Se mettre en colère une demi-heure par jour est bon pour la santé, selon une nouvelle étude

La colère est l’un des sept péchés capitaux, mais à petites doses, elle peut non seulement être pardonnée, mais même être utile. Dans la société d’aujourd’hui, en vérité, les rythmes frénétiques, le stress et les situations auxquelles chacun est soumis donnent beaucoup trop de raisons de perdre son sang-froid, alors l’on essaye le plus souvent de maîtriser et de contrôler sa colère, plutôt que de l’exprimer. Une étude récente semble changer les cartes sur table en affirmant qu’un peu de colère peut aussi être thérapeutique.

L’étude en question, réalisée par des chercheurs de l’Université autonome du Mexique (UNAM), met en évidence les qualités bénéfiques de la colère, à condition qu’elle soit limitée à pas plus d’une demi-heure par jour (source étude). Bien sûr, il est un peu difficile de s’énerver montre en main, mais entre ces limites, les réactions biochimiques de l’organisme sont positives pour la santé.

Lorsqu’une personne passe à ses « 5 minutes », qui dans ce cas en atteignent 30, les ondes cérébrales sont stimulées, le corps produit de la dopamine et de la noradrénaline, augmentant la fréquence cardiaque et la tension artérielle. En pratique, c’est comme faire une séance de cardio, soulager la tension et libérer des neurotransmetteurs et des hormones bénéfiques.

En moyenne, la capacité ou la tendance à se mettre en colère est plus forte à un âge précoce, et diminue considérablement après 35 – 40 ans, parce que l’individu apprend à se maîtriser et est plus sélectif quant aux raisons de se mettre en colère. Un autre fait intéressant concerne l’expression « être fou de rage », parce que dans cet état d’altération une personne veut simplement avoir raison, il est donc inutile et contre-productif de lui dire de se calmer.

Bref, se mettre en colère peut être un excellent moyen de se défouler, mieux que la réaction implosive de ceux qui gardent tout à l’intérieur jusqu’à ce qu’ils s’empoisonnent. Le secret est de ne pas dépasser un certain seuil, c’est-à-dire d’essayer de ne pas faire de la colère un état d’agitation prolongé. Dans ce cas, les mêmes substances que le corps libère et qui peuvent donner un sprint dans un temps limité, sont susceptibles de causer des dommages si elles restent excessivement en circulation. Comme dans la plupart des cas, la clé de tout est la voie du milieu. Donc ok un peu de colère, l’important est de ne pas en faire une maladie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *