médicaments pour diabétiques comme l’Ozempic.

Une maman blessée, mais debout

Sous le choc, Maci confie : « Je pensais que les gens trouveraient ça mignon… Je ne m’attendais pas à autant de haine. » Pourtant, elle assure n’avoir fait que suivre l’instinct de toutes les mères : répondre aux besoins de son enfant. « Je le nourris quand il a faim, c’est tout. »

Ce que les critiques ignorent, c’est que Gunner a toujours été un bébé « au-dessus de la courbe ». Dès la grossesse, il se développait plus rapidement que la moyenne. À 34 semaines de gestation, il pesait déjà 2,7 kg. À la naissance, il affichait un poids de 3,6 kg – rien d’inquiétant selon les standards médicaux.

Ce que disent les professionnels de santé

Loin des discours alarmistes des réseaux sociaux, les médecins qui suivent Gunner se montrent rassurants. Sa croissance rapide, bien qu’impressionnante, n’a rien d’anormal. Aucun signe de problème de santé n’a été détecté. « Il est en bonne santé, et parfois, on a juste des bébés plus gros, c’est tout », résument-ils.

Cette réalité est d’ailleurs bien connue des pédiatres : certains nourrissons grandissent plus vite que d’autres, sans que cela n’indique un quelconque trouble.

Quand la grossophobie s’invite dès le berceau

Cette affaire soulève une question plus profonde : pourquoi la société accepte-t-elle si mal les corps qui sortent de la norme ? Et surtout, pourquoi cette intolérance s’exerce-t-elle même envers les plus jeunes ?

La grossophobie, souvent dirigée vers les adultes, s’étend désormais aux bébés. Derrière des commentaires apparemment humoristiques, se cache une stigmatisation violente, injustifiée et, dans ce cas précis, traumatisante pour une mère qui ne cherche qu’à partager un moment tendre avec son enfant.

Heureusement, la solidarité existe

Face à cette vague de haine, de nombreux internautes ont aussi répondu avec bienveillance. Certains comptes certifiés, comme celui de l’équipe de football américain des Tampa Bay Buccaneers, ont même apporté leur touche d’humour bon enfant : « Je suis le premier à vouloir le recruter. » D’autres ont simplement rappelé l’évidence : « Les bébés potelés, c’est normal. Et c’est adorable. »

Un appel à la bienveillance

Cette histoire, au-delà de l’anecdote, est un rappel important : sur les réseaux sociaux comme dans la vie, un peu de bienveillance fait toute la différence. Avant de juger, critiquer ou attaquer, il faut se souvenir qu’au bout de chaque vidéo se trouve une vraie personne – et, parfois, un bébé qui ne demande qu’à grandir entouré d’amour.

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Ménopause : ce symptôme tabou qui touche une femme sur trois, mais dont on parle si peu https://familysante.com/menopause-ce-symptome-tabou-qui-touche-une-femme-sur-trois-mais-dont-on-parle-si-peu.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=menopause-ce-symptome-tabou-qui-touche-une-femme-sur-trois-mais-dont-on-parle-si-peu https://familysante.com/menopause-ce-symptome-tabou-qui-touche-une-femme-sur-trois-mais-dont-on-parle-si-peu.html#respond Sat, 12 Jul 2025 10:19:35 +0000 https://familysante.com/?p=8653 La ménopause, cette étape naturelle de la vie féminine, est souvent entourée de silence. Si les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, les troubles du sommeil ou encore les sautes d’humeur sont désormais largement reconnus, d’autres symptômes restent dans l’ombre. Parmi eux, un trouble très fréquent mais encore trop peu évoqué : les troubles urinaires. […]

L’article Ménopause : ce symptôme tabou qui touche une femme sur trois, mais dont on parle si peu est apparu en premier sur Family santé.

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La ménopause, cette étape naturelle de la vie féminine, est souvent entourée de silence. Si les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, les troubles du sommeil ou encore les sautes d’humeur sont désormais largement reconnus, d’autres symptômes restent dans l’ombre. Parmi eux, un trouble très fréquent mais encore trop peu évoqué : les troubles urinaires.

Quand la ménopause affecte aussi la vessie

Avec la chute des œstrogènes et des progestérones, le corps féminin subit de nombreux bouleversements. Outre les signes bien connus, certaines femmes expérimentent des troubles moins visibles mais tout aussi dérangeants, comme l’acné tardive, les palpitations ou encore… les fuites urinaires.

C’est ce dernier symptôme que beaucoup préfèrent taire. Pourtant, il est loin d’être rare. D’après les données de l’Assurance Maladie, environ une femme sur trois de plus de 70 ans souffre d’incontinence urinaire. Un chiffre probablement sous-estimé, tant le sujet reste délicat à aborder.

De quoi parle-t-on exactement ?

Les troubles urinaires liés à la ménopause peuvent prendre plusieurs formes :

  • Besoin urgent et fréquent d’uriner, même la nuit
  • Sensation de brûlure ou gêne en urinant
  • Fuites urinaires involontaires, en toussant ou en riant
  • Difficulté à retenir les urines lors d’efforts physiques

Selon la gynécologue-obstétricienne Shieva Ghofrany, ces désagréments sont souvent dus à un déficit d’œstrogènes dans les tissus du vagin, de la vulve et de la vessie. Ce manque rend la vessie plus sensible et sujette à des sensations d’urgence, même en l’absence d’infection.

Les déclencheurs à connaître

Certains aliments et boissons peuvent accentuer ces troubles, notamment :

  • La caféine (café, thé)
  • L’alcool
  • Les agrumes et les tomates
  • Les épices fortes

Ces substances peuvent irriter la vessie et déclencher plus facilement des fuites ou des envies pressantes.

Pourquoi faut-il en parler ?

Trop de femmes vivent ce trouble en silence. Par pudeur, par peur du jugement ou parce qu’elles pensent qu’il n’existe pas de solution. Et pourtant, des traitements existent : thérapies hormonales locales, rééducation périnéale, médicaments, voire interventions légères dans certains cas.

Ignorer ces symptômes peut non seulement affecter la qualité de vie, mais aussi entraîner un isolement social, une baisse de l’estime de soi et des limitations dans les activités quotidiennes.

Oser en parler, c’est déjà se soigner

La ménopause ne devrait pas être un sujet honteux. Les troubles urinaires encore moins. Il est essentiel de sensibiliser les femmes et de leur rappeler qu’elles ne sont pas seules. Un simple rendez-vous chez le médecin peut permettre d’écarter d’autres causes comme un fibrome ou un kyste, et surtout, d’entamer un traitement adapté.

Briser le silence autour de ce symptôme tabou, c’est offrir à des milliers de femmes la possibilité de retrouver leur confort et leur liberté.

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Pourquoi j’ai choisi de partir en vacances sans mes enfants – et pourquoi je ne regrette rien https://familysante.com/pourquoi-jai-choisi-de-partir-en-vacances-sans-mes-enfants-et-pourquoi-je-ne-regrette-rien.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=pourquoi-jai-choisi-de-partir-en-vacances-sans-mes-enfants-et-pourquoi-je-ne-regrette-rien https://familysante.com/pourquoi-jai-choisi-de-partir-en-vacances-sans-mes-enfants-et-pourquoi-je-ne-regrette-rien.html#respond Thu, 10 Jul 2025 15:07:24 +0000 https://familysante.com/?p=8629 Pendant longtemps, j’ai cru que de « bonnes vacances » signifiaient forcément des vacances en famille. Partager des moments précieux, créer des souvenirs avec mes enfants, resserrer les liens familiaux… tout cela semblait évident. Jusqu’au jour où j’ai pris une décision radicale : partir en vacances sans mes enfants, ni mon mari. Seule. Et croyez-moi, c’est sans […]

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Pendant longtemps, j’ai cru que de « bonnes vacances » signifiaient forcément des vacances en famille. Partager des moments précieux, créer des souvenirs avec mes enfants, resserrer les liens familiaux… tout cela semblait évident. Jusqu’au jour où j’ai pris une décision radicale : partir en vacances sans mes enfants, ni mon mari. Seule. Et croyez-moi, c’est sans doute la meilleure décision que j’aie prise depuis longtemps.

Le poids invisible que portent les parents

Être parent, c’est un bonheur, bien sûr. Mais c’est aussi une responsabilité constante, une attention de chaque instant, une charge mentale silencieuse et lourde. Les vacances ne font pas exception. Entre les valises à préparer, les disputes à gérer, les repas à prévoir, les siestes décalées et les « Maman ! » toutes les trois minutes… le mot « repos » devient vite un mirage.

Comme beaucoup, j’ai longtemps cru qu’il fallait « profiter ensemble » coûte que coûte. Mais à quel prix ? L’épuisement parental, ce terme qui résonne comme un tabou, m’a rattrapée. J’étais à bout. Fatiguée, irritable, déconnectée de moi-même. C’est à ce moment-là qu’une amie m’a parlé du concept de vacances “adults only”. Et là, tout a basculé.

Le déclic : oser dire « j’ai besoin d’une pause »

C’est en lisant le témoignage d’Ivana Poku, une mère de trois enfants, que j’ai compris que je n’étais pas seule. Elle avait osé ce que beaucoup n’osent même pas envisager : s’accorder une semaine de vacances, rien que pour elle. Sans ses enfants. Sans culpabilité. Juste pour se retrouver.

Son récit a agi comme un électrochoc. Moi aussi, j’avais besoin de souffler. Pas pour fuir ma famille, mais pour mieux m’y reconnecter ensuite. J’ai donc sauté le pas. Avec l’accord de mon conjoint, j’ai réservé une semaine dans un petit hôtel réservé aux adultes. Silence, lectures, siestes, promenades, dîners sans négociations… Un luxe inestimable.

Ce que j’ai découvert en partant seule

Au départ, la culpabilité m’a accompagnée dans mes bagages. Mais très vite, j’ai senti les bienfaits de cette parenthèse. Je me suis redécouverte, loin du tumulte quotidien. J’ai dormi. J’ai pris le temps de ne rien faire. J’ai écouté mes envies, mes besoins. Et surtout, j’ai retrouvé de l’énergie, de la patience… et l’envie de retrouver mes enfants.

Non, cela ne fait pas de moi une mère égoïste. Au contraire. Se recentrer sur soi, c’est aussi offrir le meilleur de soi aux autres.

Les vacances sans enfants, un vrai mouvement de fond

Ce que j’ai vécu, de plus en plus de parents l’expérimentent. En France, l’offre d’établissements “adults only” se développe lentement mais sûrement. Ces lieux, autrefois réservés aux couples sans enfants, séduisent désormais des parents fatigués, en quête de calme et de répit.

Dans certains campings ou gîtes, les enfants sont tout simplement interdits. Une idée qui peut choquer, mais qui répond à un besoin réel : celui de retrouver un peu de paix, dans un monde où les parents sont constamment sollicités.

Et après ?

Je suis rentrée de cette semaine transformée. Plus sereine, plus en phase avec moi-même. Et mes enfants ? Heureux de me retrouver, tout simplement. Ils ont passé une belle semaine avec leur père et leurs grands-parents. Rien n’a été perdu, bien au contraire.

Aujourd’hui, je n’ai plus honte de dire que je prends du temps pour moi. Mieux encore : j’en fais une priorité. Car c’est en prenant soin de moi que je peux prendre soin des autres.


Et vous, avez-vous déjà envisagé de partir en vacances sans vos enfants ?

Lâcher-prise, ce n’est pas abandonner. C’est parfois le plus beau cadeau que l’on puisse se faire… et leur faire aussi.

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Familles nombreuses : Hélène Nguyen révèle le montant de l’aide de la Caf pour partir en vacances avec ses 12 enfants https://familysante.com/familles-nombreuses-helene-nguyen-revele-le-montant-de-laide-de-la-caf-pour-partir-en-vacances-avec-ses-12-enfants.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=familles-nombreuses-helene-nguyen-revele-le-montant-de-laide-de-la-caf-pour-partir-en-vacances-avec-ses-12-enfants https://familysante.com/familles-nombreuses-helene-nguyen-revele-le-montant-de-laide-de-la-caf-pour-partir-en-vacances-avec-ses-12-enfants.html#respond Mon, 07 Jul 2025 18:59:40 +0000 https://familysante.com/?p=8571 Partir en vacances quand on est une famille nombreuse relève souvent du défi. Pourtant, Hélène Nguyen, maman de 12 enfants et visage bien connu de l’émission Familles nombreuses : la vie en XXL sur TF1, prouve qu’avec de l’organisation, des sacrifices… et un petit coup de pouce de la Caf, tout est possible. Objectif vacances […]

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Partir en vacances quand on est une famille nombreuse relève souvent du défi. Pourtant, Hélène Nguyen, maman de 12 enfants et visage bien connu de l’émission Familles nombreuses : la vie en XXL sur TF1, prouve qu’avec de l’organisation, des sacrifices… et un petit coup de pouce de la Caf, tout est possible.

Objectif vacances : une organisation millimétrée

Avec quatorze membres à la maison – Hélène, son compagnon et leurs douze enfants âgés de 20 ans à 6 mois – chaque dépense compte. Pourtant, chaque année, les Nguyen se donnent pour mission d’emmener toute la tribu en vacances. « Même si on est une famille nombreuse, il faut qu’ils partent tous les étés », explique la maman.

Mais pour que ce rêve devienne réalité, il faut anticiper et faire des choix judicieux. Le budget global ? Entre 2500 et 3000 euros pour une semaine, comprenant la location, les repas, l’essence et les péages. Oubliez les sorties au restaurant : pour ne pas exploser les coûts, les repas se font maison. « Sortir à 15 au restaurant, la note serait trop élevée », confie Hélène, lucide.

Une aide précieuse de la Caf

Heureusement, comme de nombreuses familles en France, les Nguyen peuvent compter sur l’aide aux vacances familiales (AVF) de la Caf. Cette aide, calculée selon les ressources et la composition de la famille, permet d’alléger considérablement le budget vacances.

Grâce à cette aide, la famille n’a payé que 1000 euros pour deux mobile homes dans un camping 4 étoiles à l’île d’Oléron. En choisissant un hébergement labellisé Vacaf, ils ont pu bénéficier d’une réduction significative. « C’est ce qui me permet de prendre deux mobile homes », explique Hélène.

Un choix judicieux qui leur offre un peu de confort, sans compromettre leur budget annuel.

Des souvenirs inoubliables

Au-delà des chiffres, c’est avant tout la qualité du moment passé en famille qui compte. Et cette année, les vacances ont été encore plus mémorables : Son, le compagnon d’Hélène, a prévu de lui faire sa demande en mariage, entouré de leurs enfants. Une surprise romantique qui restera gravée dans les mémoires.

Un exemple pour beaucoup de familles

L’histoire des Nguyen illustre bien les difficultés – mais aussi les joies – de la vie de famille nombreuse. Entre gestion au centime près, entraide familiale et petits plaisirs partagés, Hélène donne une leçon de résilience et d’optimisme.

Et pour ceux qui suivent avec assiduité leurs aventures, une bonne nouvelle : TF1 a confirmé le retour de l’émission Familles nombreuses : la vie en XXL pour une dixième saison. Reste à savoir quelles familles seront au programme.


À retenir :

  • Hélène Nguyen, maman de 12 enfants, a bénéficié d’une aide importante de la Caf pour financer ses vacances.
  • Grâce au dispositif Vacaf, elle n’a payé que 1000 euros pour deux mobile homes dans un camping.
  • Son secret : une organisation rigoureuse et des choix budgétaires stratégiques.

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Maternité et manque de sommeil : un tsunami invisible qui bouleverse les jeunes mamans https://familysante.com/maternite-et-manque-de-sommeil-un-tsunami-invisible-qui-bouleverse-les-jeunes-mamans.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=maternite-et-manque-de-sommeil-un-tsunami-invisible-qui-bouleverse-les-jeunes-mamans https://familysante.com/maternite-et-manque-de-sommeil-un-tsunami-invisible-qui-bouleverse-les-jeunes-mamans.html#respond Mon, 07 Jul 2025 11:45:50 +0000 https://familysante.com/?p=8562 4 heures et 24 minutes. C’est le nombre d’heures de sommeil qu’une jeune maman parvient à cumuler chaque nuit, en moyenne, dans la semaine qui suit la naissance de son enfant. À peine le temps de reposer son corps, encore moins de recharger son esprit. Et pourtant, c’est dans ce quotidien bouleversé, entre les tétées […]

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4 heures et 24 minutes. C’est le nombre d’heures de sommeil qu’une jeune maman parvient à cumuler chaque nuit, en moyenne, dans la semaine qui suit la naissance de son enfant. À peine le temps de reposer son corps, encore moins de recharger son esprit.

Et pourtant, c’est dans ce quotidien bouleversé, entre les tétées nocturnes, les pleurs inconsolables et les hormones en pleine révolution, que commence l’aventure de la maternité.

Une étude récente menée par le Rush University Medical Center à Chicago vient lever le voile sur une réalité bien connue des jeunes parents, mais encore trop souvent minimisée : le sommeil est la première victime du post-partum.


Une chute brutale du sommeil après l’accouchement

Pendant deux ans, des chercheurs ont suivi 41 femmes, âgées de 26 à 43 ans, un an avant puis un an après l’accouchement. Grâce à des appareils connectés, ils ont pu analyser avec précision la durée et la qualité du sommeil de ces mères.

Les résultats, présentés à la conférence SLEEP 2025, sont sans appel :

  • Première semaine post-accouchement : 4,4 heures de sommeil par nuit, avec des séquences fragmentées de 2 heures ou moins.
  • Semaines 2 à 7 : 6,7 heures par nuit, mais seulement 3,2 heures consécutives en moyenne.
  • Semaines 8 à 13 : 7,3 heures par nuit, mais les réveils nocturnes persistent, limitant le sommeil ininterrompu à 4,1 heures.

Et dans un tiers des cas, les mères étudiées ont vécu des périodes de 24 heures sans aucun sommeil. Inimaginable, et pourtant bien réel.


Quand le sommeil profond devient un luxe

Ce n’est pas seulement la quantité de sommeil qui est réduite. C’est la structure même du sommeil qui s’effondre. Privé de cycles complets, le corps n’accède plus suffisamment aux phases de sommeil profond, indispensables à la récupération physique et mentale.

Les conséquences ne tardent pas : fatigue chronique, irritabilité, troubles de la concentration, voire dépression post-partum.

« La perte de sommeil ininterrompu est ce que nous avons observé de plus spectaculaire », déclare la Pr Teresa Lillis, autrice principale de l’étude.


Repenser l’accompagnement des jeunes mères

Face à cette réalité, un changement de discours et de pratiques s’impose. Il ne suffit plus de dire à une maman épuisée « dors quand bébé dort ». Car non, il ne s’agit pas seulement de « dormir plus », mais de pouvoir dormir mieux, sans interruption constante.

Les chercheurs appellent ainsi à une prise en charge plus active du post-partum : soutien familial, temps de repos planifiés, relais avec le co-parent ou des proches, meilleure information médicale… tout ce qui peut permettre aux mères de retrouver, ne serait-ce que quelques heures de sommeil réparateur.


Et les pères dans tout ça ?

L’étude se concentre sur les femmes, mais des recherches complémentaires montrent que les pères perdent eux aussi du sommeil – bien que dans une moindre mesure. La raison ? La charge mentale et le soin quotidien au nourrisson restent encore très genrés dans la majorité des foyers.


Une société à éveiller, pas seulement des bébés

La maternité ne devrait pas rimer avec épuisement. Ce que vivent les jeunes mères est intense, puissant, mais parfois douloureusement solitaire. En tant que société, nous avons le devoir de mieux les accompagner, les soutenir, les écouter.

Et de leur rappeler une chose essentielle :
non, elles ne sont pas seules. Et oui, elles ont le droit d’être fatiguées.

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Maman de 13 enfants à 34 ans : une « reine des allocs » qui divise l’opinion https://familysante.com/maman-de-13-enfants-a-34-ans-une-reine-des-allocs-qui-divise-lopinion.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=maman-de-13-enfants-a-34-ans-une-reine-des-allocs-qui-divise-lopinion https://familysante.com/maman-de-13-enfants-a-34-ans-une-reine-des-allocs-qui-divise-lopinion.html#respond Sun, 06 Jul 2025 09:28:32 +0000 https://familysante.com/?p=8534 Être parent est un engagement à temps plein, encore plus lorsqu’on élève une tribu de 13 enfants. C’est le quotidien bien réel d’une mère de famille britannique, Cheryl Prudham, qui, à seulement 34 ans, est devenue une figure médiatisée au Royaume-Uni pour le montant impressionnant des aides sociales qu’elle perçoit : 50 000 euros par […]

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Être parent est un engagement à temps plein, encore plus lorsqu’on élève une tribu de 13 enfants. C’est le quotidien bien réel d’une mère de famille britannique, Cheryl Prudham, qui, à seulement 34 ans, est devenue une figure médiatisée au Royaume-Uni pour le montant impressionnant des aides sociales qu’elle perçoit : 50 000 euros par an.

Familles nombreuses : admiration ou controverse ?

Les familles nombreuses ne laissent personne indifférent. Si certains les admirent pour leur capacité d’organisation et leur sens du sacrifice, d’autres y voient un mode de vie dépassé, voire opportuniste. En France, la tendance est à la baisse de la natalité. Selon l’Insee, la moyenne tourne autour de 1,8 enfant par femme. Dans ce contexte, les foyers de plus de cinq enfants sont de plus en plus rares et parfois jugés à travers le prisme du soupçon.

Cheryl, qualifiée par certains médias britanniques de « reine des allocs », incarne cette figure clivante. Elle perçoit l’équivalent de 50 000 euros par an en allocations, tout en assumant seule, ou presque, l’éducation et la gestion d’un foyer de 13 enfants. Une situation qui suscite autant d’admiration que de critiques.

Que toucheraient des parents en France avec autant d’enfants ?

Il faut rappeler que le système d’aides sociales varie considérablement d’un pays à l’autre. En France, une maman au foyer ayant 13 enfants toucherait environ 2 279 euros par mois au titre des seules allocations familiales, soit un peu plus de 27 000 euros par an. À cela peuvent s’ajouter d’autres aides, comme le RSA, l’aide au logement, ou des dispositifs de soutien à la parentalité. Mais ces montants restent souvent bien en deçà de ceux pratiqués au Royaume-Uni dans certaines conditions.

La CAF (Caisse d’Allocations Familiales) applique un barème progressif selon le nombre d’enfants, avec des majorations spécifiques pour les adolescents. Pour autant, les aides ne sont pas illimitées et sont conditionnées à la situation professionnelle, familiale et administrative des bénéficiaires.

Une société divisée sur les aides sociales

Derrière ce débat se cache une question plus large : les familles nombreuses profitent-elles du système ? Cette interrogation est fréquente dans l’opinion publique, où persiste l’idée que les aides pourraient encourager certains à ne pas travailler. Les critiques visent parfois les femmes au foyer, les chômeurs, ou encore les étrangers, accusés à tort ou à raison d’abuser des prestations sociales.

Pourtant, rappelons que pour percevoir des aides sociales en France, il faut répondre à des critères précis. Les étrangers, par exemple, doivent justifier d’un séjour régulier et stable sur le territoire. De plus, la majorité des aides sont plafonnées et soumises à des conditions de ressources.

Être mère au foyer : un vrai travail, mais peu reconnu

Au-delà des chiffres et des jugements, il convient de reconnaître la réalité du quotidien des mères au foyer de familles nombreuses. Gérer une maison, s’occuper de l’éducation, des repas, des soins, du suivi scolaire et des besoins émotionnels de plusieurs enfants est un travail invisible, souvent dévalorisé, mais essentiel.

Dans une société où l’on valorise la performance professionnelle, les mères de familles nombreuses doivent souvent faire face à des stéréotypes : femmes sans ambition, assistées, irresponsables… Pourtant, élever une grande famille demande une organisation millimétrée, une force mentale hors norme et un dévouement constant.

Conclusion : entre choix de vie et débat social

Le cas de Cheryl Prudham illustre bien les tensions autour des aides sociales et des choix de vie. Certaines familles font le choix d’un mode de vie atypique, fondé sur des valeurs de solidarité familiale, de foi ou de tradition. D’autres y voient un abus des systèmes de protection sociale.

Au final, le débat autour des familles nombreuses et des allocations reflète une société en quête d’équilibre entre solidarité et responsabilité individuelle. Et vous, que pensez-vous de ces modèles familiaux hors norme ?

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Être parent fainéant ou pragmatique ? Quand commander au fast-food devient un choix assumé https://familysante.com/etre-parent-faineant-ou-pragmatique-quand-commander-au-fast-food-devient-un-choix-assume.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=etre-parent-faineant-ou-pragmatique-quand-commander-au-fast-food-devient-un-choix-assume https://familysante.com/etre-parent-faineant-ou-pragmatique-quand-commander-au-fast-food-devient-un-choix-assume.html#respond Sat, 05 Jul 2025 15:45:00 +0000 https://familysante.com/?p=8525 Être parent, c’est souvent faire face à des injonctions contradictoires : offrir une alimentation saine à ses enfants tout en jonglant avec le travail, les tâches ménagères, les imprévus du quotidien… et surtout, l’épuisement. C’est dans ce contexte qu’une mère britannique, Liv, a fait le buzz sur TikTok en assumant haut et fort : elle […]

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Être parent, c’est souvent faire face à des injonctions contradictoires : offrir une alimentation saine à ses enfants tout en jonglant avec le travail, les tâches ménagères, les imprévus du quotidien… et surtout, l’épuisement. C’est dans ce contexte qu’une mère britannique, Liv, a fait le buzz sur TikTok en assumant haut et fort : elle ne cuisine pas pour son enfant, et ce, pour une raison simple : éviter la vaisselle.

Un choix qui a fait réagir, mais aussi rassemblé.

« Je suis une mère paresseuse, et je n’ai pas honte de le dire »

Dans une vidéo devenue virale, Liv, créatrice de contenu et maman d’un enfant de deux ans, a confié préférer commander des repas chez McDonald’s plutôt que de cuisiner. Durant quatre jours d’affilée, elle et son enfant ont mangé au fast-food. La raison ? Gagner du temps, éviter les courses, la cuisine… et surtout la corvée de vaisselle.

Elle l’assume pleinement : lorsqu’elle est seule à la maison, sans son compagnon, elle opte systématiquement pour la solution la plus simple. Ce témoignage a généré un flot de commentaires, mêlant critiques et témoignages d’empathie. Car derrière cette confession se cache une réalité plus vaste : de nombreux parents vivent la même chose.

La charge mentale de la cuisine : un poids invisible

Cuisiner pour ses enfants, ce n’est pas seulement passer derrière les fourneaux. C’est :

  • Réfléchir aux repas à l’avance
  • Faire les courses (souvent avec un enfant dans les bras)
  • Préparer, surveiller, servir
  • Ranger, nettoyer, faire la vaisselle

Un rituel quotidien qui peut vite devenir un fardeau, en particulier pour les parents isolés ou surmenés. Et si la solution temporaire, c’était justement de lâcher prise ?

Manger « simple » ne veut pas dire être un mauvais parent

Ce qui a surpris dans la vidéo de Liv, c’est que de nombreux parents ont avoué faire comme elle. Fast-foods, plats surgelés, conserves… Beaucoup reconnaissent préférer une solution rapide plutôt que d’ajouter de la fatigue à une journée déjà compliquée. Finalement, le plus important n’est-il pas que l’enfant mange à sa faim, dans un climat serein ?

Évidemment, on ne parle pas ici d’un mode de vie permanent. Mais dans certaines périodes, la survie prime sur la perfection.

Entre idéal parental et réalité : trouver l’équilibre

L’idéal parental que l’on nous renvoie – bio, fait maison, sans sucre ni additifs – est souvent irréalisable au quotidien. Il crée un sentiment de culpabilité tenace. Pourtant, refuser cette pression ne veut pas dire négliger son enfant. Cela peut aussi signifier qu’on s’autorise à être imparfait, humain, fatigué.

Liv, en acceptant son propre « laisser-aller », ouvre la voie à une parentalité plus décomplexée. Et si nous étions nombreux à avoir besoin de cette honnêteté ?


Conclusion : Et si on arrêtait de juger ?

La vidéo de Liv n’a pas seulement provoqué des débats, elle a aussi permis à d’autres parents de s’exprimer et de se sentir moins seuls. Elle nous rappelle qu’il n’existe pas une seule bonne manière d’être parent.

Si parfois commander un menu enfant chez McDonald’s permet à une maman (ou un papa) de souffler, alors ce choix mérite aussi d’être compris. Après tout, l’amour parental ne se mesure pas à la quantité de vaisselle sale.

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Bikini, minijupe et tatouages : à quel âge devrait-on « tourner la page » ? https://familysante.com/bikini-minijupe-et-tatouages-a-quel-age-devrait-on-tourner-la-page.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=bikini-minijupe-et-tatouages-a-quel-age-devrait-on-tourner-la-page https://familysante.com/bikini-minijupe-et-tatouages-a-quel-age-devrait-on-tourner-la-page.html#respond Wed, 18 Jun 2025 06:03:31 +0000 https://familysante.com/?p=8274 Peut-on être « trop vieux » pour porter un bikini, danser jusqu’à l’aube ou afficher un piercing au nombril ? Un sondage britannique, mené auprès de 2 000 personnes, tente de poser des bornes à ce qui serait acceptable, ou non, passé un certain âge. Selon les résultats, les femmes devraient dire adieu au bikini […]

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Peut-on être « trop vieux » pour porter un bikini, danser jusqu’à l’aube ou afficher un piercing au nombril ? Un sondage britannique, mené auprès de 2 000 personnes, tente de poser des bornes à ce qui serait acceptable, ou non, passé un certain âge. Selon les résultats, les femmes devraient dire adieu au bikini à 46 ans, et les hommes abandonner les cheveux longs à 46 également. Et ce n’est que le début de la longue liste des “interdits” vestimentaires et comportementaux.

Une date de péremption sur le style ?

D’après ce sondage commandé par le site Retire Savvy, spécialisé dans la retraite au Royaume-Uni, les codes vestimentaires évoluent avec l’âge, mais pas toujours dans le sens du progrès. À 39 ans, les femmes seraient supposées abandonner la minijupe. À 47 ans, ce serait au tour du jean skinny d’être relégué au fond du placard. Et à 46 ans ? Le bikini devient apparemment un choix vestimentaire « inapproprié ».

Chez les hommes aussi, les « règles » sont strictes : plus de maillot de foot préféré après 42 ans, plus de cheveux longs après 46. Un coup de ciseaux symbolique censé accompagner l’entrée dans l’âge mûr.

Et ce n’est pas tout…

Le sondage ne s’arrête pas au vestiaire. Il dresse également une liste de comportements à proscrire passé un certain âge :

  • 34 ans : trop vieux pour prendre des selfies à tout-va.
  • 36 ans : fini les boys bands.
  • 38 ans : adieu tatouages et piercings.
  • 40 ans : les virées entre copines, c’est du passé.
  • 44 ans : sortir en boîte ? Pas sérieux.
  • 46 ans : bikini interdit.
  • 49 ans : Facebook devient obsolète.
  • 52 ans : on devrait rentrer avant minuit.

Ce portrait robot du « bon adulte » semble suggérer une vision de la maturité plutôt austère, où la liberté d’expression vestimentaire et comportementale se heurte à une horloge sociale invisible.

Une vision dépassée de la maturité ?

Mais doit-on vraiment arrêter d’exister socialement ou stylistiquement parce qu’on a soufflé une bougie de trop ? Derrière cette liste presque caricaturale, se cache une perception très normative du vieillissement. On y lit une injonction silencieuse : « vieillis-toi discrètement, et surtout, ne fais pas de vagues ». Une idée que beaucoup de femmes, notamment, subissent de plein fouet dès la quarantaine.

Pourtant, il suffit de regarder autour de soi pour voir que cette vision est déconnectée de la réalité : des femmes de 50 ans et plus affichent fièrement leur corps en bikini, dansent, voyagent, se tatouent, rient, s’expriment. Et c’est bien ainsi. La liberté ne devrait pas avoir d’âge limite.

Et si l’on faisait ce qui nous rend heureux ?

Le vrai message à retenir de ce sondage n’est peut-être pas celui que ses commanditaires voulaient faire passer. Ce qu’il met en lumière, c’est surtout l’existence persistante de normes sociales pesantes, souvent sexistes, sur le rapport à l’âge, à l’apparence et au plaisir. Des normes qu’il est grand temps de déconstruire.

Porter un bikini à 50 ans ? Danser en festival à 60 ? Se faire tatouer à 70 ? Pourquoi pas, si cela nous fait nous sentir vivants. Après tout, le style et la joie de vivre ne devraient pas être réservés à la jeunesse.

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