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Bikini, minijupe et tatouages : à quel âge devrait-on « tourner la page » ?

Peut-on être « trop vieux » pour porter un bikini, danser jusqu’à l’aube ou afficher un piercing au nombril ? Un sondage britannique, mené auprès de 2 000 personnes, tente de poser des bornes à ce qui serait acceptable, ou non, passé un certain âge. Selon les résultats, les femmes devraient dire adieu au bikini à 46 ans, et les hommes abandonner les cheveux longs à 46 également. Et ce n’est que le début de la longue liste des “interdits” vestimentaires et comportementaux.

Une date de péremption sur le style ?

D’après ce sondage commandé par le site Retire Savvy, spécialisé dans la retraite au Royaume-Uni, les codes vestimentaires évoluent avec l’âge, mais pas toujours dans le sens du progrès. À 39 ans, les femmes seraient supposées abandonner la minijupe. À 47 ans, ce serait au tour du jean skinny d’être relégué au fond du placard. Et à 46 ans ? Le bikini devient apparemment un choix vestimentaire « inapproprié ».

Chez les hommes aussi, les « règles » sont strictes : plus de maillot de foot préféré après 42 ans, plus de cheveux longs après 46. Un coup de ciseaux symbolique censé accompagner l’entrée dans l’âge mûr.

Et ce n’est pas tout…

Le sondage ne s’arrête pas au vestiaire. Il dresse également une liste de comportements à proscrire passé un certain âge :

Ce portrait robot du « bon adulte » semble suggérer une vision de la maturité plutôt austère, où la liberté d’expression vestimentaire et comportementale se heurte à une horloge sociale invisible.

Une vision dépassée de la maturité ?

Mais doit-on vraiment arrêter d’exister socialement ou stylistiquement parce qu’on a soufflé une bougie de trop ? Derrière cette liste presque caricaturale, se cache une perception très normative du vieillissement. On y lit une injonction silencieuse : « vieillis-toi discrètement, et surtout, ne fais pas de vagues ». Une idée que beaucoup de femmes, notamment, subissent de plein fouet dès la quarantaine.

Pourtant, il suffit de regarder autour de soi pour voir que cette vision est déconnectée de la réalité : des femmes de 50 ans et plus affichent fièrement leur corps en bikini, dansent, voyagent, se tatouent, rient, s’expriment. Et c’est bien ainsi. La liberté ne devrait pas avoir d’âge limite.

Et si l’on faisait ce qui nous rend heureux ?

Le vrai message à retenir de ce sondage n’est peut-être pas celui que ses commanditaires voulaient faire passer. Ce qu’il met en lumière, c’est surtout l’existence persistante de normes sociales pesantes, souvent sexistes, sur le rapport à l’âge, à l’apparence et au plaisir. Des normes qu’il est grand temps de déconstruire.

Porter un bikini à 50 ans ? Danser en festival à 60 ? Se faire tatouer à 70 ? Pourquoi pas, si cela nous fait nous sentir vivants. Après tout, le style et la joie de vivre ne devraient pas être réservés à la jeunesse.

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