S’abstenir de manger pendant 72 heures peut renouveler le système immunitaire et ralentir le vieillissement, selon des recherches

Parmi les clichés les plus répandus figure celui lié au jeûne, souvent mis en œuvre pour perdre du poids; mais ce n’est pas toujours le cas. Une nouvelle étude a révélé qu’un cycle de jeûne de 72 heures pouvait régénérer le système immunitaire dans les cas où il était endommagé par des conditions médicales antérieures.

La recherche a été entreprise par l’équipe de scientifiques dirigée par Valter Longo de l’Université de Californie du Sud aux États-Unis et, selon des expériences en laboratoire, s’abstenir de nourriture pendant 72 heures pourrait aider le corps à combattre les infections.

NB: les conseils que nous vous donnons ne peuvent JAMAIS remplacer l’avis d’un médecin ou les traitements pharmacologiques qu’un médecin peut vous prescrire pour une pathologie spécifique.

Valter Longo, professeur de gérontologie et de sciences biologiques à l’USC (Université de Californie du Sud) et son équipe de chercheurs ont testé les effets du jeûne sur des souris et des humains pendant deux à quatre jours sur six mois. les longues périodes de non-consommation diminuent considérablement les globules blancs.

De plus, chez la souris, chaque cycle de jeûne entraîne un changement de commutateur qui déclenche la régénération à partir des cellules souches de nouveaux globules blancs, renouvelant ainsi le système de défense de notre métabolisme, selon les conclusions de Longo.

Les résultats pourraient avoir des conséquences importantes pour les personnes âgées et les personnes souffrant de troubles du système immunitaire, tels que les patients atteints de cancer, mais cela ne s’arrête pas là. L’étude a également révélé que le jeûne réduisait les niveaux de l’enzyme PKA, un effet connu pour augmenter la longévité des organismes simples, ainsi que les taux de l’hormone IGF-1, liée au vieillissement, à la progression. du cancer et du risque de cancer. L’équipe californienne pense que, chez les patients en chimiothérapie, un jeûne de 72 heures peut les protéger des risques de toxicité d’un traitement délicat. Nous attendons d’autres études dans l’espoir de confirmer les prévisions.

Nous rappelons au lecteur que la description donnée dans l’article ne sert pas de traitement médical alternatif, l’avis d’un médecin est donc toujours recommandé. L’intention de l’article est purement illustrative et informative.

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