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10 septembre : « Tout bloquer », une rentrée sociale sous tension

L’été caniculaire pourrait bien céder la place à une rentrée tout aussi brûlante… mais sur le plan social. Depuis plusieurs semaines, les appels à « tout bloquer » le mardi 10 septembre circulent massivement sur les réseaux sociaux. Un mot d’ordre qui intrigue et inquiète, rappelant à certains le souvenir encore vif des « gilets jaunes ». Alors, que se cache-t-il derrière cet appel à l’« arrêt total et illimité du pays » ?

Un mouvement né sur les réseaux sociaux

Les premières mentions du 10 septembre remontent au printemps, mais c’est en juillet, après la présentation du plan d’économies du Premier ministre François Bayrou, que l’appel a pris de l’ampleur.
Relayé par des canaux Telegram, TikTok ou encore Facebook, ce mot d’ordre se diffuse désormais largement, porté par des collectifs comme « Indignons-nous », qui rassemble déjà plusieurs milliers de personnes.

Les revendications sont multiples et parfois diffuses : hausse des salaires et des retraites, rejet de la suppression de deux jours fériés, appel à la « résistance », voire boycott des cartes bancaires et des grandes surfaces.

Un parfum de « gilets jaunes »

Difficile de ne pas faire le parallèle avec le mouvement des « gilets jaunes », apparu en 2018 hors du cadre syndical ou politique classique. Les ingrédients sont similaires : sentiment de déclassement, difficultés financières, ras-le-bol fiscal.
Comme le résume le politologue Jérôme Fourquet, le plan de rigueur du gouvernement « a jeté de l’essence sur des braises encore rougeoyantes ».

Mais une différence importante existe : les « gilets jaunes » privilégiaient les samedis, jour non travaillé pour la majorité des salariés. Le 10 septembre, en revanche, tombe un mercredi… ce qui pourrait compliquer la mobilisation.

Quelle place pour les syndicats ?

Les grandes confédérations syndicales se réuniront le 1er septembre pour définir une stratégie commune, mais certaines fédérations n’ont pas attendu. La CGT commerce, la chimie ou encore Mines-Energies appellent déjà à la grève. Force ouvrière a également déposé un préavis dès le 1er septembre, et une mobilisation hospitalière est évoquée à Paris.
« Il y a de quoi être en colère, il faut des mobilisations », a confirmé Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT.

Les politiques en observation

Du côté politique, quelques voix se sont déjà exprimées en soutien, comme les députés Clémentine Autain et Alexis Corbière, ou encore Jean-Luc Mélenchon qui dit « se reconnaître dans les motifs » de l’action, tout en insistant sur la nécessité de préserver son indépendance.
La prudence domine toutefois : le PS comme le RN observent le mouvement sans s’y associer directement, évoquant un élan « spontané » et difficile à encadrer.

Un mouvement encore incertain

Reste une question essentielle : cet appel du 10 septembre connaîtra-t-il un réel succès populaire ?
Si certains au gouvernement relativisent l’ampleur de la mobilisation à venir, d’autres se souviennent que les « gilets jaunes » avaient eux aussi été largement sous-estimés avant d’embraser le pays.

La date approche et l’incertitude demeure. Entre colère sociale, initiatives syndicales et effervescence numérique, le 10 septembre pourrait bien marquer le début d’une rentrée sociale particulièrement tendue.

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