Bientôt un test sanguin pour dépister le cancer à un stade précoce

Sera-t-il bientôt possible de diagnostiquer un cancer précoce grâce à un test sanguin. C’est en tout cas ce qu’assure une équipe de chercheurs américains de l’université John Hopkins, dont les travaux ont été publiés dans la revue Science Translational Medicine, mercredi 16 août. Les chercheurs ont mis au point une nouvelle méthode pour séquencer l’ADN tumorale, qui permettrait de détecter ces modifications d’ADN pour une prise en charge au plus tôt.

La méthode de diagnostic développée par l’équipe a été testée sur 200 patients américains, néerlandais et danois. Grâce à un test baptisé ISET (« Isolation by size of epithelial tumor cells », comprendre « isolation par taille des cellules épithéliales tumorales »), les chercheurs ont pu repérer la présence de cellules tumorales dans le sang, porteuses de mutations caractéristiques, comme le note LCI.

L’ISET leur a permis de détecter 62% en moyenne de cancers précoces. Pour le cancer de l’ovaire, ce chiffre monte à 67% au stade 1 et 75% au stade 2. Pour le cancer du poumon, 45% des patients ont pu être diagnostiqués au stade 1 et 72% au stade 2. Quant au cancer colorectal, 50% des malades ont été diagnostiqués au stade 1 et 89% au stade 2.

« Cette étude montre qu’il est possible d’identifier le cancer à un stade précoce en utilisant les changements d’ADN dans le sang, et que notre méthode de séquençage de haute précision est une approche prometteuse pour y arriver », s’est réjouit le professeur Victor Velculescu, l’un des auteurs de l’étude.

Source : rtl.fr

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